"Promenons-nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas... S' il y était, il nous mangerait..."
Tara Mc Gallagher a 22 ans jeune étudiante en événement surnaturel s'est toujours senti proche des vieux contes. Un en particulier. Le petit chaper...
- Le loup se retient de dévorer la petite fille quand il la rencontre. Dans le conte de Perrault, le loup aurait pu mangé la petite fille s’il n’ avait pas eu peur. Dans cette version le loup ne représente que le séducteur, mais aussi un adulte qui renonce à séduire une gamine par peur d'être surpris. Ensuite dans les contes de Grimm on a au contraire un aspect du loup qui témoigne de sa propre vice à imposer les règles du jeu, "le premier arriver" si tu préfères. Ce qui en réalité l'arrange, en arrivant le premier il a le loisir de bouffer la vielle de façon à ne pas être interrompu quand il sera seul avec la gamine et pourra faire ce qu'il veut avec elle mais avant il doit se débarrasser de l'obstacle : La grand mère. Sur ce tableau la c'est un aspect assez pervers que l'on a, l'envie pour une gamine de baiser avec son père qui dans le conte occupe la place du loup. L'inceste. Donc si le loup ne bouffe pas le Petit Chaperon rouge tout de suite, c’est qu’il veut être avec elle dans le lit avant de la tué.
- Et bah dis donc mon chaton tu m'impressionne.
- Ce n'est pas vraiment ce que je cherche en ce moment.. Il y a pas moyen que vous m'épargniez, murmurai-je.
- Bien bien, nous avons eu la course dans la forêt, nous voilà dans la maison.... Tara quel est le dernier endroit que le petit chaperon rouge voit ?
- La dernier endroit... La chambre ?
- C'est sa, dis moi mon chaton, sa ne te parais pas étrange ? Le petit chaperon rouge est entrée dans la chambre de sa mère-grand, pourtant toute personne sensé aurait remarqué que ce qui ce trouvait dans le lit n'était pas humain c'est vrai on parle d'un loup tout de même... D'après toi qu'est-ce qui fait que le chaperon soit tout de même entré dans une chambre où un inconnu occupait la place de sa chère grand mère..
- J'en sais rien...
- Réfléchis ! Hurle-t-il.
- Je ne sais pas... Elle avait confiance...
- On s'en approche, comment une espèce peut avoir un rapport de confiance ?
- Elle n'en a que avec des personnes de son espèce c'est surtout le cas des enfants.
- Bien mon chaton.
Je le vois passer par le couloir, je me dirige alors doucement dans le salon et me cache derrière le canapé contre le mur. Ses pas sont de plus en plus proche, le parquet grince sous son poids et sa me donne la chair de poule... Il est tout près...
- Moi je pense au contraire mon chaton, que tu te trompe regarde dans tout les cas le petit chaperon rouge faisait confiance à des personnes proche d'elle et je pense donc que la morale de cette histoire c'est que le danger. N'est. Jamais. Loin.
Plus rien... Je n'entend plus ses pas... Où est-il ? Et moi qui ai l'air d'une de ses filles de série qui ont l'arme dans leurs mains et si accroche comme si il s'agissait de leur vie ce qui est dans un sens vrai. Entre le mur et le sofa il y a un espace d'environ deux mètres, je regarde droit devant moi, vers le dossier du sofa en attendant que ce malade me bondisse dessus.
- Je suis là mon chaton...
En une fraction de seconde je me retourne à ma droite et le frappe de toute mes force au visage. Il était à côté de moi, et je ne l'ai même pas senti arrivé, sur le moment je n'avais pas reconnu ma voix. Un cri strident s'était échappé de ma gorge, un son si aiguë qu'il me semblait irréel et le corps de cet homme à terre dont l'arcade sourcilière est ouverte me le semble encore plus irréel. Je me lève doucement en reprenant mon souffle, j'ai bien faillit faire une crise cardiaque... Avec ma poêle je touche le corps de cet homme, aucune réaction c'est bon signe. Il est temps de voir le visage de mon chasseur, je devrais dire de mon très beau chasseur... Je me baisse pour ramasser mon sac en ne quittant jamais des yeux cet homme. Il se passe quelque chose de bizarre... Son arcade se referme, j'ose alors la toucher, mes doigts effleurent ses cheveux noir qui sont pour le coup vraiment doux, sa peau n'a aucune imperfections, mon regard s'attarde sur ses mains. Il a de très belle mains... Et sans trop savoir ce qui ce passe en un court moment il attrapa mon poignet de façon très abrupte ayant pour conséquences sur moi un cri de surprise.
- Tara ! Ne t'as ton jamais dis qu'il faut toujours ce méfier du loup qui dort ?!
Sans réfléchir je mords sa main qui a pris en otage mon poignet et cette fois... Je vais courir... Courir ou Mourir...
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