I thought it was a dream

Chapter 1

     L'avion allait bientôt décoller. A partir du moment où j'avais posé les pieds dans cet aéroport, j'avais cette saleté de manière de regarder toutes les deux minutes ma montre. Une montre qui d'ailleurs m'avais coûté la peau des fesses. Mais elle en valait la peine. Ma montre indiquait pile 5:45.
- Tu es prête ma chérie, me demanda ma mère, un regard un peu triste mais également fière.
     Depuis mes quinze ans, je rêvais d'aller à Londres. J'en parlais tout le temps, j'étais passionnée. Mes parents l'ont bien évidemment deviné et ont depuis économiser pour me faire une surprise à mes dix-sept ans. " Oui." Répondis-je en soufflant. Je stressais. Énormément. C'était la première fois que j'allais prendre l'avion seule. Mes parents avaient tout organiser alors que je voulais le faire moi même à partir de mes dix-huit ans.
A partir de mes seize ans, j'étais en apprentissage pour avoir un CFC  de laborantine. A la fin du mois de juin, mes parents et moi-même sommes allés parler à mon patron et lui avons expliquer nos raisons qui disaient pourquoi je devais arrêter mon apprentissage. La raison était : " Ma fille veut faire des études en anglais soit il est mieux d'apprendre une langue sur place que dans des livres." Ma mère avait dit ça et mon patron resta bouche bée. Jamais je n'avais entendu ma mère parler ainsi. A la fin de cette réunion, j'ai pris mes affaires. Une semaine après, je commençais à préparer mes valises pour Londres.
- Tu n'oublies pas, dit ma mère, tu nous appelles quand tu arrives.
- Oui, ne t'inquiète pas, répondis-je en souriant.
     Elle mis ses mains aux extrémités de mes épaules, et, instinctivement, je mis mes mains dessus, comme pour la rassurer. J'avais ensuite regardé mon père. Lui aussi avait l'air fière de moi. Je ne voyait pas pourquoi : ce n'était qu'un voyage. " Ne dragues pas trop." dit mon timbré de frère, mais que j'aime quand même. Je lui lanssait un regard de la mort et il vint me faire un câlin. Nous n'avions pas prévu quand je reviendrai. Mes parents m'ont dit que je viendrai si se sera trop dur ou si je n'aimerai pas. Aucune chance que je n'aime pas. Depuis deux ans que j'y pense, hors de question de partir peu de temps après. Un de mes rêves allait se réaliser. Je n'y croyais pas.
- Tu fais bien attention à trouver ton amie, me conseilla mon père.
     Cette amie, je l'ai rencontrée sur internet, et nous nous sommes vues plusieurs fois depuis l'été de 2018. Elle n'a pas pu venir à Genève, donc on se rejoins à Londres. "Promis." Dis-je doucement. Je repartit finalement en leur faisant un adieu de la main.
     Ils allaient me manquer. Même mon frère.

