Ils s'en étaient sortis. Les tributs qui se se sont regroupés ont échappé aux dangers du labyrinthe dans lequel le capitole les avait envoyé, pensant qu'ils subiraient les règles des jeux. Seulement, les voici de nouveau pris au piège, entre les mai...
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Je suis plus jeune; Je dois avoir huit ans. Je me trouve dans un étroit couloir et je tiens dans la main une pièce de jeux d'échec. Je regarde attentivement ce cavalier représenté par un cheval. Je m'imagine pendant quelques instants un bel étalon galoper librement, loin d'ici, dans un endroit ou tout le monde a de quoi manger, où il n'est pas aussi facile de tomber malade. J'ai reçu ce jeu d'échec le matin même pour mon anniversaire et j'attends mon père pour qu'il m'apprenne comment jouer. Ma sœur se prépare dans notre chambre pour je ne sais quelle raison. J'entend mon père rentrer et me met donc à courir comme si je ne l'avais pas vu depuis des jours, mais m'arrête, en comprenant qu'il est énervé. J'essaye d'écouter ce qu'il dit.
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Lui: C'est non ! Tu comprend ?! Je ne les laisserais pas faire ça ! Ils ont déjà droit à la plupart de nos récoltes et à tout le charbon que l'on va chercher ! Ils ont tout ce qu'ils veulent ! Tu as vu comment on vit ?!"
- Qu'est ce que tu veux qu'on y fasse ? Qu'on s'enfuit ? Ils nous retrouverons. Comme tu le dis, ils ont tout; Ils contrôlent tout.Nous ne pouvons rien faire, lui répond ma mère dont la voix semble déchirée.
Je ne comprend pas de quoi ils parlent et pourquoi mes parents sont si en colère que ça ce jour là. La peur commencent à s'installer en moi, petit à petit. Je m'approche un peu et sors ma tête de l'encadrement du mur pour observer la scène. Mon père, comme d'habitude, a quelques traces sur le visage, revenant des mines. La femme dans la pièce a également perdu son faux sourire qu'elle empreinte parfois quand elle me parle mais je ne suis pas bête. Je sais beaucoup de choses pour un enfant de 8 ans.
Y a t-il quelque chose que j'ignore ?
- Je ne les laisserais pas me prendre aussi notre fille ! dit-il avant de m'apercevoir.
Sa mine devient plus tendre et plus douce, et la peine visible sur son visage me fait baisser le regard au sol sans vraiment savoir pourquoi. Ma sœur rejoint ma mère et après avoir embrassé toutes les personnes présentes, elles s'en vont. Mon père posent ses mains sur mes épaules.
