XVII - Belly

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Point de vue de Belly :

***

Je descends et je vois Jerem prendre son petit déjeuner seul. Il a l'air tout aussi heureux de la nuit dernière que moi.

Belly : Salut.

Jeremiah : Bonjour, Belly. Tu en veux ?

Belly : Ouais.

Je prends la boîte de céréales et je la mets dans ma bouche.

Jeremiah : D'accord. (dit-il en riant) Je suppose que toi et Taylor ne vous êtes pas encore parlés ?

Belly : Non. On n'a pas parlé depuis hier soir.

Jeremiah : Mmm. Tiens.

Il me déplace un verre de lait et un bol vide pour que je puisse avoir des céréales de la bonne façon.

Belly : Merci.

Jeremiah : Elle part quand ?

Belly : Euh, dans quelques heures. Elle et Mia font ça valises à l'étage.

Jeremiah : Mia est toujours heureuse avec elle ?

Belly : Elle ne le sait pas encore.

Je soupire.

Belly : Elle sera en colère aussi quand Taylor aura fini de lui mentir.

Jeremiah hoche la tête et prend une autre gorgée de son milkshake vert.

Belly : Hé, tu veux aller avec moi acheter des muffins ? Je dois sortir de la maison.

Jeremiah : Je suis toujours partant pour des muffins.

C'est tellement génial d'avoir un ami comme Jeremiah qui est toujours là pour moi.
Je ne sais pas ce que je ferais sans lui.

Jeremiah : Je dois aller chercher quelque chose dans ma chambre, pendant que je le fais, ça te dérangerait de prendre les clés dans la chambre de Conrad ?

Belly : Oui, bien sûr. Euh, est-il à la maison ?

Jeremiah : Non, il a passé la nuit chez Nicole.

Génial. Bien sûr qu'il l'a fait. Je ne suis pas sûr d'avoir froncé physiquement les sourcils, mais mon esprit l'a fait.

Belly : Oh. Euh...Tu sais où il garde les clés ?

Jeremiah : Euh, elles devraient être dans son bureau.

La chambre de Conrad est comme elle l'a toujours été. Parfaitement soigné et affichant tous ses passe-temps.
Je me rends à son bureau et j'ouvre le tiroir. Préservatifs, dégoûtants.
Je continue à chercher et je trouve un petit sac noir. Je regarde derrière moi pour m'assurer que personne n'est là.
Je l'ouvre. C'est un collier avec un signe de l'infini. Au moins, il se souvenait de l'infini. Ne sait-il pas, pour lui, que j'aurais voyagé sans fin autour de ces courbes ?

Je Sais // Jeremiah Fisher //Tome1//Onde as histórias ganham vida. Descobre agora