Chapitre 1

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《Le silence est le remed à tous les maux de la société et l'action leur médecin  il faut donc savoir quand et comment utiliser l'un ou les deux à la fois 》Suzzane T. Lemarchal.

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  Suzzane Tyfa Lemarchal alias Mame Diarra Gaye .

   Je suis à mon sixième mois de séjour dans cette maison : la maison familiale des Gaye , j'étais bien " traité" même si autant de monde dans ce petit espace m'indisposait.

   J'avais l'habitude de ma grande chambre meublée à l'indienne avec un petit salon aménagé.

  Ici J'ai certes une chambre mais elle était vraiment petite et ne voulant pas frustré Bachir je gardais le tout pour moi , après tout c'est moi qui ait demandé à  venir vivre avec lui quelque soit les conditions mais c'est parce que j'ignorais tant de pauvreté en pleine capitale.

  Dakar regorgeait la majorité de la population et des infrastructures , ais je remarqué cela explique tant de monde dans de petits espaces mais pas tant de pauvres.

   Médina un quartier très populaire en était un exemple , tant de monde , tant de mendiants et surtout d'étrangers des pays de la sous région , ces peulhs fouta ou ces  gnaks  comme les sénégalais les nommés.

   Du  matin au soir les gens étaient en mouvement sans buts lucratifs, ces jeunes teneurs de mûr habillés très bien sans aucune destination si ce n'est ces coins de rues , des vieux regroupés devant les mosquées ou place de jeux où le damier tape son fort se disputant pour quelques pièces dont l'utilisation était en grande partie réservée a l'achat de cola .
  Leurs crachats rouges quand et où ils voulaient rendaient ces places plus insalubres qu'elles ne l'étaient déjà.

   Je me rappele de ce jour où ce vieux qui j'en suis sûre avait fait exprès m'a fait goûté à travers mes jambes leurs crachats aux colas. J'en ai fait toute une histoire , mon corps souillé par leur matière machinalement ruminé , mais mes dires étaient nuls puisqu'ils comprenaient à peine ma langue.

Quel gâchis.

   La nuit d'hier , la police  a fait une descente  dans le quartier car des jeunes se balladaient avec de la drogue qu'ils vendaient dans le quartier.

   J'en étais apeurée mais pas surpris car j'ai bien remarqué l'attitude douteuse de ces jeunes sans activité professionnel et dont la discussion dans les rues constituaient leur passe temps.

  Un stop dans mon esprit et je m'adresse à cet homme qu'est mon mari.

   - bae tu penses pas qu'on a assez vecu ici le quartier n'est pas sur hier la police y a encore fait une descente lui dis je en saisissant mon ordinateur de la petite table aménagé dans la chambre.

   - je t'ai dit que c'est ici notre maison pourquoi tu insistes comme ça , la police n'était pas la pour toi à ce que je sache lance t-il d'un ton crû qu'il employait à chaque fois que je lui parle de déménagement.

   Je n'ai jamais été trop bavarde car ayant toujours été réservé dans ma caperasse me croyant au dessous de mes camarades blanches.

   Donc , je m'en arrête là à la ce petit échange et me lève pour aller dans la petite courette .

   Les enfants nus ou avec seulement un short ou une jupe jouaient à cache cache ou à la danse de * anï* que je trouvais particulièrement bruyant.

   Ils criaient comme si nous étions au zoo et ne cessaient de me lancer les pierres avec lesquelles ils jouaient.

   - arrêtez criais je fatigué par tant de bruits mais aussi par les jets de pierres rebondissants sur l'écran de ma machine.

Récit d'une Mulâtresse Ou Ma Vie En 20 CHAPITRESWhere stories live. Discover now