Chapitre 28

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Amidou affichait toujours son sourire hypocrite comme elle aimait l'appeler.

- Je me demande toujours comment je fais pour supporter ta face d'hypocrite et ton sourire faux, fit Aida.

Amidou haussa les épaules et pris place dans le canapé.

- Tu sais , tout cet amour que tu ressent pour moi est la seule chose qui me rend fort, répliqua Amidou.

Aida roula les yeux et s'assit.

- Que me veux-tu ? Demanda -t-elle.

- Nous allons bientôt nous marier Aida et je crois qu'il est temps que nous enterrions cette hache de guerre qui perdure depuis si longtemps.

Aida soupira longuement.

- Écoute Amidou, je crois qu'il est temps que tu me dises ce que tu veux et te barrer d'ici parce que ta présence me donne l'urticaire.

Amidou affichait toujours son sourire.

- C'est à cause de ce garde du corps n'est pas ? Demanda Amidou en devenant subitement sérieux.

- Que vient chercher Jason dans cette histoire ? Répliqua Aida.

Amidou se passa une main sur le visage.

- Est ce que tu as couché avec lui ? Hurla Amidou. Est ce que tu as osé ? Répond moi.

Aida se leva du lit et se mit à applaudir.

- Vas-y Amidou, fais sortir ta vraie nature . Fais ressortir cet homme violent qui sommeille en toi.

Il la saisi par les deux mains.

- Crois moi que je lui ferai regretter cet acte. Il va payer le prix fort pour avoir goûter au fruit qui m'était déjà destiné depuis longtemps.

- On verra bien qui de nous deux mangera les pissenlits par la racine, fit Jason en le saisissant.

Il lâcha Aida et Jason le fit se retourner afin qu'il puisse le fixer dans les yeux.

- Toi , fils de chien. Tu as osé te taper ma fiancée.

Jason lui sourit desserra légèrement ses cols.

- C'est maintenant ma fiancée, elle est à moi et crois moi, lui faire l'amour était la meilleure choses qui me soit arrivée et crois moi je ne te laisserai pas poser tes pattes sur elle . Lui chuchota Jason.

Il sentit son rival prêt à exploser et cela n'était pas pour lui déplaire. Il sourit en voyant sa mine défaite.

- Tu ne mérites pas Aida, je crois que le mieux pour toi serait de t'en aller , hurla Amidou.

Jason resta aussi impassible que d'habitude. Il le relâcha calmement et mis de l'ordre dans ses vêtements.

- Je n'obéit qu'à mes propres ordres Monsieur Thiam.  Je vous souhaite un bon retour chez vous. Lança tranquillement Jason avant de lui ouvrir la porte.

Il prit Aida dans ses bras. Elle tremblait de tous ses membres.

- J'ai peur Jason.

Il la rassura. Il savait que cette histoire n'allait pas s'arrêter là, une autre tempête plus grande se profilait à l'horizon et il fallait faire vite avant qu'elle ne finisse par emporter tout le monde.

- Ne t'en fais pas Tesoro, tout ira bien. Tant que je suis avec toi, rien , je dis bien rien ne pourra t'arriver soit en sûr.

Lui intima de se reposer et sorti. Il devait à tout prix retrouver ses amis pour l'opération. Il appela Mikhaïl qui l'informa que tout était prêt, il fit signe à la première Dame et s'en alla. Il voulait à tout prix boucler ce dossier et aller de l'avant.

Il arriva au lieu convenu et trouva tous ses amis déjà prêt.

- Il est temps de mettre au point l'opération de démantèlement de cette organisation. Dès demain, nous allons tout boucler. Nous n'avons pas droit à l'erreur.

- Nous n'avons jamais rater de mission et cela n'est pas prêt de nous arriver.

Jason avait finit de faire les derniers réglages. Il était sûr que cette histoire allait bientôt faire partir du passé.

Aida venait de se réveiller et sa mère la rassura que Jason était n'allait pas tarder à rentrer. Elle n'était pas très rassuré mais connaissant Jason, elle savait que rien de mal n'allait lui arriver.

- Je t'ai déjà dit que Jason n'allait pas tarder , mange quelque chose. Lui dit sa mère.

- Je mangerai lorsque je le verrai. Fit Aida.

Sa mère voulut répliquer mais ne sus quoi dire.

- Ravis de voir que je compte pour toi Tesoro.

Aida sauta presque que sur lui. Elle le fit tourner pour être sûr que rien ne lui était arrivé.

- Où étais-tu bon sang, le gronda-t-elle doucement.

Il lui pinça le bout du nez et l'entraîna dans la salle à manger.

- Je suis allé trouver un moyen de liberer ton frère alors ne t'inquiètes pas.

- Alors vous avez trouver un moyen de liberer mon Alioune ? Demanda Fatima.

Jason acquiesça.

- Je sais que tu ne me diras rien et je sais aussi que tu réussiras.

- Je ramènerai ton frère demain sois en sûr. Manges maintenant.

Aida ne se fit pas prier. Elle mourrait se faim. Elle avala presque tout ce qui se trouvait dans l'assiette. Jason avait l'air d'être ravi de son appétit.

Elle resta accroché à lui toute la soirée. Ses craintes avaient disparus quand son père lui fit comprendre qu'il n'avait rien contre son union avec Jason. Il lui avait dit que l'alliance entre Amidou et lui pouvait être rompu par plusieurs alternatives et il allait s'en occuper. Elle était soulagée car elle se voyait mal vivre loin de Jason .

- Il est temps pour moi de prendre congé, demain sera une dure journée et j'ai besoin de repos.

Aida voulut protester mais Jason la rassura par un simple regard.

- Ne t'en fais pas Tesoro, une fois que j'aurai fini, tu ne pourras plus te passer de moi.

Il l'embrassa sur le front par respect pour ses parents et salua le couple présidentiel avant de s'en aller.

Jason sortit de la douche une serviette nouée à la hanche. Il prit son ordinateur et travailla jusque tard dans la nuit. Il se devait de ne rien laisser lui échapper. De cette mission dépendait la sécurité et la tranquillité de la famille présidentielle.

Aida savait qu'on lui cachait quelque chose. Elle savait qu'on ne voulait rien lui dire pour ne pas l'inquieter mais elle savait que Jason et ses parents étaient au courant de quelque chose. Elle ignorait de quoi il s'agissait mais elle savait au fond que c'était quelque chose de grave. Elle espérait juste que cela ne soit rien de grave.

Jason était déjà prêt pour l'opération de ce matin . Il chargea son arme et sortit. Il retrouva ses amis qui étaient déjà prêts.

Plus ils approchaient de l'endroit et plus la tension de Jason montait tant sa colère était grandissante. Il regarda une fois de plus Andreï qui était aussi calme que d'habitude.

- Je crois qu'ils ne sont pas prêts à survivre à ce qu'on leur réserve comme surprise, fit Andreï en garant.

Jason sauta de la voiture et fit signe aux autres d'encercler le bâtiment.

Il entra dans le bâtiment suivi de Mikhaïl, Andreï et Lucas.

Lorenzo et ses hommes se chargeaient de libérer les otages.

Jason se trouvait maintenant face au bureau du cerveau de toute cette machination. Il ouvrit grandement la porte et le trouva assis dans son fauteuil.

- Amidou Thiam, comme on se retrouve cher ex rival de mes amours.

L'irrésistible Garde du CorpsWhere stories live. Discover now