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Le caoutchouc des pneus glissait sur le goudron de la route. Nina en passagère, nous étions en train de prendre le chemin vers la résidence. D'après elle je n'avais qu'à sortir mon numéro de charme. Moi, j'en étais pas totalement sur. Oui, Luna était peut-être amoureuse, mais elle avait aussi sa fierté et son caractère. Elle n'est pas du genre à retomber dans les bras d'un mec rien que pour une Je t'aime.

Les roues grincent sur le gravier blanc. Nina m'a dit que j'avais une heure pour me préparer, savoir quoi dire, quoi faire et si je voulais lui acheter quelque chose.
Après l'avoir déposé, je suis directement repartis.

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Comme prévu, j'avais attendu une heure pour revenir. J'avais eu le droit à un encouragement de la part de Nina, puis je me suis dirigé vers la porte. J'avais eu le temps d'aller choisir un bouquet, afin de ne pas arriver les mains vide.

Ayant encore les clés, j'entre et pénètre dans le hall

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Ayant encore les clés, j'entre et pénètre dans le hall. Je sais qu'elle allait m'entendre.
Quelques secondes après, j'entends ses talons claquer sur le carrelage parfaitement ciré.
Elle entre dans la pièce.
Contrairement à moi, elle est restée coquette. Une belle queue lisse laissant deux petites mèches s'échapper, dégageait son visage. Une paire d'escarpins noir et une très jolie tenue.

À côté de moi c'était carrément une princesse

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À côté de moi c'était carrément une princesse.
De mon côté, malgré le fait que j'avais fait un effort pour ma tenue, une barbe non entretenue d'une semaine dessinait mon visage.

Voyant, que j'étais là, elle s'avance un peu plus. Puis s'arrête à 3 mètres de moi.

« Ai-je le droit de voir ma femme ? » dis-je le bouquet à la main.
« À ben c'est maintenant que tu réapparaît toi ? » dit-elle les bras croisés sur sa poitrine.

Elle roule des yeux et s'apprête à prendre son téléphone, posé sur la petite table juste au milieu de la pièce.
En fait ce n'était pas pour moi qu'elle était venue, mais pour son portable.

« Je peux te parler s'il te plaît ? » dis-je encore avec espoir.
« Non »

Elle s'était retourné, mais je pu sentir que quelques larmes humidifiaient son magnifique visage.

« Alors, est-ce que tu peux te retourner ? »
« Pourquoi ? » dit-elle en se tournant vers moi.
« Pour pouvoir te voir » dis-je en la regardant rêveur.

Elle essuie l'eau qui coulait sur sa peau.

« Pourquoi t'es revenu ici Matteo ? »

Ça faisait si longtemps que je ne l'avais pas entendu prononcé mon prénom. Que même cette phrase me faisait sourire venant d'elle.

« Parce que je voulais récupérer ma femme »

Elle ne répond rien. Ses bras toujours croisés, elle me regardait essayant peut-être de voir si j'étais sérieux.

« J'ai retrouvé ça » dis-je en cherchant quelque chose dans ma poche.

J'en sors une bague ornée de cristaux d'argent, que je lui avait offert juste avant notre mariage.
Je lui fais voir et lui glisse au doigt avant qu'elle n'enlève sa main toujours très retissante. Mais en lui mettant le bijoux, j'avais pu me rapprocher d'elle.
Je met le bouquet dans le vase posé sur la table juste à côté de nous, et lui fait face.

J'approche ma main de son visage. Elle ne bouge pas.
Je replace délicatement sa mèche derrière son oreille, en la dévorant du regard.
Elle est magnifique.

« Luna.. »

Petit à petit son beau vert s'estompe pour laisser place à de belles gouttes cristallines. Elle laisse légèrement sa tête tomber sur mon torse, et je passe mes mains sur son dos.

« Je t'aime Luna » dis-je au creux de son cou.
« Et je te promet que c'est pas moi qui l'ai embrassé cette fille »

Je me détache et prends son menton entre mes doigts.

« Je pourrais pas te faire ça »

Elle secoue légèrement la tête positivement.

« Et je suis très très amoureux de toi » dis-je le sourire aux lèvres.

Ses lèvres s'étirent, amusée et elle essuie ses larmes.

« Tu me pardonne ? »
« Je pense que j'ai pas grand chose à te pardonner, finalement » dit-elle en me regardant.
« Si, t'avoir fait pleurer »
« Je te pardonne alors »

Je m'approche encore plus d'elle, ses yeux s'ancrent dans les miens.

« Je t'aime Madame Balsano » dis-je avant de poser mes lèvres sur les siennes.

« Papa ! »

Cette fille...2Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu