Rosae Crescunt Inter Spinas

No trace

13 Août 2016
18 heures 42 minutes

Une heure déjà que l'agent Elliott suivait son suspect à bonne distance. L'homme était allé en chercher un autre et ensemble, ils se dirigeaient vers le nord de la ville.

19 heures 37 minutes

Le suspect et son complice s'étaient arrêté devant un immeuble d'appartements. Ils portaient tous les deux des bonnets et des gants en cuir. Le complice avait en main une petite boîte qu'Elliott avait du mal à voir de la ou il se trouvait. Ils vérifièrent qu'ils n'étaient pas suivi et entrèrent dans l'immeuble. L'agent Elliott était persuadé qu'il avait trouvé son coupable mais il ne pouvait pas agir seul. Il était alors descendu de sa voiture, et s'était placé face au bâtiment. Son arme était chargée et il était vêtu de son gilet pare-balles.

20 heures 19 minutes

Les complices étaient ressorti du bâtiment. Ils semblaient tous les deux énervés et bientôt, des éclats de voix retentirent. La ruelle était calme, personne a l'horizon. Les hommes se disputaient toujours et d'un mouvement rapide, le second homme sortit son arme et tira une balle dans la tête du suspect de l'agent Elliott. Elliott sorti alors de sa cachette et entrepris de tirer à son tour mais l'homme se dirigeait déjà vers une voiture aux vitres tintées. Rapidement il y était entré et celle ci démarrait déjà. Elliott eu tout juste le temps de voir la plaque de la voiture.

21 heures 44minutes

Elliott avait prévenu ses collègues qui a leur tour avaient prévenu le RBI. L'équipe d'intervention de ses derniers avait fait évacuer le bâtiment et avait trouvé la scène de crime.

15 Août 2016

Le laboratoire du RBI avait aujourd'hui apporté les résultats de l'analyse de la trace d'oreille trouvée sur les lieux du crime la veille, après une énième recherche d'indices.
Heureusement, ils avaient pu en tirer l'ADN du présumé tueur. L'empreinte du lobe et de l'ADN correspondait parfaitement au suspect de l'agent Elliott. L'inspecteur REYNOLDS était bien impliqué dans ces meurtres. Son mobile n'avait pas été identifié.

L'agent Elliott avait du donné des explications aux RBI sur les raisons pour laquelle il suspectait le commissaire. Il avait expliqué avoir remarqué le comportement louche du commissaire après que l'affaire lui soit retirée et le jour qu'il avait présumé être celui ou le meurtrier passerait à l'action. Il avait aussi avoué l'avoir espionné à plusieurs reprises et intercepté certains des messages que celui-ci avait reçu, tous rédigés en code cassis. L'agent avait fait le portrait-robot du complice du commissaire mais il n'avait pas été retrouvé malgré tout le professionnalisme dont le RBI pouvait faire preuve.

22 Août 2016

Le RBI classerait bientôt l'affaire si le dit complice n'était pas retrouvé. Pourtant un de leurs agents, l'agent Cox avait demandé à étudier le dossier. Sur la liste des femmes tuées figurait sa cousine Peyton Clark. Il avait donc promis à sa famille de lui rendre justice. Il l'étudiait lorsqu'il eût une illumination. L'incrimination de l'inspecteur Reynolds était bien trop parfaite. Ce dernier savait comment fonctionnait son service et celui du RBI. Il n'aurait pas pu intentionnellement laisser son empreinte sur la scène de crime. Cox avait son hypothèse, seulement, le rapport de l'autopsie de Reynolds ne la favorisait pas. Il s'était alors rendu au laboratoire du médecin légiste ou était sûrement resté le corps.

Après quelques réticences, le médecin légiste Williams avait permis à Cox de voir le corps de l'inspecteur. Cox lui avait demandé de se retirer. En examinant le corps du regard, il avait remarqué des bleus sur les bras. Cette information pourtant essentielle ne figurait pas sur le rapport d'autopsie. Pourquoi ? Il comprît alors. Brutalement, il retira le drap avec lequel Williams avait recouvert la tête du cadavre. Il ne s'agissait pas de celui de Reynolds. Il couru alors hors de la pièce, mais aucune trace de Williams. Il s'était volatilisé. Rapidement, il avait demandé du renfort à ses collègues. Avant leur arrivée, un accident de la circulation avait été signalé non loin du laboratoire. Cox décida alors de s'y rendre. Ne sait-on jamais, avait il pensé.

Arrivé sur place, il montra sa plaque puis se dirigea près de la voiture. Deux voitures s'étaient rentré dedans. Malheureusement les conducteurs n'avaient pas survécus. Il s'approcha assez près pour distinguer les visages de ceux-ci. Après quelques minutes, il reconnut Williams au volant de l'une des voitures, les cheveux auparavant châtains, teints en blond. Il s'énerva et donna un coup de pied dans la portière de sa voiture.

Quelques minutes plus tard, la police de Westford arriva et commença l'investigation. Le téléphone de Williams avait été trouvé dans une poche de son pantalon et heureusement - enfin, cela dépendait de quel côté vous étiez - il avait résisté au choc. Cox avait demandé à l'agent qui le tenait entre ses mains, de vérifier l'historique des appels et messages. Il avait été découvert qu'il avait envoyé un message quinze minutes plus tôt mais il était codé. Cox proposa à l'agent de lancer un appel vers le numéro. À la première tonalité, une sonnerie se fit entendre dans le dos des deux agents. Il se retournèrent simultanément et croisèrent le regard de l'agent Elliott. Ce dernier ayant compris qu'il était démasqué, se mit à courir vers la direction opposée. Cox ne se fit pas prier et ce mit à ses trousses.

***

Elliott avait été conduit au siège du RBI pour un interrogatoire. Il avait joué la carte de l'honnêteté et avait avoué avoir été impliqué dans les crimes. Il n'avait pas fais le travail, non. Il n'avait fait qu'aider un réseau russe de trafique d'organes à commettre les crimes sans laisser de traces. Il gagnait le quart de la somme que coûtait chaque organe. C'était beaucoup d'argent, pour lui qui avait accumulé des dettes au fil des années pour l'éducation de sa petite fille Mary. Il avait avoué avoir inventé le scénario selon lequel l'inspecteur Reynolds serait impliqué et aussi qu'il lui avait coupé une oreille afin de laisser sa trace sur les lieux. Le RBI lui avait promis d'écourter sa peine seulement si il coopérait et les aidait à démanteler le dit réseau de trafiquants.