We're like a fire with no smoke - Troye Sivan

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          Il n'est pas de supplice plus doux que celui que subit l'être qui aime, que de sentir l'autre nous détruire, nous consommer, nous consumer. Alors il n'est plus de "je brule pour toi" sans que ces mots n'aient un sens plus profond que les abimes du cœur qui ne la connait pas. Je brule pour toi, tes étreintes et ton nom, ton visage et ta personne. Tout ton corps n'est qu'essence et tout le mien n'est que flammes. Anoblis mon nom en le prononçant, mes pensées étant déjà plus belles lorsque tu y figures.

          La vérité est la suivante : ta présence alimente la flamme qui me  met en cendres alors que ton absence la tue, l'affaiblit, elle qui ne survit que par toi et, moi qui n'espère mourir que par toi, je n'attends que ton retour. La flamme meurt, je meurs aussi ; la flamme vie, je meurs toujours. Tu me manques et tu me tues.

          Tu n'es que braise, flamme, incendie, et cette chaleur m'inonde, je sens ma présence engloutie dans les amonts de ton toucher. Mon amour, toi qui ravive mon être, toi qui enveloppe mon corps de ton feu, brûles-tu aussi pour moi ? Es-tu capable de te sentir mourir avec et sans moi ? Ou ta présence te suffit déjà et ton absence te rassure assez ?

          Mon amour, que tu sois avide de moi ou pas, peu m'importe : je continuerai de bruler, de douleur ou d'amour. De douleur et d'amour.

l'amour des autresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant