Histoires Fantastiques

Une popularité effrayant (partie 2) [fin]

Dix jour après cet incident, nous ne nous sommes plus reparlés, mais je sentais son regard sur moi. Un jour il était absent mais personne ne semblait le remarquer, ce qui était assez étrange, un élève absent sur longue durée, c'était rare et ça se remarquait. Un soir je marchais vers la sortie du lycée et je vis une sorte d'hôtel en l'honneur d'un défunt d'il y a apparemment 5ans, puis je vis ce visage, ce visage si familier, il ressemblait à celui de Yanis, ça ne pouvait qu'être une coïncidence , ou peut-être qu'ils avaient un lien de sang ?Malgré ça je me posais de nombreuse question, et elles ne me rassuraient en rien, j'étais effrayée, stressée, terrorisée et terrifiée.

Je préférai oublier ça pour la journée et continuai mon chemin, jusqu'à ce que j'ouvris ma boîte aux lettres, j'entendis une voix qui m'avertissait d'un danger, je ne sais pas quel était ce danger mais j'en avais des sueurs froides, lorsque je me retournais je ne vis rien ni personne, ce qui ne me rassurait pas, et me rendait encore plus nerveuse, je rentra chez moi et préféra oublier tout ça. Le lendemain, je me rendis compte que j'avais oublié d'ouvrir la lettre que j'avais reçu, lorsque je décidai de l'ouvrir je vis que c'était une lettre du lycée, il est très rare de recevoir des lettres du lycée, je l'ouvris finalement et la lu : « Mademoiselle Anaïs Tarco, nous vous convoquons le samedi 30 Mars au cimetière près du parc, pour honorer la mémoire de Yanis Tatar mort à la suite d'un incendie, il y a 5 ans. Monsieur Valenski, le proviseur »,je lâchai la lettre et la laissa tomber sur le sol, je me laissai tomber aussi par terre et me mis à pleurer à chaude larmes, un de mes amis à qui j'ai brisé le cœur n'était autre qu'un défunt ?« Impossible ! Les fantômes n'existent pas » c'est ce que j'avais pensé, mais très vite des événements étranges ont commencé à se produire : une chaise qui se déplace seule, des objets qui disparaissent, des objets qui n'étaient plus à leur place, de parfaits inconnus qui venaient me voir dans la rue pour me dire qu'ils m'aimaient, d'autres qui me parlaient de Yanis et ainsi de suite, je devenais complètement folle, je ne dormais plus, ne mangeais plus, ne buvais plus et ne sortais plus. Peu à peu je ne voyais que lui partout, sur toutes sortes d'objets, comme un miroir,mon écran de téléphone, les vitres de mes fenêtres, parfois j'entendais même sa voix, mes amis venaient me voir pour me faire sortir mais sans succès, certains ont abandonné d'autres continuaient d'essayer.

Une de mes amie,Rose, décidait d'appeler un médecin pour m'aider et trouver une solution. Aux bout de deux mois il réussi à me faire parler,lorsque je réussi enfin à ouvrir la bouche je n'ai pas pu m'arrêter et j'ai tout déballer d'un coup, il me regardait et prenait parfois des notes, ceci dura plusieurs jour jusqu'à ce qu'il me dise que j'avais un début de schizophrénie simple et qu'elle risquait de dévier vers la schizophrénie paranoïde, ceci ne me rassurait pas beaucoup, tout cela avait l'air tellement vrai, je lui expliquais que ça avait commencé bien avant que je ne découvre qu'il était mort mais il ne m'a pas cru et me dit que c'est ce que je pensais, que j'avais dû voir inconsciemment le portrait de Yanis et en tomber amoureuse, il m'a dit que les filles de mon âge cherchaient souvent l'amour et voulaient absolument être amoureuse, je savais déjà tout cela et je pensais que je n'étais pas comme ça mais je devais me tromper. Plus tard j'ai été hospitalisée, mais les incidents,les images continuaient d'apparaître, peu à peu je me mis à entendre la voix de Yanis et je me mis doucement à croire aux propos du médecin, je me croyais folle pour de bon, j'avais peur et n'en pouvais plus, j'étais terrorisée et effrayée.

Je finis par craquer, je n'en pouvais plus, j'avais beaucoup trop peur, je vivais constamment dans l'effroi et la terreur, je saisi doucement une paire de ciseaux, l'ouvrit, m'apprêtant à la refermer sur ma gorge, à ce moment un médecin entra avec mon amie Rose,malheureusement ils arrivèrent trop tard, beaucoup trop tard, je les entendais crier mon nom, Rose pleurait une expression d'épouvante sur le visage, mais il était maintenant trop tard, je souriais et voyais une fontaine de sang sortir de mon cou, pour s'étaler et ainsi former une marre de sang sur le sol et tâcher les murs, je fermais les yeux en souriant, apaisée et heureuse d'enfin quitter ce monde dont j'avais peur.

FIN

Atika