Prologue

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Il y a dix étés de cela, lors d'une nuit fraiche et humide, qui simplement illuminée par la lune et par les milliers de soleils que formaient les lucioles, des bruits de courses troublaient le doux chant du soir. Une femme drapée d'une cape rouge sang à la lumière de l'astre faisait tache entre les arbres. Dans ses bras se trouvait une jeune enfant, qui ne devait avoir pas moins de sept ans et la mère s'y cramponnait comme si sa vie en dépendait. Mais bientôt des lumières dansant avec les ombres grandissantes apparurent au loin. Elle voulut accélérer sa course mais il était déjà trop tard, trop tard pour continuer à fuir car elles étaient encerclées par des torches à la flamme vacillante. Il était également trop tard pour cacher la petite, abandonnant son sort et ses chances de réussites, elle s'accroupi et laissa les pieds de l'enfant toucher terre. Enlevant la cape qui revêtait ses épaules, la mère enveloppa sa fille du tissu avant d'embrasser sa joue rose. Les yeux humides, elle regarda les hommes se rapprocher de plus en plus chaque seconde. Puis elle fut surprise par une main sur sa joue, celle de la jeune enfant qui souriait tristement à sa génitrice en essuyant une larme qui perlait sur sa joue. Après une dernière caresse, un dernier regard rempli d'amour et de remords, elle se releva. Les cris n'étaient plus qu'à quelques mètres et c'est alors qu'elle l'a vu. Ne pouvant plus la fuir, elle avant ces hommes, elle s'écarta de l'enfant et se laissa emporter par l'entité dans un nuage de poussière d'étoiles.

Adieu Aelgwenn... Avaient été ses dernières paroles, rapidement étouffées par le nuage et les appels des hommes qui l'avait trouvée.

Alors que l'enfant se débattait pour fuir les bras puissants de l'homme qui l'emmenait, plus loin, par de là les terres du Léon, toujours en restant sur terrain breton, il y avait un jeune garçon. Il n'était pas plus grand qu'elle, quoi que d'un an son ainé. Lui il fuyait les coups de son père qui déchargeait sa haine sur lui et qui au petit matin, l'abandonna au croisement de deux ruelles quelques part dans une ville proche. Sans un dernier regard, sans aucune once d'amour, il lui cracha quelques mots au visage.

Adieu Arthur.

Ces mots, ceux qui allaient hanter leur esprit des années durant, n'était que le début des méandres de leur vie.

Chasseuse d'ÉmeraudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant