Une issue au future ?

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Elle ne pouvait se résoudre à le laisser partir. Mais c'est insu. C'est insu que fini toute les guerres. Il y a forcément des morts. Pourquoi lui ? Cette question la rongeait. Pleurant sur son sanglant cadavre, elle ne souhaitait qu'une chose. Le rejoindre. De toute façon il ne me reste plus rien. C'était évident de la savoir penser ainsi. Plus de famille et désormais plus d'ami. Que lui restait-elle ? La vie. Ce que ses amis n'avaient plus. La vie, cette chose qu'elle espérait à tout le monde sauf à elle. A elle et à elle seule.
-Tout..tout est de la faute. Pardonne-moi, Dain.
-TP ! elle reconnut malheureusement cette horrible voix rauque, tu es vivante. J'aurais espéré que tu meurs ! Mais bon on ne peut pas tout avoir.
Ce fut ce qui lui servait de frère : Edward. Elle n'aimait pas sa famille. Ou du moins du côté de sa mère. Mais bon, qu'avait-elle a perdre désormais ? Autant aller jusqu'au bout des souffrances tout en restant dans l'horrible silence comme à sa grande habitude.
-Chère Edward, si tu ne te casses pas d'ici 5 secondes, commenca-t'elle, je te fait souffrir en te fessant vider de ton sang tout doucement. Bien sur, tu seras éveillé et tu souffrira beaucoup !
Suite à la menace assez inattendue de la part de sa sœur, celui-ci l'a laissa avec le cadavre de son ami.
Elle sait que la résurrection est interdit mais elle veut lui rendre la vie. C'était sa seule raison de vivre, c'était elle. Mais elle peut toujours tenter de convaincre ce qui sert officiellement de dieux. Alors elle suivit son idée. Elle prit le cadavre, le mit sur son dos malgré son état de faiblesse et courut en direction de l'entrée de Celestia.

~~~~~{5 siècles plus tard}~~~~~

-Te tenir droit c'est trop demander TP ? lui rétorqua sa mère.
Elle obéissait, à nouveau.
-Je sais que mes choix de déplaisent, reprit-elle, mais c'est pour le bien de tout ton peuple. Tu te dois de bien te tenir et comme pour le cas présent, faire des sacrifices.
-Sacrifice ? Vous voulez dire me marier ? conclu-t'elle.
Son interlocutrice soupira. Elle se dit donc avoir tiré dans le mille. Les invités entrèrent et le bruit vint avec. Elle n'aimait pas trop les foules mais là, elle se devait en tant que princesse de faire avec.
-Mère, mon corset est trop serré. se plaignit-t'elle.
Elle avait raison de se pleurer. Là-dedans, elle étouffait.
-Fait avec. Tu ne veux pas que les gens se souvienne d'une princesse ne sachant pas s'habiller correctement ? Ou une princesse grosse ? Tu veux me mettre la honte TP ? Prend exemple sur ton frère.
-Je vous en veux encore.
-Pour le magasin ? essaya de deviner sa mère.
-Non. Pour Patrick.
-Je n'ai rien à voir là dedans ! Et puis t'avais qu'à lui donner un meilleur prénom. dit-elle cherchant une excuse valable pour son crime.
-Mère, vous avez ordonné au chef de le tuer et de nous le faire manger. J'ai manger mon seul animal de compagnie. Mon seul ami.
-Tu l'as vomit. Tu ne l'a pas mangé. Et puis c'est un animal, c'est fait pour être manger.
Leur conversation fut interrompu par l'arrivée des exécuteurs de la Tsarine. TP les admirait énormément. Ils font ce qu'ils veulent. Quelle chance ! TP est pourtant plus vieille que la plupart d'entre eux ! Tel que Tartaglia, Signora et même Dottore. Mais elle n'était pas libre pour autant. Elle servait qu'à une chose : enrichir ce qui lui sert de mère. Mais bon, grâce à tout ce qu'elle subit, son meilleur ami n'est pas mort. Il est même devenu immortel, tout comme cette cendrillon. Enfin, « cendrillon » est sûrement moins malheureuse qu'elle !
