Chapitre 3 : Lucie

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— Tu ne sais pas te contrôler, tu les boufferas. Souviens toi de la blonde de tout a l'heure.

— Maël, apprends moi à me contrôler ! S'il te plaît.

— C'était prévu mais ça ne va pas être facile.

— Merci.

— Tu ne sors d'ici qu'avec moi, et seulement pour manger.

— D'accord, je suppose que je n'ai pas mon mot à dire ?

— Exactement.

Nous rigolons, c'est la première fois depuis que je suis un... vampire que je le vois sourire. J'ai encore un peu de mal à me dire que je suis un vampire, un être de la nuit, immortelle...

— Viens Lucie tu dois être fatiguée.

— Oui, merci Maël.

Il est bipolaire c'est pas possible autrement... Maël m'accompagne jusque dans la chambre où j'étais quand je me suis réveillée.

— C'est ta... ta chambre ?

— Oui... Dors ! Par contre je viendrai si je suis fatigué.

— O... Ok. Pas de problème, c'est ton lit après tout... Je bégaie.

— Tu peux te servir dans mon armoire, tu peux prendre un t-shirt, demain on ira t'acheter des vêtements de jours...

— Merci Maël.

Il sort de la chambre en fermant la porte. J'ouvre la porte de l'armoire, et ne suis pas étonnée de ne voir que du noir, blanc ou gris. Je prends un t-shirt gris, et m'enfonce sous la couverture. Puis je m'endors.

03h00.

Je suis réveillée par une sonnerie de téléphone et je me rends compte que c'est la mienne, je prends mon téléphone qui était dans la poche de mon jean, sur la chaise. C'est mon père.

— Allô papa ?

— Allô ma chérie, tout va bien ?

— Oui désolée, j'ai oublié de vous prévenir je dors chez une amie. Excuse moi, ça s'est fait comme ça et je n'ai pas pensé à vous mettre au courent.

— Oh ok, je préviens ta mère. Tu as des vêtements ?

— Elle fait la même taille que moi donc elle m'en a prêté. Je vais rester quelques jours, on a un devoirs à faire donc se sera plus facile de rester chez elle plutôt que de rentrer à 22h00...

J'espère qu'il va me croire...

— D'accord d'accord, bon courage ma puce.

— Merci papa.

Je raccroche, et découvre Maël qui écoute ma conversation, appuyé contre la porte.

— C'est bien, lance Maël en souriant.

— De ?

— Je te pensais pas aussi intelligente... Je pensais que tu allais tout balancer à tes parents.

— Je suis pas si bête mais merci, enfin si c'est un compliment...

— Oui. De rien.

Nous rions, j'ai l'impression que l'on s'entend bien. Quand il n'est pas désagréable...

— Bon je vais me recoucher... Je suis fatiguée, bonne nuit Maël, dis-je en marchant vers le lit.

— Moi aussi je suis fatigué. Ferme les yeux je me change.

Il enlève son t-shirt sans même attendre que je ferme les yeux.

— Hé, oh ! Maël !

Il rigole en jetant son t-shirt sur ma tête pour que je ne regarde plus.

— Fallait fermer les yeux, et c'est plutôt moi qui devrait me plaindre, dit-il en riant.

Je ris avec lui, en enlevant le t-shirt de ma tête, et en fermant les yeux.

— C'est bon tu peux ouvrir.

J'ouvre les yeux et le regarde poser ses vêtement sur la chaise.

— Tu as l'intention de dormir comme ça ? Je demande, en le montrant du doigt.

— Comment ?

— Comme ça, en short, sans t-shirt.

— Oui. Ça te dérange ? Tu as peur de ne pas me résister ? Demande-t-il accompagné d'un clin d'œil.

— C'est à dire ?

— Tu as peur de ne pas savoir te retenir de m'embrasser ?

— T'inquiète pas pour moi.

— Et toi ? Tu vas dormir comme ça ?

—Comment ? Avec ton t-shirt ? Oui.

Je ris en le voyant regarder si j'ai un short.

— Maël je ne regarde pas ton torse alors arrête de regarder ma culotte. 

Il continue, de me regarder de haut en bas, en souriant. Je m'assoie sur son lit et lui jette l'oreiller. Il s'approche très rapidement de moi et me frappe avec l'oreiller. Je jette un cris de surprise. Il rit, encore... J'aime beaucoup l'entendre rire. Et le voir sourire. Il sort de la chambre, mais pourquoi ? Je le suis.

— Maël j'ai fais quelque chose de mal ?

Il entre dans le salon, et prends un coussin. Et me le jette en pleine figure. Je cours dans la chambre, vite... Trop vite, mais je n'y prête aucune intention, pour l'instant je veux profiter de la bonne humeur de Maël... Il me rattrape et me pousse sur le lit. Et profite que je sois allongée pour me frapper avec le coussin...

— Tu profites que je suis couchée, ça compte pas c'est de la triche.

— Qui a dit qu'il y avait des règles ?

— Personne.

— Donc pas de triche, crie Maël en continuant de me jeter l'oreiller et le coussin.

Presque VivanteWhere stories live. Discover now