5:54
" Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs bienvenue à bord de notre avion, nous partirons dans quelques minutes pour Londres. Veuillez attacher votre ceinture jusqu'à ce que la lumière verte au dessus de vous soit allumée. Merci, bon voyage." C'était environ ce que l'hôtesse de l'air avait dit. Je ne m'en souviens plus. Je stressait à nouveau. Cette fois-ci j'avais peur que l'avion ne se crache. Que tout le monde meurt. J'avais vu beaucoup trop de films, rien de cela n'arrivera, me rassuré-je.
Une fois rassurée, ma respiration sure et a bon rithme, mes yeux s'était fermés, tous seuls, beaucoup trop lourd pour moi.
Un bruit de chariot à mes côtés m'avait doucement réveillée. C'était la nourriture. Et, compliquée comme j'étais, je savais que je n'allais pas aimer. Mais j'avais faim, et la faim pris le dessus sur ce que j'aimais ou non.
- Vous voulez quelque chose, me demanda l'homme qui servait.
Ses yeux bleus avait directement attiré mon attention. Jamais je n'avais vu d'yeux pareils. Ils ressemblaient à l'océan. Ils vous emmènent loin. Je repris le contrôle de moi même le plus vite possible.
J'observais ce qu'il y avait dans ce fameux chariot. Tien, des chocolats. " Ces chocolats là, s'il vous plaît." Il pris le sachet en main et me le tendit. " 1 euro s'il vous plaît." Je lui tendit à mon tour ma main avec l'argent à l'intérieur. Il pris l'argent en me faisant un sourire. Puis mes yeux se refermèrent à nouveau, au moment même où le dernier morceau de chocolat fondu dans ma bouche.
Ce n'était pas bon cette sucrerie. Un de mes amis d'enfance m'avait dit que lorsqu'on prenait l'avion, à partir d'une certaines altitude, nos papilles gustatives perdaient leur efficacité et plus rien ne nous semblait bon. Il m'avait dit quelque chose du genre. Je ne sais plus. C'était il y a longtemps.
"Mesdames, Messieurs, nous allons atterrir, veuillez attacher votre ceinture jusqu'à la fin de l'atterrissage." C'était cette fois-ci un homme qui parlait. Je fit ce qu'il dit. Mieux valait être prudente.
L'atterrissage terminer, tout le monde applaudit et repartit comme il était venu. Je pris ma valise et descendit de l'avion en admirant la vue. J'étais heureuse.
- Neya !?
Je reconnu cette voix. Mais je n'arrivais pas à me mettre de visage qui allait avec ce son. Le temps que je me retourne un jeune homme apparut devant moi. Je reconnu également ses cheveux. Je les touchait souvant étant plus jeune.
-On se connaît, demandé-je sans reconnaître, malgré tout la personne en face de moi.
Il sourit et eu un fou rire. Ce rire que j'aimais tellement. " Jin ?" Dis-je encore plus heureuse.
- Voila, dit-il en me prenant dans ses bras.
La dernière fois que je l'avais vu c'était à notre remise du diplôme, quand on avait 15 ans. Je ne l'avais plus jamais revu depuis.
- Pourquoi tu es là? Demandé-je
     Il sourit à nouveau. Il m'avait énormément manqué. Et il avait changé. " Tu te souviens que je voulais devenir pilote ?" Me demanda-t-il. Je n'oublierai jamais ça. C'était le seul de notre classe qui rêvait de faire ça.
- Oui, tu étais fous des avions, dis-je en me rappelant de bon souvenirs.
     Il m'observa longuement. Je devais comprendre quelque chose. Une idée me vint. " Tu étais le pilote de cet avion!" Dis-je heureuse. Il avait réussit son rêve. J'étais tellement contente pour lui.
     J'étais assise depuis un certain moment sur un banc, attendant mon amie. Soudainement, comme si un chemin se créait entre elle et moi, tout le monde la laissait passer pour qu'elle vienne jusqu'à moi. Quelle était belle. Métisse avec des rajouts, de longues tresses descendaient tout en bas de son dos. C'était ma meilleure amie.

