Chapitre 2 : Ironman 3, juste avant le chaos

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J'étais dans mon labo, entrain de bosser sur mes armures et depuis New York, je ne cesse de penser à un certain captain... nous ne nous sommes pas encore recontactés à mon plus grand désespoir. Je suis toujours avec ma belle Pepper, mais plus ça va moins j'ai de temps pour elle, plus mon esprit divague et plus mes sentiments envers elle se dissipe ... est-ce bien ?

Je suis on peut le dire perdu, je ne dors plus, je fais sans arrêt ces rêves qui me réveillent en sueur. Puis je l'entends lui, je peux sentir son regard azuré partout me dévisageant pour enfin m'apaiser et c'est à nouveau le chaos ! Pepper commence à ne plus supporter de me voir dans cet état et je la comprends, dès fois j'aimerais qu'elle me quitte, et dès fois j'aimerais qu'elle reste toujours à mes côtés. Perdu dans mes songes, je ne remarque pas qu'elle venait de rentrer dans mon labo.

« Tu n'étais jamais tombé aussi bas... tu as osé dîner seul le soir de notre rendez-vous hebdomadaire »

« Je ne savais pas si tu resterais dîner avec Aldrich Killian »

« Quoi tu m'espionnes maintenant ! je monte me coucher »

« Pepper une minute, okay j'admets chuis une loque ! désolé c'est ma faute, je suis complètement à la masse. Ça fait un moment que ça dure, j'en ai parlé à personne. Rien n'est plus pareil depuis New York »

« Ah vraiment, et bien je n'avais rien remarqué, rien du tout »

« Il arrive des choses, et quand tout est fini, on ne comprend toujours pas. Dieu, alien, autre dimension, je ne suis qu'un type dans une boîte de conserve. Et je pense que si je n'ai pas craqué c'est parce que tu es venue vivre avec moi. J'ai beaucoup de chance de t'avoir, mais chérie je n'arrive pas à dormir. Toi du dors, moi je vis ici, je fais mon truc je bricole. La menace est imminente et je dois protéger la seule chose qui m'est essentielle »

J'aurais dû dire « toi » mais ça n'a jamais franchi la barrière de mes lèvres. A la place j'ai sorti :

« Les habitants de cette planète. Mes armures ne sont que des machines, mais elles font partis de moi »

Elle se rapproche de moi et m'ôte de la tête mon gadget, je me laisse aller contre elle, ses petites mains me caressent le visage, elle a le don de m'apaiser.

« Je vais aller prendre une douche »

« Très bien »

« Et tu vas me rejoindre »

« Encore mieux ! »

3h00 plus tard

Je me dirige vers ce trou dans l'espace, j'ai du mal à respire, Pepper, Ste... « Tony réveil toi, TONY !!! »

Au mon dieu une de mes armures est dans notre chambre, je me précipite hors du lit et la désactive :

« Coupure ! j'ai dû l'appeler dans mon sommeil, ça n'aurait pas dû arriver »

Je vois l'expression de Pepper qui me dévisage, je suis sur le point de faire une crise de panique.

« Je vais recalibrer les capteurs dis-je essouffler »

Je la vois qui se lève sur le point de quitter la chambre

« Laisse-moi le temps de reprendre mon souffle »

« Je vais dormir au rez-de-chaussée, jte laisse à ton bricolage »

Elle s'en va, je me mets alors à trembler de tout mon corps, j'ai froid, je suis en sueur, je suis épuisé, j'ai besoin de réconfort, je ne sais pas quoi faire... Quand il me vient une idée.

« Jarvis ? »

« Oui monsieur ? »

« Trouve le numéro du captain Rogers et appelle-le maintenant »

Au bout de 20 secondes mon téléphone se met à sonner, allez décroche, décroche, jt'en supplie décroche ... au bout de 5 bips je laisse tomber...

Je décide tout de même de laisser un message vocal : « Rogers, c'est Tony, je sais que c'est un peu gonflé de vous appeler en plein milieu de la nuit, surtout pour que vous m'entendiez me plaindre, mais j'ai besoin de vous... ce que je veux dire c'est que je ne vais pas bien et je ne sais pas quoi faire alors... enfin rappelez-moi quand vous pouvez... »

Je raccroche, quelques larmes coules, et il manquait plus que ça... je suis pitoyable...

Le lendemain dans mon labo ...

La sonnerie retentit, je regarde l'écran de surveillance, je ne le sens pas du tout...

« On est en mode visiteur ? J'avais demandé le mode verrouillage, la sécurité absolue Jarvis, j'ai menacé un terroriste, qui c'est ça ? »

« Pas l'impossible, nul n'est tenu monsieur, surtout quand vous donnez votre adresse à la télévision »

Je me précipite hors du bureau, enfile une armure et vais voir à qui j'ai affaire

« Pas plus près » C'est une femme, qui me dit vaguement quelque chose « Vous n'êtes pas le mandarin n'est-ce-pas ? »

« Vous ne vous souvenez pas, mais ça ne m'étonne pas »

« Ne vous vexé pas, je ne sais même plus ce que j'ai mangé ce matin »

« Gaufre sans gluten monsieur »

« Ah ça me revient »

« Ecoutez, il faut que je vous parle seul à seul quelque part, ailleurs d'urgence »

« Autrefois j'aurais surement sauté sur l'occasion mais désormais je suis en couple... »

J'ai parlé un peu trop vite, deux gros sacs venus du haut de l'escalier étaient à deux doigts de s'écraser sur moi

« Avec elle »

« Tony, on a de la visite ? »

Pepper qui parle depuis la chambre, j'enlève mon armure

« Oui c'est Maya, une vieille amie botaniste que je connaissais à peine »

Je m'approche de notre invité, intru comme vous voulez et murmure :

« Ne me dite pas qu'il y a un gamin de 12 ans qui attends et que je suis son père »

« Il a 13 ans. Nan j'ai besoin d'un coup de main »

« Pourquoi-faire ? »

« Parce qu'après ce que vous avez dit je crains fort que vous ne teniez pas une semaine »

« Je survivrais »

« Navré comme Happy est à l'hôpital je ne savais pas qu'on devait recevoir d'ancienne petites amies » dit Pepper en se rapprochant

« Nan rien à voir, pas du tout, c'était vraiment que pour un soir »

« Jte reconnais bien là pas vrai » dit Pepper, puis elle ajoute « vous avez échappez à une vie de souffrance. Elle me regarde droit dans les yeux et déclare : « Nous quittons cet endroit »

« Quoi ?! on n'en a déjà parlé, certainement pas ! »

« Certainement ! »

« Chérie c'est une très mauvaise idée, je ne peux pas te protéger à l'extérieur »

Le ton monte d'un cran, maya nous coupe en pointant du doigt le lapin géant que j'ai offert à Pepper et demande si c'est normal. Agacé je réponds fermement :

« Oui ça aussi c'est normal ! c'est seulement un lapin géant où est le pro... »

Je ne finis pas ma phrase, la sonnerie de mon téléphone résonne, je décroche

« Qui-est-ce ? »

Maya m'interrompt encore, pour nous dire en montrant les caméras de surveillance :

« Est-ce qu'il faut se méfier de ça ? »

« Allo, Tony, c'est Rog.. »

Oubliez tout ce que vous pensiez savoirWhere stories live. Discover now