L'amour d'un voyou

Chapitre 14 Hiei

- C'est bon j'accepte. Me répondis-t-elle, avec une voix passablement énervé. Il semblerait qu'elle se décontracte au final, mais maintenant j'en ai plus rien à foutre. Bizarrement je crois que je commence à ressentir quelque chose pour elle, et ce pari minable avec Yusuké je m'en fou.

Nous grimpions sur la moto et Myou mis ses main sur mes hanches, je souris puis j'attrapais ses bras pour les mettre autour de ma taille. Une fois qu'elle fut bien installée je démarrais la moto .Au même moment, la sonnerie de la fin de la deuxième heure de cours retentit.

Nous avions roulés jusqu'à l'ouest de la ville, une fois arrivé à l'extérieur je m'arrêtait sur une vieille route qui bordait la route centrale.

- Qu'est-ce qu'on fait ici ? Me demanda Myou en descendant de ma bécane.

- C'est pas la peine d'enlever ton casque. Tu passe à l'avant tu va conduire.

- QUOI ?! Tu veux que je conduise ton fichu bolide ? Me cria-t-elle à la figure.

- Oui, tu verra c'est super facile en plus ça va te plaire j'en suis sur.

- OK, mais je sent que tu va le regretter. Répondit-t-elle en passant son regard de ma moto à moi.

Elle monta sur ma moto et je lui donnais les clés, elle démarra puis je montais derrière elle mais j'eus à peine le temps de monter qu'elle partit en trombe. Nous fîmes plusieurs tours avant de s'arrêter.

- Putain, bordel, tu sais conduire en fait ! Ça c'est une nouvelle facette de toi que je ne connaissais pas. Et pourtant tu porte toujours ce nœud dans tes cheveux, on dirait une gamine avec ça.

- Ah bon, mon ruban te déplaît ! Sache que je m'en fiche de ressembler à une gamine, ce ruban appartenait à ma mère elle la toujours porté à la naissance de Drake comme à la mienne et même lorsque papa est parti.

Je fut choqué par ces dernières paroles, son père était comme le miens en fait. On était plus proche que ce que je croyais, je la voyais partir vers la route centrale, je la rejoignis et l'attrapais doucement par le poignet.

- Attend où tu va ? Tu va pas rentrer chez toi à pied rassure moi ? Lui dit-je doucement en la ramenant doucement vers moi. Et sans m'en rendre compte j'avais mes main sur ces hanches, c'est fou comme ces hanches étaient saillantes. Je me demandais si elle mangeait assez, sa peau était douce et en y regardant de plus près elle n'était pas si pale que ça. Ses yeux d'un rouge rubis étaient magnifiques.

J'hésitais à l'embrasser car j'en mourrais d'envie, je me penchait un peu vers elle pensant qu'elle me repousserait mais au lieu de ça, elle combla la distance. Je ne pus retenir un gémissement, je caressait ces lèvres du bout de la langue quémandant l'entrer, je sentais sa main dans mes cheveux, bon dieu;que c'était bon, j'adorai ces mains sur mes épaules et dans mon dos. Au bout d'un moment nous dûmes nous séparer pour reprendre notre souffle.

- Aller, il faudrait qu'on rentre, et t'inquiète pas pour ton frère.La rassurai-je en lui tendant le casque qu'elle avait laissé sur la moto.

- Merci.