Cassidy attend chaque été avec impatience pour retrouver son meilleur ami, la star du football français, Jules Koundé. Leurs familles se réunissent dans la villa italienne de la mère de Jules à Ischia. Cependant, cette année est empreinte d'une save...
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-Jules : Tu as fini ? s'enquiert mon copain en frappant une énième fois contre la porte en bois.
-Cassidy : Deux minutes !
J'entends le métis soupirer derrière le bois qui nous sépare, lui et moi, et je repose mon pinceau à maquillage sur le rebord du lavabo. Ce soir, Jules avait décidé de nous emmener à notre vrai premier rendez-vous entre amoureux dans Barcelone. Nous deux, rien que tous les deux. Sans nos mères, sans la distance, sans que l'un ai des choses à faire de son côté.
Mon cœur se serre de joie face à cette idée, depuis que j'ai emménagé chez lui, rares sont les fois où nous pouvions profiter, ne serait-ce que devant un film. Il est toujours occupé, trop occupé. Chose qui a fait l'objet de nombreuses disputes entre nous.
Ces dernières semaines ont été malheureuses pour notre relation, en clair, nous avons joué aux enfants à ne plus nous adresser la parole. Une dispute était encore partie trop loin, au point que nous nous sommes balancés d'horribles choses au visage de l'un et de l'autre. Évidemment vexés, nous avions décidé de nous faire la tête.
Il y a deux jours, alors que j'étais plongée dans mes exercices de science, Jules était entré dans mon bureau et s'était excusé puisqu'il ne supportait pas de me savoir en colère contre lui. Je l'avais automatiquement pardonné, en m'excusant au préalable pour les propos injurieux que j'avais pu tenir à son égard.
Parfois, il suffisait d'un geste de réconciliation pour tout remettre sur les rails. Et ce soir, j'étais prête à profiter pleinement de notre rendez-vous, sans rancune ni reproche, juste nous deux, comme avant. Comme l'été dernier.
Je me lance un dernier regard dans le miroir en décrochant un léger sourire. Je me trouve étonnamment jolie, peut-être était-ce le fait que j'étais sur mon trente-et-un, ou le fait que j'ai pris de la confiance en moi, soit.
Ma main déverrouille la porte, et je traverse notre chambre en jetant un regard sur le cadre blanc pose soigneusement sur le meuble télé noir ; une photo de nous deux, barbouillés de sauce tomate.
Je descends rapidement les escaliers ignorant le bruit sourd que je laisse échapper à chaque nouvelle marche. Une fois au rez-de-chaussée, j'observe Jules se tenant de dos, tête baissé, téléphone en main. Lorsqu'il se retourne et que son regard se pose sur mon visage, mon corps, pour en revenir à mon visage, je sens mon visage s'empourprer, rougit de malaise.
-Jules : Waouh, je ne savais pas que ton objectif était de me faire suffoquer, soit...
Il pose sa main dans le haut de mon dos puis m'attire vers lui, en enroulant son bras autour de ma nuque. Ses lèvres effleurent mon front, puis descendent lentement le long de mon cou, laissant mes sens s'imprégner de chaque sensation.