9:46
     J'observais le Tower Bridge de ma place. Je buvais un chocolat froid. J'aimais tellement cette boisson. J'en pris la dernière gorgée tout en savourant le plus possible le chocolat. Que c'était bon. En posant mon verre, je sentis un petit air qui me raffraichit. J'étais bien. A partir du moment où je m'étais séparée de mes parents et mon frère, j'étais autonome. Ou quelque chose comme ça. J'étais libre et j'allais connaître la vie d'une jeune femme adulte et responsable. La maison sera libre dans quelques minutes. Avec Lia, ma meilleure amie, nous prendrons les clefs, la ou le propriétaire nous a dit où elles seraient. Une cachette que même moi je n'aurai jamais trouvée. Sur une branche d'arbre, la branche la plus feuillue du géant vert. Juste au bout afin qu'il soit asserbas. Arrivés la bas, nous déposeront nos affaires et commenceront à ranger. Puis nous auront à faire quelques courses. J'avais tout organisé à l'avance ? Et bien oui, j'avais la liste des choses à faire entre mes mains.
- Tu as quoi dans tes mains, me demanda Lia la bouche pleine de gâteau au chocolat.
     Je lui tendit la feuille et pris un morceau de gateau dans ma bouche. J'étais amoureuse du chocolat. Mais ce n'étais pas une obsession. Je savais m'en passer. Mais j'en profitai. C'était très dur pour moi de prendre du poids. J'essayais, en vain, depuis mes 14 ans. Quand une fille de mon école s'est moquée de moi. Depuis, j'étais complexée. Mais, grâce à Lia, je ne le suit  plus. Autant vous dire que c'était affreux. " T'as organisé tout ça ?" Elle avait une tête étonnée, comme si c'était une chose incroyable. Or se n'étaient que de simples choses à faire. "Oui, pourquoi ?" Demandé-je en souriant. Je pris le dernier bout de gâteau dans mes mais en faisant un regard appuier à Lia afin de lui demander si elle le voulait.
- Non merci, je vais prendre du poids sinon.
     Elle dit cela tout en agitant sa main, comme si elle était agacée. Mais non. Je la connais. C'est une manie qu'elle a. " Je dis ça parce que je ne te croyait pas si organisée que ça." Elle me tendit la feuille et attrapa sur le moment mon bout de chocolat. Elle le coupa le mieux possible au milieu mais garda le plus gros pour elle. " Merci." Dis-je en la dévisageant. J'avais tord. Elle voulais le gâteau et elle savait que je savourais le mieux possible le dernier bout de chocolat. Elle ravala son bout de gâteau et m'observa de ses beaux yeux.
- Mais je t'en pris, dit-elle avec sarcasme.
     Je jetais un coup d'œil à ma montre. 9:58. La maison sera libre à 10:00. Nous pouvions partir. " C'est l'heure mademoiselle" dis-je en l'observant. C'était à elle de payer. La dernière fois qu'on s'est vues, j'avais payé. Lia roula les yeux au ciel sans le cacher. Elle sortit son porte-feuille et paya le tout. Ce n'était pas cher. Quelle chance elle a. La dernière fois, j'ai du payer le triple. Mademoiselle Lia voulait sa revanche. Elle sortit son porte monnaie en me souriant. Je l'aime cette fille.

10:06
Nous voilà devant la maison. Elle est plus grande que ce que je pensait. Je plonge directement mes yeux sur l'arbre. Celui qui cache les clefs. Il est au milieu du jardin à notre droite. La porte est juste en face de nous, à quelques pas. J'observe Lia. Elle a comprit le message. Je vais chercher la clef et elle va déjà vers l'entrée. Le propriétaire a dit que la clef était suspendue sur la branche la plus feuillue. Ce qui compliquera la chose. Mais elle se trouvais au bout d'une de ces fameuses branches. Le soleil me vint en aide. Il éclaira la clef qui me tapa dans l'œil et m'éblouit. La voilà. À quelques pas de moi. Je la pris en main, toute excitée, et m'empressa de rejoindre Lia qui m'attendait. Elle était sur son portable. Je me dirigeait vers elle en faisant tourner les clefs autour de mon index. J'ouvri la porte "Lia, voici la maison où on va vivre." À 16 ans j'allais avoir une maison. Pas la mienne certes, mais pour moi, elle l'était.
     La maison n'était pas grande certes, mais c'était largement assez pour nous deux. Nous aurons ainsi moins de ménage à faire. Je pris ma valise et montais dans les chambres. Lia me suivait de pas loin. Elle n'aura pas la meilleure chambre. Je repris mon souffle une fois arrivée en haut des marches. Je vis Lia qui avait de la peine à monter. Puis, elle leva les yeux et me lanssa un sourire effrayant. Elle jouait. Elle reprit sa valise avec ses deux mains et monta beaucoup plus vite qu'avant. Une peur amusante monta en moi. Je fis rouler ma valise et partit à droite. Je fit rentrer ma valise avant moi en la faisant passer par devant. Je la tirait maintenant comme un chariot. Pendant un moment, j'eus perdu l'équilibre. Heuresement, la poignée était là et je n'étais pas tombée. Une fois devant, je fermis la porte et la maintenait afin que Lia ne l'ouvre pas. La clef de la porte se trouvait sur la serrure. Je la fermi comme il faut. J'entendis Lia partir. J'observais par la serrure. Elle allait vers l'autre chambre. J'ouvris la porte. Avais-je la grande chambre ? J'entendis Lia hurler. "Neya je te hais!" Voilà la réponse que j'attendais.

Hey hey!
Voilà le premier chapitre, j'ai pris énormément de temps à l'écrire. J'espère que le prochain viendra plus vite. Vous avez aimé ?

A bientôt <3