Je t'aime ! Moi non plus |Shinogiyuu|°•Terminée•°

Chapitre 19 : Pourquoi est-ce si compliqué ?

Giyuu

Le maître vient tout juste de nous attribuer les groupes. Je suis avec Kôcho, évidemment.

-Kôcho écoute je...

Elle se tourne et me coupe :

-Je sais nous sommes en duo.

Elle entre et je la suis.

-On commence par quoi ?demandé-je.

-Par décorer la table et après on verra.

Nous nous positionnons autour de la fameuse table et décorons. C'est elle qui fait pratiquement tout. Moi je ne m'arrive pas à me concentrer.

-Et maintenant ?

Elle fronce les sourcils et semble réfléchir.

-Attend deux minutes, je vais aller voir en cuisine.

Sur ce, elle trotine jusqu'à la cuisine. Je m'assois sur une chaise et prend une petite violette en sucre, je la fais tourner sur la table.
Je me déteste ! Kôcho m'avait avoué ses sentiments, que je partage bien évidemment, mais non je l'ai repoussé comme une brute.

-Allez on accroche les banderoles ! Il y a des échelles dans la pièce d'à cotée.

Je suis Kôcho dans le débarras et prend une échelle. Elle essaie tant bien que mal de prendre la sienne mais n'y arrive pas. Je l'aide alors.

-Merci, souffle t-elle.

-De rien.

Je place son échelle contre le mur et place la mienne sur le mur d'en face. Je monte et commence à fixer les petites fleur de papier quand j'entend un petit grincement, je tourne la tête. Kôcho se penche dangereusement sur la gauche. Elle commence doucement à tanger quand tout à coup, elle glisse. Sans hésiter, je saute de mon échelle et cours jusqu'à elle. Je me place au dessus d'elle afin de la protéger. Une douleur aigu me traverse le dos mais je résiste. Je regarde Kôcho, ses yeux fermés et ses petites mains comme bouclier et je réalise.
Je suis amoureux.

-Ça va ?me demande t-elle.

Au début, je ne comprend pas pourquoi elle me dit ça, puis je m'aperçois que je pleure. Sans réfléchir, je l'enlace.
Ma Kôcho... Je t'aime.
Avant de me relever, je glisse quelque-chose dans sa poche.

-Giyuu ?

Je sors de la pièce, tête baissée. En me rendant dans le jardin, je vois Uzui en train d'accrocher les banderoles avec Himejima.

-Plus à gauche ! Encore ! Parfait !

-Et Uzui !

Il baisse la tête et sourit quand il m'aperçoit.

-Ah ! Mon flamboyant ami ! Que se passe-t-il ?

-J'aurais besoin de ton aide. Et de celle de Rengoku également.

Il saute de l'échelle, au calme, et me fait signe de le suivre. Nous entrons dans la pièce où Kôcho décore les chaises avec des gros noeud en tissu.
Uzui avance jusqu'à la cuisine.

-Et Kyo !s'écrie t-il, viens notre dépressif préfèré à besoin d'aide ! Je pense que c'est pour la petite papillon !

Je tappe mon front dans ma main. Je n'ose même pas regarder Kôcho.

-J'arrive ! Il a enfin décidé à lui avouer ce...

Il se stoppe en voyant la brunette et faut signe à Uzui de la fermer. Nous sortons tous les trois et ils se mettent à rigoler.

-C'est pas drôle, soufflé-je, vous m'avez ridiculisé.

-Bah, elle n'a pas entendu, lâche Uzui

-À peine, vous gueuliez comme deux vendeurs de poisson.

-Excuse nous, dit Rengoku en plaçant sa main sur mon épaule. Et donc, de quoi voulez tu parler ?

-De Kôcho t'avais raison.

Ils hochent la tête en coeur.

-Je vous avez dit que si j'avais repoussé le câlin de Kôcho, c'est parce que je pensais que Sabito avait été le dernier à m'en faire un. Et que depuis, je détestais ça.

-Oui, c'est compréhensible mon ami, souffle le blond pensif.

-Mais j'avais tord, en replongeant dans mes souvenirs, je me suis rappelé que la dernière personne qui m'avait pris dans ses bras, c'était elle.

-Quand ça ?demande Uzui.

-Le soir où Urokodaki m'a annoncé la mort de mon meilleur ami. Elle était venue, elle a vu que je pleurais et n'a rien dit. Elle m'a simplement pris dans ses bras.

-En tout cas, me coupe Uzui, je ne comprend rien à votre relation.

-Moi non plus figure-toi, ajoute Rengoku.

-Et bien... C'est compliqué. Elle m'aime, je l'aime. Mais j'ai tellement peur de la blesser, en sortant avec. De faire tout de travers, de ne pas savoir la rendre heureuse.

-Et qu'est ce que tu as fait là ?

Je fixe le grand musclé, en comprenant ce qu'il veut dire par là.
En voulant ne pas la blesser, j'ai fais tout l'inverse.

-Elle est beaucoup plus heureuse avec toi, que sans toi.

-De plus, ajoute Rengoku. Quand l'échelle est tombé, tu n'as pas hésité une seule seconde à te placer comme bouclier. Preuve que tu seras la protéger chaque jour. Alors répare ta bêtise et va l'embrasser !

-Flamboyant !

-Pas si vite les gars ! Il faut d'abord que je lui avoue ce que je ressens.

-Fais le avec panache !

-Et comment tu comptes t'y prendre ?

-Eh bien, j'ai glissé une lettre dans sa poche. J'ai retranscrit tout ce que je ressens pour elle, sur ce papier. Ça fait un moment que j'ai commencé à l'écrire.

-Donc ça fait un moment que tu l'aimes ! Flamboyant !

-Bah dis-donc, souffle le pilier de la flamme. On dit que plus on prend son temps, meilleure sera la relation. Votre relation sera parfaite là !

-Je ne sais même pas si elle va savoir me pardonner une nouvelle fois...

-Demain c'est la fête de Natsu, tu en profiteras pour l'inviter à danser. À lancer une lanterne avec toi.

-Mais qui te dis qu'elle voudra sortir avec moi ?

-Tout le monde.

-Comment ça tout le monde ?

-Tout le monde attends que vous finissez ensemble !

-Je confirme, ajoute Uzui. Vous feriez un couple flamboyant !

-En tout cas, j'espère qu'elle lira ma déclaration...

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941 mots.

On y est presque mes amis !

J'ai besoins de votre avis vraiment:
Est-ce que c'est bien ?
Ou alors ils se tournent trop autour ?

J'ai besoin de savoir ! Merci d'avance 😄