Etre ou ne pas être féministe, tel est la question...

2 0 0
                                    


Vous avez déjà remarqué que dans notre société (occidentale précisons car je me base sur la société dans laquelle je vis), nous sommes régis par des codes, des normes qui peuvent parfois être complètement passés de mode. Je parle bien sûr en tant que femmes car après tout, les codes ont l'air d'être légèrement plus rigides nous concernant.

Beaucoup de personnes vont alors dire « encore un livre sur le féminisme, elles n'en ont pas marre de toujours se plaindre, les femmes ont connu pire après tout », et ils ont totalement raison. On oublie souvent, en tant que femme et même en tant qu'homme, que nos droits ont par le passé été limités. C'est alors là que j'interviens, en tant que femme, mais aussi en tant que personne humaine. Certes, nous venons de loin mais si on se plaint encore aujourd'hui, c'est que nos droits pourraient être bien plus importants, plus égaux. Attention, je ne prône pas comme certain(e)s la supériorité d'un sexe sur l'autre, mais bien l'égalité entre les deux car après tout, n'est-ce pas ça être féministe ?

Pour parler de ce thème, je vais aborder un paradoxe me concernant : Mon envie de vivre dans les années 50. Je suis complètement fasciné par cette période malgré le manque de respect total que l'on pouvait accorder aux femmes. C'est en regardant cette époque que je me rend compte que celle dans laquelle je vis est plutôt pas mal. J'ai le droit d'exercer le métier de mon choix, je peux ouvrir un compte bancaire sans être sous la tutelle d'un père ou d'un mari (vive la liberté !), je suis libre de faire ce que bon me semble avec mon corps et par-dessus tout, je peux voter (bon j'avoue ne pas faire usage de ce droit, oupsi)

Enfin bref, on se rend bien compte que nous avons fait d'énorme progrès et pourtant, il semble que nous subissons un léger retour en arrière depuis plusieurs années (ce n'est que mon point de vue). Ce qui me fait dire cela, c'est avant tout une loi passée il y a peu aux Etats-Unis, dans l'état du Missouri concernant l'avortement. Le fait que cette loi qui donne des restrictions pour la pratique de l'IVG soit passée me sidère. Comment peut-on refuser ce droit aux femmes ? Comment peut-on interférer avec les choix concernant ce qu'elles désirent faire en cas de grossesse ? Comment peut-on se permettre de dire à une femme quoi faire de son corps ? Il ne devrait même pas s'agir de quelque chose sur lequel on aurait le droit de créer une loi sauf pour s'il s'agit d'autoriser l'IVG.

Cette loi marque selon moi une régression des droits des femmes dans le monde. Nous avons mis des années à acquérir ce droit pour qu'au final, des imbéciles nous le retire, non mais où va le monde ?! Après je n'y connais rien en politique, surtout pas américaine vu comment tout cela est complexe mais pour un pays qui voulait l'indépendance, la liberté pour tous à n'importe quel prix et qui se dit être, selon Abraham Lincoln « a governement by the people, of the people for the people » (Un gouvernement par le peuple, du peuple, pour le peuple), je trouve, et c'est mon opinion, que cette loi va à l'encontre des principes qui ont fondé ce pays libre.

Que peut-on tirer de cela ? Que nos droits ne sont jamais acquis, que nous devrons toujours nos battre contre ceux qui veulent limiter nos droits. Nous oublions souvent que la liberté a un prix, surement car nous n'avons pas connu de grandes guerres, et pourtant elle en a bien un : ce prix, c'est nous. De ce fait, être féministe est important mais je dirais qu'avant tout autre chose, il faut être humaniste car aucun être humain n'est supérieur à un autre, nous naissons tous égaux aux yeux du monde.

You've reached the end of published parts.

⏰ Last updated: May 23, 2019 ⏰

Add this story to your Library to get notified about new parts!

Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez nous ? (Titre temporaire)Where stories live. Discover now