Piccola

Prestation

J'étais dans ma loge entrain de méditer comme avant chaque spectacle que je donnais dans ce bar/café. J'avais allumé une bougie parfumée à la fraise et diffusé une musique relaxante. Cela faisait depuis mes 17 ans que je chantais ici. Au début c'était pour m'amuser mais depuis que j'avais commencée mes études pour devenir professeur de musique, la somme d'argent que je gagnais à chaque fin de concert étais devenu une source de revenu très importante, j'en vivais. Il fallait dire que mon salaire avait évoluer jusqu'à atteindre les 1300 dollars par semaine pour à peine 3 représentations par semaine. Étant donné que je vivais en collocation dans un appartement de 30 mètres carrés, le loyer revenait à 200 dollars par semaines à peine et l'eau et l'électricité étaient payés par des aides. Il me restait donc 1 100 dollars pour m'acheter à manger et des vêtements. C'était mon pêché mignon d'aller faire les boutiques le samedi après-midi avec mon amie Joyce.

Après avoir méditer durant une bonne quinzaine de minutes je mit ma tenue de spectacle qui se composait d'un crop trop noir, d'un pantalon d'affaire noir et de talons aiguilles noir. Je me coiffa très simplement, je laissa mes cheveux long et châtains détachés, hormis la frange que j'eus attacher à l'aide de petites barrettes.

Me voici fin prête. Je me regarda quelques instant dans le miroir de ma loge afin d'éliminer la moindre imperfection qui pourrait pointer le bout de son nez mais tout semble parfait.

Je sortis donc de ma loge afin de rejoindre la scène.

Tandis que j'arrivais dans les coulisses ma patronne, Mrs Lane, vint me voir.

Mrs Lane: Tu es charmante ce soir.

Moi: Merci beaucoup.

Mrs: Je suis sûre que tu vas assurer, comme d'habitude.

J'adorais Madame Lane, elle avait pour habitude de venir me donner quelques mots d'encouragements à chaque début de concert. Elle n'était pas la patronne la plus démonstrative du monde mais je savais qu'elle avait confiance en moi et qu'elle me soutiendrai toujours.

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Je lança un coup d'œil à la salle du bar afin de voir si il y avait beaucoup de monde. Comme d'habitude, la salle était plus ou moins pleine, sur 60 places il y en avait 35 d'occupés. Ce n'est pas énorme mais ça me suffisait, de plus j'étais très bien payé. Je ne comprenais même pas pourquoi mon salaire étais aussi élevé. Lorsque je le demandais à ma patronne elle me disait que c'était en raison de ma voix angélique qu'elle n'avait pas envie de se faire voler par un producteur. Elle croyait que me payer autant me ferai rester mais elle n'avait pas compris que je la considérait comme une seconde mère et que je ne la quitterai pour rien au monde.

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Après avoir eu finit de chanter, un tonnerre d'applaudissements eut retentit et je retourna dans ma loge afin de me changer. Je commença par enlever ma tenue de scène pour quelque chose de plus confortable, un pull gris, un jean slim bleu, des baskets basses noir et une veste coupe-vent noir et grise. Je fit une queue de cheval haute et me démaquilla le teint.

Après avoir finit de me changer et avoir dit au revoir à ma patronne, ainsi qu'aux employés du bar, me voici à la sortie de cet établissement. J'attendais mon taxi qui étais censé venir me chercher.

Quand je parle de taxi je parle de ma colocataire qui acceptait de venir me chercher après chacun de mes concerts 3 fois par semaine pour la modique somme de 35 dollars. Si je voulais qu'elle me rende un service il fallait sortir les billets vert. J'acceptais de payer cette somme 3 fois par semaine, je n'ai pas envie qu'un inconnu me ramène chez moi en pleine nuit.

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Au bout de trente minute elle n'était toujours pas arrivé. Je vais devoir rentrer à pieds. On ne peux vraiment compter sur personne...