Douce Amnésie

Depuis le début
                                    

Elle comprenais tres bien de quoi parlait cet affreux bonhomme mais ne voulait pas donner suite.

-Eh bien monsieur comme je le disait tout a lheure a l'auditoire je n'ais plus aucune declaration a faire pour aujourd'hui dit elle d'un voie calme .

-C'est bien ce que je me disait mademoiselle.

Ahhhhh quel sarcasme s'exclama telle apres avoir pris congé des journalistes.

Mais pour qui se prend til dit elle en son fort interieur.

Il lui vint soudain a l'idée quil s'agissait peut etre dun homme de main du maire.

A ce moment la,une sueur froide et un grand frisson s'empara d'elle.

-Tres belle déclaration lilah .Comme toujours tu as fais sensation.

Tout le monde buvait tes paroles....lilah??lilah??.

-Oui...oui pas la peine de crier marc je t'entend parfaitement .

-Je pense que non puisque je parlais tout seul il ny a pas moins d'une minute encore.

-comment ca dit elle sur un ton exasperé.

-quelque chose ne va pas lilah?

-si marc tout va bien.que disais tu donc?

-eh ben que ton discours etait bon,reste a savoir si le grand Mike Fisher le vera aussi d'un bon oeil.

ils se dirigerent a se moment la plus vite vers la voiture dans la quelle ils s'embarquerent avec joie.

-laisse donc tous ces details marc,avait elle dit en guise de conclusion.

Le trajet fut bien silencieux et ce parce que quelque chose la préoccupait.

Elle ne cernait toujours pas bien le vrai message caché de cet homme et son identité encore moins. Ce qui etait sur a cette heure pour elle cest quil n'etait pas du tout journaliste.

Tellement elle avait reflechie le long du trajet quelle s'etonna fortement detre arrivés si vite tant le chemin lui avait parrut plus court que dhabitude.

Elle descenda et poussa un soupir pensant a M.Fisher qui devait deja surement l'attendre dans son bureau.

Marc s'en alla de son coté une fois passé le hall du grand journal a sensation Le Pays,et elle se dirrigea dans son bureau,elle poussa un nouveau soupir avant de passer la porte la main contre son coeur ou elle trouva comme predit son patron.

-bonjour F dit elle comme a son accoutumé.

-que quelqu'un me dise donc se ce que je peux bien faire de toi!

Comme si elle n'avait rien entendu elle s'assit tranquilement,demarra son ordinateur pour consulté ses messages via les nombreux sites ou elle s'etait inscrite.

Voyant sa reaction mike se leva dun bon et fit volte face sur lui meme.

-bon sang lilah a quoi penses tu comme ca,a faire des declarations publiques qui mettent en danger la vie de ce journal tout entier et la tienne par dessus tout.

Ton pere et moi l'avons batti a partir de rien nous en etions tres fier et maintenant quil n'est plus là je me dois de la maintenir debout et surtout de te proteger.

De notre temps les reportaires n'etaient pas si cons quand meme.

-le monde n'etait pas si corrompu cher papa.

-tiens donc et c'est toi qui le changera?

-non ,mais ne me repproche pas de le voir meilleur et de faire que les choses change.

-Je lavais dis a Leo que cette petite nous en fera voir de toutes les couleurs,je lui avais dis.

-F cest de vous que je tiens ca,papa et toi m'avez transmis le sens de lintegrité,l'amour de linformation et le gout du travail bien fait comment peux tu me repproché aujourd'hui detre celle que je suis devenue....Eh puis merde j'en ais assez de devoir toujours m'expliquer a ce sujet.

-Jeune fille,on surveille son langage tant que je serais la dis toi que je ne te regarderai pas faire de conneries.

Elle se crispa aussitot car elle voyait qu'elle etait allée un peu trop loin avec tout ca.

Mais cest qu'apres le grand echec qu'avait essuyé les avocats de ocean et companie sur la polution du groupe industriel d'hydrocarbure elle se disait que frapper a grand coup médiatique les influencera et vue que meme cette tactic navait pas marché elle pensait bien faire avec cette interview.

-Bon ecoute tout est deja fait.

Et pour reparer les choses je te conseillerai de te faire toute petite pour un temps.

Arrete decrire,ne commente et ne couvre aucune affaire et apres on vera.

-Mais F dit elle dun ton boudeur...

-Il ny a pas de mais qui tienne.

Tu disparais et cest tout.

Tiens je te donne des congés payés.

Oh le mechant se dit elle il croit m'avoir avec cela mais il se trompe.

-Je suis en pleine forme je nen ai pas besoin en plus je ne veux pas etre une tres grande charge pour le journal.

-Tu es une employée comme tous les autres,tu es notre meilleur élement,et meme un peu trop dailleurs dit il en ricannant.

-Ce nest pas drole sempressa telle de balancer .

cette plaisanterie lui parraissait vraiment etre de tres mauvais gout.

-A ce que je vois tu as perdu ton sens de lhumour ma fille...

Bref tu nas jamais pris de vacance en 6ans mais aujourdhui cest ton jour de chance. Ne va pas chez toi pour le moment vas chez ta mère trasnsmet lui mes salutations et dis lui bien que je me ratterai pour rien au monde son dejeuné ce dimanche.

Elle semblait degoutée par cette decision qui pour elle etait vraiment exagéré mais navait nul autre choix que d'obeir.

Elle pris alors ses affaires et quitta le bureau suivit de F a ses cotés qui la raccompagna jusqua sa voiture.

Lui fit un bisou sur le front avant de lui souhaiter bonne route.

Douce AmnésieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant