Chapitre 2

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Le capitaine m'expliqua que son « navire » était amarré et que par conséquent l'équipage était sorti dehors « profiter de leur temps libre ».

« Et toi pourquoi t'es resté ?
- Ça ne te regarde pas.  me coupa-t-il tranchant
Soit. Tu peux au moins me dire où tu m'as trouvée ?
- Au milieu de l'océan.
- Précisément ? »

J'haussais un sourcil. Il me donna la l'attitude et la longitude avec un sourire aux lèvres car il savait pertinemment que ça ne voulait rien dire representativement. Je ne relevais pas et me regarda amusé face à sa pseudo victoire.

« Pourquoi t'étais à l'eau ?
- Ça ne te regarde pas. Lui répondis-je pour reprendre sa phrase et non pas que ça me gênait de lui en parler
- Ok alors tu descends mais avant je veux cent millions de berrys.
- QUOI ?! Pourquoi ?!
- Parce que je t'ai sauvée. »

C'était donc tout ce que ma vie valait ? J'étais outrée. Apercevant mon indignation, il souria.

« C'est le prix, gamine.
- Comment ça gamine ? Et puis quoi encore ?!
- Tu peux arrêter de te plaindre pendant 5 min et me remercier ? »

Il se foutait clairement de moi mais quelque chose en moi me disait qu'il était sérieux.

« Je n'ai pas cet argent mais je te remercie quand même d'avoir sauvé ma vie. Bon c'est par où la sortie ? »

Il ria franchement et se leva de son bureau. Il vint s'approcher de moi. Il était à présent à 30 cm de moi et au vu de sa taille il me dominait complètement. Il se pencha légèrement pour se mettre à ma hauteur et me menaça les yeux dans les yeux.

« Tu ne vas nulle part tant que je n'ai pas mon argent »

La situation était malaisante et je ne pus m'empêcher de rougir légèrement.

« Je te répète que je n'ai pas cet argent.
- Pas grave tu pourras faire le ménage ou d'autres choses. Dit-il insouciant et ne voyant aucun problème
- Merci pour la proposition mais moi j'ai une vie ok ? Je vais pas m'embarquer dans un bateau pirate. »

Il souria d'un sourire sadique me dévoilant ses dents blanches.

« Je crois que tu ne saisis pas le fait que tu n'as pas le choix. »

J'avais envie de me barrer en courant. Littéralement j'avais envie de le pousser et courir le plus vite possible. Mais je savais que si je faisais ça la suite n'allait pas être bonne pour moi connaissant sa réputation. Le chirurgien de la mort avait une prime de 440 millions de Berrys et je connaissais par les journaux son sadisme.

Il se rapprocha encore et plaqua sa main juste à côté de ma tête. Je rougissais furieusement cette fois. Cette proximité me mettait de plus en plus mal à l'aise et je dois avouer que la dernière fois qu'un homme ai été proche comme ça avec moi commence à dater.

Il remarqua mon malaise mais il ne semblait pas gêné et semblait au contraire amusé par l'effet qu'il me faisait. Il fallait avouer que je n'avais qu'une envie : l'embrasser tout en jouant avec ses cheveux si noirs.

Il remarqua que mes pensées divaguaient et repris.
« Je te laisse le choix. Soit tu veux bien me rembourser de peu importe quelle manière, soit on s'embrouille et je te pourris le restant de tes jours dans ce sous-marin. Dans tous les cas, tu es ma prisonnière. »

Il vint me susurrer sa dernière phrase à l'oreille. Il la prononça d'une manière tellement sexy que j'avais perdu ma contenance. Pendant que je cherchais, je sentis un grand coup à la tête et m'effondrai.

~~~

Je me réveillais doucement dans le même endroit que la première fois. Je commençais vraiment à croire que je revivais le même cauchemar indéfiniment. La différence cette fois était que de la lumière parvenait de la pièce en enfilade. Je n'avais même pas remarqué cette pièce à cause de la pénombre. Je m'y dirigeais et en ouvrant la porte je tombais sur le cabinet du chirurgien de la mort.

C'est une blague, pensais-je. Il m'aperçu mais ne dit rien. Je m'assis en face de lui devant son bureau.

« Écoute Law je suis vraiment reconnaissante du fait que tu m'ai sauvée mais je n'ai pas la somme que tu me demandes. Je suis juste une journaliste d'une petite ville qui essaie de gagner sa vie pour avoir de quoi se nourrir à la fin du mois. Je n'ai pas une telle somme, tu comprends ? »

J'avais parlé avec mon cœur mais lui n'en avait pas.

« Oui je comprends mais c'est la vie.
Je soufflais.
- Pourquoi t'as besoin de cet argent ? Je suis sure que braquer une banque serai plus rapide pour toi alors me fait pas croire que c'est l'argent qui te motive à me garder ici ! »

Il releva enfin le nez et me regarda durement.

« En effet, j'ai une autre raison mais il s'agit toujours d'argent.
- Je t'écoute. Le poussais-je à continuer
- J'ai besoin d'une femme. »

Mes yeux sortaient de leurs orbites. Et ma seule réaction fut celle de rire.

« C'est une blague ?
- Non. Me répondait-il toujours durement
- Sur tout la terre il a fallu que tu me choisisses moi ? Et en plus je ne t'aime pas ! Et toi non plus tu ne fais que de te moquer de moi depuis le début ! »

Il se leva pour s'appuyer contre le bureau de mon côté. Il essayait de cacher un petit sourire en coin mais je le vis tout de même.

« Qu'est ce que tu attends réellement de moi Trafalgar Law ?
- Perspicace en plus.
- Merci de m'avoir prise pour une conne.
- J'ai besoin d'une femme parce que j'ai besoin d'argent.
- De mieux en mieux ! Maintenant je vais être vendue en prostituée ! »

Il me regarda de travers pour l'avoir interrompu mais je m'en fichais.

« Dans deux mois de déroulera une soirée que je ne peux louper avec les grandes têtes du Gouverment Mondial. J'ai besoin d'une partenaire de danse en apparence mais qui en douce volera pour moi des informations dont j'ai besoin. Je dois rester à la vue de mes ennemis et mon équipage est connu donc impossible de faire ça discrètement. J'ai besoin de quelqu'un d'inconnu et loyal.
- Alors si je résume tu me demandes de t'aider à voler le Gouvernement et en plus espérer ne pas me faire tuer quant j'aurai échoué ?
- Désolée mais tu t'es trompé de personne car très clairement je ne suis pas la bonne personne pour t'aider à faire quelque chose d'aussi audacieux.
- Je sais que pour l'instant tu ferais tout foirer mais je vais t'entraîner. Y a une question que je me pose : pourquoi moi ?
- C'est simple. T'as eu le malheur de te noyer devant moi. D'ailleurs c'est quoi ton fruit du démon ?
- Je n'en ai pas. Sur ce, je retourne dans ma chambre me reposer et essayer de trouver un moyen de m'échapper. »

Je claquais la porte derrière moi et me jetais sur le lit double. Je fixais le plafond tandis que mon cerveau tournait à la vitesse d'une roue de moulin. Finalement, je m'endormais en ayant aucune idée de l'heure qu'il était.

Nouvelle HeartWhere stories live. Discover now