Prémice.

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𝗞𝗛𝗔𝗟𝗜𝗟 𝗡𝗗𝗝𝗔𝗬𝗘́ • 𝙰𝚄𝚇 𝙰𝙱𝙾𝚁𝙳𝚂 𝙳'𝚄𝙽 𝙻𝚈𝙲𝙴́𝙴 𝙳𝙴 𝙱𝙰𝙽𝙻𝙸𝙴𝚄𝙴 𝙿𝙰𝚁𝙸𝚂𝙸𝙴𝙽𝙽𝙴

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𝗞𝗛𝗔𝗟𝗜𝗟 𝗡𝗗𝗝𝗔𝗬𝗘́
• 𝙰𝚄𝚇 𝙰𝙱𝙾𝚁𝙳𝚂 𝙳'𝚄𝙽 𝙻𝚈𝙲𝙴́𝙴 𝙳𝙴 𝙱𝙰𝙽𝙻𝙸𝙴𝚄𝙴 𝙿𝙰𝚁𝙸𝚂𝙸𝙴𝙽𝙽𝙴.

Nous sommes au mois de juillet. Le thermomètre affiche trente-deux degrés et il fait beau et chaud. Les filles ont troquées leurs jeans pour des jupes et des shorts et les garçons ont laissés leurs sweat-shirts au placard pour les remplacer par des tee-shirts à courtes manches. Debouts devant la grille du lycée, nous patientions tous en attendant l'ouverture de ce dernier.

C'est aujourd'hui que les résultats du bac allaient être affichés. Nous allions enfin savoir, après une année de cours, si nous avions obtenu le précieux sésame permettant l'accès aux études supérieures. Dans mon cas c'était d'autant plus stressant car j'étais redoublant, je l'avais déjà raté l'année dernière et il était hors de question que je me retape une nouvelle année.

Lorsque la grille s'ouvrit, une marrée de jeunes se précipita à l'intérieur du lycée. Les tableaux où étaient affichés les résultats étaient positionnés en cercle au milieu de la cour alors tout le monde se riva vers ces derniers et, rapidement, un attroupement se forma autour d'eux.

— « Baki tu vois mon blase ? » Demandai-je.

— « Nan... » Répondis ce dernier les yeux rivés sur la feuille.

Ayant la chance d'être assez grands, nous surplombions toutes les têtes et avions une vue bien plus dégagée que les autres.

— « Comment ça nan ?! J'vais t'enculer, regarde bien ! »

— « J'rigole, enfoiré. Tu l'as. » Lâcha cet imbécile en ricanant.

Je le poussai et vérifiai par moi-même. En voyant la mention "admis" à côté de mon nom je lâchai un soupir de soulagement et un sourire en coin prit place sur mes lèvres.
Je savais que ce petit con me faisait une blague, il aime trop ça lui.

Baki, de son véritable nom Bakary, c'est un malien que je côtoie depuis cette année. Ça fait pas longtemps qu'on se connait mais en un an on a fait plus de conneries ensemble que j'en ai fais en toute une vie avec certains d'mes potes. C'est un fou lui, il aime trop les bêtises. Et comme c'est mon cas aussi on fait la paire.

— « Elle est où ma go là ? Faut que j'aille la voir ! » M'exclamai-je le sourire aux lèvres.

Je scannai la cour du regard à la recherche de Danielle et aperçus sa touffe blonde au loin. Elle était comme toujours, avec sa seule et unique pote, en train de sauter de joie. Les deux se prenaient dans leurs bras alors j'en ai déduis qu'elle avait du l'avoir, elle aussi.
Je trottinai jusqu'à elle et lorsque j'arrivai à son niveau je l'attrapai par derrière et la plaquai contre mon torse.

Too late.Where stories live. Discover now