...

7 0 0
                                    

Coucou! Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit mais l'inspiration me manque à Papillon Blanc...
Cette histoire est TERMINÉE. (Terreur Rime Vainqueur) Bonne lecture!

Je rentrais chez moi en ce soir du 31 octobre 1881,les mains dans les poches,fier d'être allé pour la première fois seul dans le pub du quartier.L'alcool me tournait la tête,mais qu'importe?Les ruelles étaient étrangement vides pour un jour de fête.Je tournais alors à gauche,puis à droite.L'ambiance glauque commençait à m'oppresser,en me donnant l'impression d'étouffer entre ces murs,avant que la panique ne cède complètement à mon corps, je repris mon calme et m'arrêta un instant.Je pris la peine de mieux observer la rue.Mais quelque chose me tapa immédiatement dans l'oeil, une lumière bleutée et brumeuse se dégageait d'une autre rue.Je voulu dans l'instant me lever et courir aller voir,piqué par la curiosité,mais la peur d'y trouver quelque chose me paralysait les membres.Au bout d'une bonne dizaine de minutes je me décidai enfin.Marchant lentement,accélérant par instants,j'entrai alors dans cette brume bleue qui m'emplissait les poumons de sa fraîcheur inégalée.Les ampoules des lampadaires grésillaient et clignotaient mais cela ne me pertuba pas le moins du monde.Un nouveau but avait animé mon corps: Trouver la raison de cette étrangeté.J'entrevis une silhouette,une ombre qui semblait se déplacer lentement...En me rapprochant je compris immédiatement: un cheval blessé!Un cheval blessé qui errait dans les rues de Londres?Probablement un vieux cheval de trait dont plus personne ne voulait...Je voulu courir le sauver mais l'alcool me fit tomber au sol.Ma vue se troubla un peu mais j'étais plus déterminé que jamais.Du sang coula sur ma manche.Peu importait,je VOULAIS voir.La silhouette du cheval marchant lentement se fit de plus en plus nette,sa tête avait l'air très maigre,il devait errer là depuis longtemps sans que personne ne le prenne en pitié...Soudain,je le vis.De mes propres yeux.La brume s'effaça aussitôt mais les lampadaires déconnaient encore.Il avait la peau sur les os.En fait,il n'avait que les os et une vieille couverture déchirée.Le cheval me vit et s'arrêta,me scrutant de la tête aux pieds.Moi,j'étais paralysé de Terreur.Des papillons brumeux voletaient autour de lui,semblant l'idolâtrer.Je me rapprochais,encore,encore,jusqu'à pouvoir le toucher de mes propres doigts.Ma vue se brouillait de plus en plus: je perdais trop de sang.Mais je parvins à le toucher: il existait bel et bien.Des voix indistinctes parvinrent à mes oreilles.Au bout d'un moment je compris,à mon grand désarroi,que les papillons étaient des âmes.Ma vue faisait des siennes, je caressa une dernière fois ce cheval miraculeux et je m'écroula au sol ,me cassant probablement quelques côtes et m'en allait rejoindre le pays que ce cheval cherchait depuis tant de temps...

Voilà! ^^ j'espère que ça vous aura plu,cette histoire reflète la maltraitance et l'abandon des chevaux,je voulais pointer du doigt ceux qui leur rendent la vie si difficile et pénible.

Terreur Rime VainqueurWhere stories live. Discover now