Je commence à trembler comme une feuille quand je le vois retrousser ses babines et mes yeux se ferment directement quand il rapproche un peu plus son museau de moi. D'un coup je suis soulevée et balancée en l'air, je suis tellement pétrifier que même crier je ne le peux pas pourtant le cri et là coincé entre mes cordes vocales comme une gorgé eau avaler de travers mais aussitôt que j'atterris sur ce que je pense être son dos il ressort immédiatement dans un son aigue.

- Trouillarde...

- Connard... Murmurais-je.

- J'ai entendu.

- Arès... Dis-moi ce que l'on va faire...

- On devait régler ton problème non ? Je n'ai qu'une parole Tara.

- On va annuler le pacte ?!

- Pourquoi ?

- Pour que je récupère mon cœur, non ?

- Ah oui j'avais oublié...

- Tu avais oublié ?!

- Oui, j'avais un autre truc en tête.

- Parce que il y autre chose en plus ?!

- Ton vrai problème Tara c'est que toi et moi on est condamné à vivre ensemble jusqu'à la fin de notre vie.

- Quoi...

- Et oui chaton, ton problème... C'est moi.

- C'est absurde ! Comment veux-tu supprimer mon problème si c'est toi ?!

- Qui a parlé de supprimer ton problème ? C'est moi qui ai ton cœur donc tu restes avec moi, problème réglé.

- Si on tombe amoureux le contrat sera annulé.

- Peut-être mais pour le moment on en est pas encore là.

- On en est proche.

- Tu es mignonne mon chaton mais toi sans ton cœur et moi un vrai salaud on en a pour des années.

- Je finirai par mourir.

- Le temps n'a pas la même valeur ici que dehors.

- Je te déteste.

- Ça c'est parfait ! Un magnifique geste de participation à notre future longue lente et animé cohabitation... Tu me donnes une rallonge.

- Je tenterai de fuir.

- Je te laisserai croire que tu le peux.

- J'y arriverai.

- Pas si cette forêt que je contrôle t'en empêche.

- Pourquoi tu fais ça...

- Parce que je suis ton maître Tara et que tu m'appartiens.

Voilà... Je m'appelle Tara Mc Gallagher j'aurais bientôt vingt-trois ans, j'étais rentré dans cette forêt simplement pour un devoir scolaire, j'y suis retourné pour trouver des réponses sur moi avec l'aide qu'un loup-garou du nom de Arès m'a proposé.

"Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas... Si il y était, il nous mangerait...Comme il n'y est pas il nous mangera pas..."

Dans ma réalité j'aurais dû être plus attentive et retenir la comptine car à aucun moment je ne me serai douté que toute cette amabilité offerte cachait vraisemblablement autre chose, j'ai cru qu'Arès le faisait car il souhaitait que tout redeviennent comme avant et que l'on puisse construire de nouvelles choses. Seulement Arès est un mâle dominant et il réclame ce qui lui revient.

"Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas... S'il y était, il nous mangerait... "

Mais il faut parfois se méfié du loup qui dort. Surtout quand celui-ci est sauvagement sexy et horriblement arrogant mais plus que sa.... Très .... Joueur. Je me suis comme dirait l'expression "jeter dans la gueule du loup" et je me retrouve condamner à vivre avec lui... Et malgré ça, le fait que j'ai été utilisé je ne peux m'empêcher de me dire qu'Arès a besoin de moi, il n'est pas le genre à exprimer ses sentiments mais il a son regard pour le trahir, il a le regard d'un enfant qui avait perdu son animal domestique et qu'il a retrouvé... Après tout pour lui c'est ce que je suis, son chat.

Le pire c'est que même en sachant cela je n'arrive pas à être en colère, avez-vous déjà eu ce sentiment d'incompréhension ? Vous voudriez tuer une personne, lui faire le plus de mal que possible pourtant vous ne le faite pas à la place vous vous contentez de l'insulter intérieurement, de la faire souffrir toujours et encore plus fort à chaque fois dans votre imagination avec les milles et unes tortures qui peuvent exister et quand finalement vous avez mis le doigt sur une mort parfaite tout s'éteint et vous passez à autre chose.


Je me sens comme ça, j'ai très fortement eu envie de tuer Arès pour m'avoir arraché à ma vie aussi sournoisement. S'il l'aurait fait de force j'aurais s'en doute mit moins de temps à l'accepter, que maintenant après tout ses numéros de "je veux te sauver". Encore une fois je suis arrivée à un stade de ma vie où je ne peux qu'accepter les choses et attendre de voir ce qu'elles débloqueront... Je ne sais pas comment se passera ma vie avec Arès mais une chose est sûre lui et moi c'est mieux encore de âmes-sœurs... Lui et moi sommes des destinés.

The end.

Or not ? 


WOOD (EN RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now