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Je t'aime et j'ai tout gâché. En fait, je ne saurais pas dire si je t'aime ou si je t'aimais d'ailleurs, mais une chose est sûre : je t'ai aimé. Je gâche toujours tout quand on y pense bien, ma relation avec ma famille, mes études, et maintenant toi. La seule personne qui savait réellement me donner le sourire, la seule personne que j'aie jamais aimé. Certains disent, que tu n'as absolument plus de sentiments pour moi, ce qui me met dans une tristesse incomparable, et d'autres disent que tu ne me lâche pas du regard quand je suis là, ce qui me donne une lueur d'espoir, mais vaine au final, puisque plus jamais je ne pourrai te récupérer après tout ce dont je t'ai fait souffrir. Je suis tellement navrée de t'avoir fait endurer tout cela, tu ne le mérites pas, tu es une personne formidable, pleine de qualités magnifiques, mais aussi de parfaits défauts qui te font devenir réel. Au moins je suis sûre que tu n'es pas le fruit de mon imagination, puisque la douleur dans mon cœur est bien là, bien présente, je la ressens, et je sais qu'elle ne partira pas. Tu la sens toi aussi ? Ou suis-je suis la seule à en souffrir ? Je pense que la deuxième proposition est la bonne, car ça a dû être une délivrance pour toi de te séparer de moi, un passage vers un monde plus lumineux, plus sain, plus doux, plus libre ! Tu peux me briser autant que tu le désires, fais-le je t'en supplie, au moins je sais que tu es toujours là, malgré que ce soit dans la douleur incurable que je subis... Brise-moi le plus possible, un simple regard vers moi suffit, plein de mépris ou de haine si tu le peux. Brise-moi en te rapprochant de d'autres, sois heureux avec elles, sois souriant, ris, pleure de bonheur à t'en tordre les boyaux. Brise-moi comme je t'ai brisé. Je t'en supplie, moi je le mérite. Maintenant que je pleure en écrivant ce texte, je sais que finalement, je t'aime, et tu me manques comme jamais personne ne m'a manqué. Tu es le seul qui puisse me faire remonter la pente, or je te la fais redescendre si tu m'aides. Alors, ne m'aide pas, ça je ne le mérite pas. Je veux écrire des lignes et encore des lignes sur toi, mais je sais que tu ne les liras pas, tu n'en prendras jamais la peine, et tu n'as aucun intérêt à le faire, mais si tu le fais tu me trouveras pitoyable, à m'acharner sur mon sort comme je le fais. Ou alors si, lis-le et fais moi me sentir pitoyable, par ce que je le suis, à t'avoir gâché comme je l'ai fait. Je le sais et je le sens que je ne suis rien sans toi, tu es quelqu'un de pur, de blanc et d'innocent que j'ai fait devenir gris pas ma noirceur, par mon manque de maturité qui m'a fait te perdre, qui m'a aussi simplement fait courir à ma perte. Ignore-moi comme je t'ai ignoré, haie-moi comme je t'aime, fuis-moi comme je te suis, repousse-moi comme je te supplie. J'essaie de te prouver que je peux me reconstruire avec un autre, mais c'est impossible, puisque tu n'es pas comme les autres, non, les autres ne sont pas comme toi. Toi, tu y arrives tellement bien... Tu es une personne à part, une personne que j'ai mise à part dans mon cœur. Tu as ta place privilégiée. Tu le vois ce trône ? C'est le tien. Installe-toi et débute ton règne au fin fond de mon âme, de mon être, fais-en ce que tu désires, détruis-le si tu en as envie, c'est TON domaine. Après tout, un roi fait ce qu'il veut de son royaume.

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