Je me demande encore comment cette chose a été capable de me soulever aussi facilement, je sous-estime beaucoup trop les personnes d'ici-bas et cette fois plus que les autres je me suis laisser avoir par son âge d'apparence en négligeant la force de son âge mental et je me dis que probablement personne ne pourras me sauver cette fois.

- Mais qui a parlé d'une personne ? Siffla une voix.

Senja... Oui, qui a parlé d'une personne ? J'ai une vipère avec moi, tout n'est pas encore perdue, jamais rien ne sera perdue pour de bon tout peut prendre une nouvelle forme, le lait fermenté peu bien devenir un yaourt, une cannette peu devenir un vélo... Mon allié peu devenir mon héros. À nouveau quand je pense que ma vie est en pause je ressens ce brasier dans mon cœur qui s'enflamme et cherche un combustible pour grandir encore et encore.

Malgré le fait que mon corps se balance au bout des doigts de Margareth je me sens en position de force, cela vous paraîtra stupide mais c'est mon brasier ; une nouvelle rage qui s'empare de moi. Je trouve la force de me battre un peu encore et de planter mes ongles dans son bras, un moyen qui s'avère efficace pour échapper à sa main répugnante quand elle me lâche subitement m'offrant la possibilité dans cet élan de folie d'envoyer mon poing sur son visage.

Sauf que le son que j'entends n'est pas exactement celui que je souhaitais, en une seconde le craquement d'os retentit autour de nous, ne venant pas de son corps mais du mien et je vois par la même occasion la peau de mon poignet se déchirer, ma chair brûlé quand mes tissus se séparent en deux. J'aurais dû crier à l'agonie... J'aurais dû si j'avais ressentis la moindre souffrance. Le sang aurait dû couler de mon avant-bras, pourtant ce n'est pas du sang qui en sort mais plutôt une masse visqueuse blanche comme l'ivoire qui s'agite dans mon bras luttant pour sortir et s'en échapper. La seconde suivante tout disparaît, mon bras est intacte comme si rien ne venait de quitter l'intérieur de ma peau, une vulgaire illusion. Je le regarde, ce bras qui est mien comme on regarde un mort ; sans émotion dans le regard, avant de concentrer mon attention sur la vipère blanche comme un linge qui rampe au sol à mes pieds.

- Un serpent... Pauvre idiote que crois-tu faire avec ça contre moi.

- Misérable vermine, siffla-t-il.

- Gardien ?!

Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?! Gardien... Senja...


La vipère se met à tourner autour d'elle-même de plus en plus vite, et le même sable noir que j'avais vu lors du bal se repend autours du reptile en un cerceau de fumée. Sur le moment ce n'est pas ça qui me frappe à la place je suis surprise de voir la tête de Margareth se transformée en un masque d'effrois, elle a peur, je le ressens jusqu'au plus profond de moi elle craint la vipère ou devrais-je dire l'homme qui se tient sur ses deux jambes que le sable noir révèle en épousant le sol comme un simple voile...


Non je ne me suis pas trompée, face à moi se trouve un homme de presque deux mètre au lieu d'une vipère de douze centimètres. Aussi beau qu'un prince, il a de long cheveux blancs qui cascadent son dos tels des fils de soie d'argent, sur ses hanches tombe un pantalon léger aussi blanc que sa peau et tout aussi lisse qu'un draps de coton. Ses yeux que je connaissais fuchsia sont devenus de la couleur du thé vert cultiver aux premières vagues du printemps à Mumbai. Senja me ferait presque penser à un dieu de la culture japonaise, son physique sans le moindre défaut est frustrant quand on sait qu'il n'a pas eu à faire de l'exercice juste car il est surnaturel. Presque avec les manières d'un roi il s'incline devant moi en me saisissant la main pour y déposer un baiser sur son dos en ne me quittant jamais du regard, il me souris grandement me découvrant ses deux canines de taille humaine mais pointues et brillantes comme la lame d'une dague.


- Tara il est temps que je présente convenablement, Senja Saas gardien des âmes de la forêt de Wood.

- Gardien D'âme ? Répétais-je perdue.

Cela existe vraiment... Bien sûr quelle question si il me le dit.

- Mon seigneur, par pitié je peux m'expliquer ! Paniqua Margareth que j'avais oubliée.

- Ne prends pas cette peine vielle femme, Tara je crois qu'il est temps que tu saches quelque choses sur ce qu'est Margareth.

- Ce n'est pas le moment pour un cours improvisé Senja ! Arès est ...

- Ha ! Pauvre gamine tu crois qu'il te reste du temps encore pour le sauver ?!

- Quoi ... Où il est ?! Hurlais-je en fonçant sur elle.

- Calme toi Tara ! S'écria Senja.

- Je vais la tuer si jamais il...

- Ton misérable cabot est bien au chaud dans une bulle qui aspire doucement et lentement son énergie jusqu'à ce qu'il ne reste plus que sa carcasse, acheva-t-elle en imitant le bruit répugnant d'une aspiration.

À peine eu-t-elle finit de parler que Senja lui assena une gifle telle que la tête de la vielle vola hors de son corps qui lui s'effondra comme une tour de lego avec une pichenette. Senja en un simple coup de main venait de tuer cette femme dont le corps se changeait en poussière. Jamais plus je ne dénigrerai le pouvoirs d'un simple geste bien placer.

- Pourquoi elle a fait ça... Arès... Il ne doit pas...

- Ta grand-mère fait partie de ceux qui ont du mal à juste laisser la vie suivre son cours, elle a espéré pouvoir être une hôte dans ton corps, ça ne fonctionne qu'avec les membres de la famille de l'âme ... Si ça peut te réconforter elle ne tentera plus rien. Quand un gardien tue une âme elle ne peut plus vivre entre les deux mondes...

- Senja aide moi à le retrouver... Je l'ai...

- Partons maintenant, il ne nous reste pas beaucoup de temps.


End - 4 !

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End - 4 !

WOOD (EN RÉÉCRITURE)Where stories live. Discover now