Two & You

Un dîner

Après notre baiser, je l'ai embrassé chastement sur les lèvres. Elle s'est mise à sourire, timidement. Elle a ensuite descendu ses mains sur mon torse. Mon dos était couvert de frissons très agréable. Je la fixai. Je la fixai comme si elle était la plus belle chose que la terre possède. Elle l'était ce soir là, elle l'est toujours. Elle est la plus belle chose que j'ai pu voir au monde. Ses mains étaient descendu jusqu'en bas de mon t-shirt. Elle l'avait agrippé lentement avant de le tirer doucement. Elle mordait à nouveau sa lèvre, ce qui me laissait pas indifférent.

Torse nu devant ses yeux bleus, mon corps ne répondait plus. J'avais passé mes mains dans ses cheveux blonds, dégageant son visage. Ses lèvres étaient légèrement rougies dû à notre fameux premier baiser. Elle était belle ce soir là, elle était tellement belle que je me demande encore comment j'ai pu m'arrêter à un seul baiser.

Je sors de la voiture, secouant ma tête pour m'enlever les magnifiques images de Malicia, qui se jouent dans ma tête. Bordel, elle me rend dingue. Je rentre à la maison, laissant tomber mes clés sur le meuble dans l'entrée. Adèle ne doit pas être là car je lui ai donné congé pour le reste de la semaine. Je retire ma veste, ainsi que mes chaussures. Je traîne doucement vers la cuisine pour me servir un verre de vin.

Je me laisse tomber dans le canapé, soufflant de frustration. En ce moment, mon manager, Richard, me harcèle. Il veut absolument que je vienne à Los Angeles maintenant, mais je ne dois pas y retourner avant la fin du mois. Donc non, je ne vais pas y aller maintenant. Je commence à penser sérieusement à changer de manager, Richard est gentil, ce n'est pas le problème. Il est juste un peu trop attiré par l'argent que je peux ramener, je pense. Je n'ai pas besoin de ça, j'ai besoin d'un manager qui sache aussi me laisser de la vie privée. J'arrive un stade où je commence sérieusement à vouloir me poser, à vouloir construire ma vie privée. Encore plus depuis que Malicia en fait partie.

Mon téléphone vibre doucement m'indiquant que j'ai un message. Je prie intérieurement pour que ce ne soit pas Richard. Je souris quand je vois le nom de Louise s'afficher sur l'écran. Louise et moi sommes restés en contact malgré les chemins différents que nous avons pris il y a quelque mois. Parfois, elle me rend quelques services, comme la dernière fois pour avoir maquillé Malicia et l'avoir coiffé.

Je souris en lisant son message. Et bien, il était temps pour elle qu'elle se trouve quelqu'un. Je suis heureux de savoir que mon amie est enfin épanouie dans une relation stable. Je lui réponds avec plaisir en lui souhaitant bonheur. Je lui dis également qu'elle me manque avant d'envoyer le message, et de poser le téléphone à côté de moi.

Sans contrôler quoi que ce soit, je me remémore la soirée de la semaine dernière avec Malicia. Après qu'elle est retiré mon t-shirt, elle m'a poussé du matelas en riant nerveusement. Elle s'était remise à genou sur le matelas contenant des draps tachés de peinture. J'avais repris mon pinceau, et je m'étais remis à peindre la magnifique œuvre d'art qui se trouvait devant moi.

Je ne sais pas pourquoi ce soir là, elle m'a enlevé mon t-shirt mais je sais une chose c'est que j'étais terriblement pris dans une tension intense et enivrante. Je voulais poser mes lèvres sur chaque parcelles de sa peau. Mon dieu, sa peau, ce soir là, elle sentait le lait à la framboise, c'était divin. Quand je lui jetais des coups d'œil pour continuer mon œuvre, ses joues étaient rougies, et je remarquais les suçons que je lui avais fait. Elle était belle, elle était enivrante ce soir là, elle était tout ce que je désirais, elle était mon œuvre d'art. Ma plus belle œuvre d'art.

Je n'ai pratiquement rien fait de la journée, j'ai juste pensé à elle. J'ai pensé à plusieurs reprises à son corps contre le miens, à ses yeux magnifiques qui me scrutent à chaque fois qu'on se voit. J'ai même dû prendre une douche froide pour me calmer. Il fallait absolument que j'arrête de penser à elle avant l'arrivée de ma nièce.