ꪑꪮỉ : ça doit être ça ouais






Je me redresse et m'étire. L'homme sort de la voiture et m'ouvre la porte :





... : si j'ai un conseil à te donner c'est de ne pas trop t'approcher de lui, même si il peu être gentil c'est pas quelqu'un qui mérite qu'on lui accorde de l'importance

Il me montre Fateh :



... : un jour ou l'autre il finira par te trahira, et tu te demandera pourquoi, qu'est-ce que tu a bien pu faire , sauf que la seule réponse à ta question et parce qu'il est comme ça

... : il est comme le feu, si tu t'approches trop tu finira par te brûler

ꪑꪮỉ : même quand tu restes à distante, il est comme une bouteille de gaz, il t'explose à la gueule

... : *rire*






Je sors de la voiture :





... : t'es qui pour lui ?

ꪑꪮỉ : personne. J'essaie de ne même pas exister dans sa vie

... : hum








Il ferme la porte derrière moi :





... : c'est Fateh qui a les billets, je vous souhaite un bon retour

ꪑꪮỉ : ok, bonne route





Il remonte dans sa voiture. Je le regarde sans aller . Je finis par me retourner et par suivre Fateh qui est déjà loin.

Après quelques minutes je finis par le rattraper, je marche à bonne distance de lui.

D'ailleurs quand on y pense, depuis l'accident de l'autoroute il n'a pas parlé.

Je l'observe du coin de l'œil. Je regarde aussi sa main. Je n'avais pas remarqué qu'il l'avait soigné. Il a un bandage.

Je lève les yeux au ciel.

Il n'a pas fallu attendre longtemps pour rentrer dans l'avions. L'enregistrement, le passage à la douane et l'embarquement, c'est fait hyper vite.

Je pense qu'on a des places VIP ou un truc comme ça.

On est même passé devant les autres au moment d'embarquer. Par contre j'avais pas mes papiers, ni passeport ou pièce d'identité mais ils nous ont laissés passer.

C'est sûr à 1000000000% que l'homme qui nous a déposés a quelques choses à voir la dedans. Il y a des employés d'aéroport corrompu ? Je ne savais pas que ça se faisait.

Raison de plus pour ne plus jamais les croiser.

Je suis tellement dans une situation qui me dépasse.

Je m'installe dans l'avion. Fateh a disparu. Il m'a tendu mon billet puis il est parti s'installer tout devant.

Tant mieux.

À partir de maintenant c'est chacun sa merde.


[...]



Dès que je suis descendu de l'aéroport, je suis partie de mon côté. J'ai pris un taxi et je suis rentré chez moi.

Que nos chemins ne se croisent plus jamais. AMIN ! AMIN ! AMIIIIIIIIIIIN !

J'arrive en bas de mon bâtiment dans la soirée.
Je sors mes clés, ouvre la porte avec mon badge et je rentre dans mon bâtiment.







𝑭𝒂𝒕𝒆𝒉 & 𝑫𝒋𝒆𝒏𝒂𝒃𝒆 | : « 𝑃𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑥 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑑𝑒́𝑝𝑖𝑡 »Where stories live. Discover now