-Tsarine, commença Signora tout en s'inclinant, le gnosis anemo.
Sa mère écarquilla ses yeux suite à la sorti de la pièce d'échec.
-Bien. Repos. Vous partez avec Childe pour Liyue après la cérémonie.
-Avec...Childe ? Pourquoi Childe ? Il y a tellement de Fatui, pourquoi lui ? Et puis j'y arriverai aussi bien, voir mieux, seule ! insista Signora.
La Tsarine jeta juste un léger regard sur Signora que celle-ci s'inclina et parti en acceptant cette « souffrance ».
-Elle a réussit. Elle doit aussi accepter de « partager ses victoires ». Elle n'est pas seule.
-Donc c'est parce-qu'elle a réussit que vous lui faites sa ? lui demanda-t'elle.
-Oui.
Elle est victime de sa victoire. C'est possible ? La pauvre. Ainsi pensa-t'elle. Elle le pensa tellement qu'elle ne se rendit pas compte d'une petite erreur. Elle avait ENCORE pensé à voix haute. Comme à sa mauvaise habitude. Ce n'était pas la première fois.
-Mademoiselle, fit un jeune garçon en s'inclinant devant moi.
-Bonjour ? Vous êtes ? demanda-t'elle sans attendre.
-TP, commença à expliquer la Tsarine, cet homme est un invité d'honneur qui plus est, ton futur conjoint.
-Mon futur quoi ?
-Enchanté. Je me présente..
-Non je ne vous permet pas. Je ne vous aimes pas et ne vous aimerai jamais. s'énerva TP tout en partant.
Elle ne savait où aller. Tout ce qu'elle savait, c'était vouloir être loin de cet homme. Elle ne veut pas continuer ainsi. Mais avait-elle ne serait-ce que le choix ? Seule l'avenir le dira. Et comment cet homme pourrait l'aimer ? Ils ne se connaissent même pas ! La était la seule réponse : un mariage arrangé. Encore l'argent.
-Tu penses à voix haute.
-Ah bon ? Attendez... QUI ÊTES VOUS ET QUE FAITES VOUS ICI ? cria TP, surprise de l'arrivée surprise de son interlocuteur.
-Je suis ici car c'est le jardin du palais. Et je suis un...
-EXÉCUTEUR ! s'exclama-t'elle sans le laisser le temps de finir sa phrase. Vous êtes... Scaramouche c'est sa ? J'adore les exécuteurs ! Ou plutôt je les envies. Mais qu'est-ce que ça change au juste ?
Elle ne savait comment parler aux autres. C'est déjà un miracle que quelqu'un d'autre que son idiot de frère ou que sa mère avec ses grands airs lui accorde la parole. Personne ne lui parlait a part eux.
Ils ont peur de moi. Car je suis une déesse, fille de la Tsarine, monstre de l'intérieur comme de l'extérieur.
-Vous êtes qui au juste vous ?
Jamais quelqu'un ne lui avait posé cette question. Qui ne la connaissait pas ?
-Êtes-vous sot ? Je suis la fille de la Tsarine.
-Ah bon, j'aurais dis une servante au vu des manières et de votre accoutrement, se moqua-t'il d'un ton ironique.
-Comment osez-vous ! C'est osé ! Parler ainsi alors que je suis..
-Une déesse condamnée ?
Une quoi ? Comment il sait ? Elle le sait, elle va craquer.
-Je continue TP ? Dois-je parler de Dain ? Du pacte ? De la guerre ? De votre enfance ? De votre père ? De votre choix de vie ?
-Je ne vois pas de quoi vous parlez. J'y vais. À jamais !
-Vous l'avez tué.
L'enflure !

Scaramouche x reader Où les histoires vivent. Découvrez maintenant