«Est-si j'aurai dit non ? » Le Mariage Forcé de Nesayem.

Chapitre 22

Moi : allez nesayem, juste la vérité.

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Safa : bahaha, c'est clair !

On étais assise sur une terrasse, nos achats à côté de nos pieds.
On discutait.
Elle n'est pas si louche qu'elle en a l'air.

Elle n'étais pas marocaine, mais saoudienne.
Elle était mariée à un fameux Kaïs, un chleuh.
Elle vivait en Italie, mais parle bien français car elle a vécu en France durant son enfance.

Elle aussi ne connaissait pas le Maroc avant ces Vacances.

Safa : Ça fait combien de temps que t'es marié avec ton mari ?
Moi : Hum, ça doit faire bientôt 3 mois insh'Allah.

Pendant que je trempé mon croissant dans mon lait, elle sort son téléphone et envoye un message.
Tandis que je la regarde de travers.
Elle remet son téléphone dans sa poche.

Moi : Et toi ? Ça fait combien de temps ?
Safa : Il s'appelle Sofiane, ça doit faire bientôt 3 ans.
Moi : Ah quand même 3 ans, Mach'Allah.
Safa : Tu vas voir le temps passe tellement vite, je me souviens encore de mon mariage.
Moi : Tu n'as pas d'alliance ?
Safa : Non, enfin.. si mais j'ai pas pensée à la mettre aujourd'hui tu vois..
Moi : Oui. moi aussi j'oublie carrément que j'en ai une.
Safa : Tu l'as rencontré comment Wijdan ?
Moi : Hum, Je le connaissai-

Attendez.
Elle connaît le prénom de Wijdan ?
Je la regarde et esquisse un sourire en essayant de finir ma phrase.
Maintenant c'était sur.
Elle connaissait Wijdan.

Moi : Hum, Je le connaissai-, depuis petite on a grandi ensemble et c'est venu naturellement.
Safa : Depuis petite ? quand même..

Elle ressort son téléphone et note quelques chose.
Mais il ce passe quoi bordel !

Je la regarde et sent mon téléphone vibrer.
C'était Nejma.
Je préfère la répondre plus tard.
Je met mon téléphone en silencieux et-

Safa : C'est qui ?
Moi : Hum, ma copine mais je préfère répondre plus tard.
Safa : D'ailleurs ! Ma copine marocaine ma montrer une boutique de prête à porter super classe !
Moi : Franchement on a fait ça toute la journée ! Je sens à peine mes pied-
Safa : s'il te plaît ! je rentre dans à peine 4 jours ! En Italie y'a que des mini robe et des crop top, je dois refaire toute ma garde-robe, Allez !
Moi : Bon, ok..

Vous devez vous dire que je suis complètement timbré pour partir avec elle mais je devais en savoir un peu plus sur elle.
Et comment elle connaît le nom de Wijdan ?

Elle me prend moi et nos de Shopping à l'intérieur du taxi.
Au taxi elle n'arrêtais pas d'envoyer des messages.
Elle ne me parlais pas, et pas une seule émotion sortez de son visage.
Dans quelle merde je me suis mise Nesayem...

Après payer et descendu du Taxi, je ferme la porte et constate qu'on est assez loin de notre hôtel.
Et surtout le lieu n'est pas commercial, c'était entouré de maison et de ruelle.
C'était impossible qu'un magasin de mode et surtout "classe" puisse être ici.

Nesayem, Calme toi.

J'avais mes yeux qui regardaient le taxi partir.
Je me retourne vers Safa et vois qu'elle passe un appel.

Moi : Safa, tu nous a emmener où là ?
Safa : Viens, c'est par ici.
Moi : Non ! C'est impossible qu'un magasin slave trouve ici on est entouré de maison !
Safa : Mais faut qu'on marche un peu ! T'inquiète pas Nesayem fait moi confiance.

Elle me prend par le bras et commence à me dirige vers un chemin plus que suspect.
Elle me parlais, essayer de me faire rire.
Mais j'avais la tête à réfléchir à comment j'ai pu accepter à être la.

On marchait dans une ruelle, elle me tenais la main pensant que mon autre bras tenais mes achats.

Safa : Je te jure, c'est la meilleure façon de mettre un jean.
Moi : Tu penses ? Parce que c'est vraiment bizzard de mélanger jean et cuivre.

Un homme se trouvais devant nous, le dos sur le mur.
On passe devant et bizarrement Safa s'arrête.
Je la regarde qui elle regardais l'homme.

Je fronce mes sourcils et dirige mon regards vers l'homme.
Et tout c'est passée extrêmement vite.

L'homme sort un mouchoir de sa poche, il s'avance sur moi.
Mais je n'y arrivais pas, Safa bloque mon passage en attrapant mon bras qui ne tenais pas de sacs.

L'homme s'avance et me mets le mouchoirs sur mon nez et à l'aide de son autre main, la pose sur l'arrière de mon crâne.

Je regarde Safa qui tenait mon buste et mes bras.

Je ré-regarde l'homme et les yeux se referme tout doucement.
Je n'avais plus aucune force, c'était comme ci j'étais en train de m'endormir.
Je sens que mes sacs tombent, mes jambes commençaient à me lâcher aussi.

Avec le peu de force qui me restait, je redirige mon regards vers cette homme.
Mémorisant sa tête.

Safa : on l'a enfin attrapé, après 10 ans..