The birthday bet

unique chapitre

Le suspense était insoutenable. Un seul point pouvait tout faire basculer. Les regards était fixés sur cette boule bleue marine, roulant sur la piste cirée. Pour une raison inconnue, elle se balançait de droite à gauche, contrairement à ses congénères, qui filaient dans une direction rectiligne parfaite. C'était comme si la sphère narguer les jeunes filles avec son étrange roulade, pour le simple plaisir de faire durer les paris. Sa balade toucha finalement a sa fin lorsqu'elle se cogna contre les quilles, en fessant tomber plusieurs dans un bruit fracassant. Le haut parleur n'ut même pas le temps d'annoncer le score final, que des cris, a la fois de joie et de désespoir, firent vibrer les oreilles des employés du bowling. "57 a 50, dans ta gueule PETASSE!" C'était bien évidemment le style délicat de Kumo pour dire qu'elle a gagné son pari, et que ce sera Pim qui s'occupera de la veselle pour les septs prochains jours. Ayant pris son exemple, Anemone en profita pour rappeler à Jam ce qu'elle donnerai une fois la partie finie. "Et toi, tu nous passe toutes un paquet de bonbons !" De leur côté, Akera et Missignow étaient restées figés devant la piste jaune. Aucune des deux ne se rendaient compte de la merde dans laquelle la jeune magicienne se trouvait. Ce grand silence se fit rompre par un petit rire, et les filles se regardèrent. Un des visages forçait un sourire gêné pour adoucir la sanction, tandis que l'autre abordait la figure la plus dragueuse possible avant d'éclater dans un rire contagieux. "Et vous, votre pari c'est quoi?" Demanda Sahara, assise sur un des canapés en face l'aire de jeux pour adultes,un verre de jus pourpre dans sa main gauche. Le fait qu'elle ne participait lui permit de totalement se focaliser sur les discussions. Dans ces moments, Akera aurait tout dit pour augmenter le niveau d'embarras de Missignow, mais elle préféra se taire et reprendre son souffle car elle savais bien que les histoires d'amour (plus précisément secrètes) ne menaient qu'au doux son de la confiance rompue. De toute façon, toutes leurres amies étaient trop occupées a se narguer l'une l'autre, il n'y avait donc aucun intérêt de raconter des secrets. Le drama était grandement inutile dans une fête d'anniversaire. Toutes ces mauvaises pensées se stoppèrent lorsque la voix claire de Tyna s'éleva : "Je pense que vous avez terminé, non? Bon bas en tout cas, on a le gâteau" dit-elle en se déplaçant au centre de l'attention. "Où est-ce que je peux le POSER le gâteau, parce que là, j'ai une crampe." Cela a fait paniqué tout le monde, car c'était bien connu que Onor avait le pouvoir de littéralement ne pas pouvoir porter quelque chose sans qu'il y ait au moins 99% de chance qu'il le fasse tomber, comme par magie. C'est a peine à ce moment là que Akera c'est rendu compte de ce qui s'aurai passé si elle Kumo n'avais pas déséquilibré le score de la partie. La réalisation l'a frappé comme un camion. Suite a ça, le seul garçon du groupe alluma les 23 bougies regroupées au centre de la grande pâtisserie a la banane avec quelques flammèches situés a centre de sa paume de main. Touts les Eclesien (et Missignow) se réunirent autour du gâteau blanchâtre, et commençaient à chanter joyeux anniversaire à Jam dans une cacophonie sans nom. "Avec un peu de chance, tu vas finalement trouver un genre définit cette année !" Dit Sugar, un petit sourire au coin des lèvres, changeant de son air blasé habituel. Le roux pouffa de rire en se disant que son amie avait plus d'humour ces temps ci, et en se rendant compte qu'elle avait raison sur le fait qu'il ne savait toujours pas si il se considère comme une femme ou un homme. "Maintenant, fait un vœu, mais le dis à personne." La voix aiguë et le gros câlin par derrière de la part de Nanya surpris Jam. Elles débattent toutes deux pour savoir si la petite est un 'enfant' et la soirée se finit bien, avec des rires et des bonbons.
(+_-_._-_+)
Le lendemain :
Missignow se rassura elle même a haute voix en se rapprochant dangereusement de la maudite porte. Elle n'arrivait toujours pas a croire ce qu'elle allait faire: demander à Samuel, son récemment petit ami, de l'embrasser. Cela effrayait un peu la magicienne, elle n'avait jamais eût de relations romantiques auparavant et elle avait encore moins embrassé quelq'un (ou quelque chose, on précise au cas où). Et tout ça a cause de quoi ? Un stupide paris au bowling ! Même si il fallait avouer que l'offre du sens inverse paraissait alléchante, un simple bisou contre une "nuit si tu vois ce que je veux dire". Ce n'est toujours pas approuvé scientifiquement, mais cela ce voyait que Akera était très conne. Ou très courageuse. Missignow préférait la première option, mais au fond, elle savait bien que son amie avait fait le choix qui lui convenait le plus avec l'imbattable Kumo dans son équipe. Ce n'était pas très malin si elle aurait perdu... Perdue dans ces pensées en fixant le sol, Missignow ne remarqua même pas qu'elle avait pris le mauvais téléportail. "Cette journée ne pourra pas s'empirer" murmura t'elle dans sa barbe. "OH PUTAIN MAIS JE SUIS OÙ MAINTENANT !" Et elle continua ses jurons a haute voix en s'agitant sur place sans remarquer les personnes autour qui la fixaient sûrement en se posant des questions sur le fait qu'une personne habillée bizarrement tapait du pied de manière colérique et insultait le vide. C'est vrai après tout, qu'est ce que faisait un téléportail près de la chambre d'ami improvisé ? Avec Samuel dedans ? T/P, pose pas de questions ok. Ce ne fut que quelques minutes après s'être calmée qu'elle remarqua que les rues et les maisons étaient étrange, en réalité tout était étrange, surtout les personnes, habillés de manière médiévale et fantastique. Elle n'eut pas le temps de comprendre où elle était, que une force étrange lui tira la manche, et un une fraction de secondes, elle se retrouva dans une ruelle. L'étranger n'était pas moins Samuel, qui se collait a elle de manière protectrice, comme pour la cacher. Et son grand gabarit fit son effet, et sa main n'avais aucune difficulté a lui couvrir entièrement la partie inférieure de son visage. Ils resteraient, l'un adossé au mur serrant l'autre dans ses bras, pendant ce qui semblait être plusieurs minutes. Missignow essayait de se débattre silencieusement de la main du grand homme, jusqu'à ce qu'il l'enlève lui même lentement. "Je pense que qu'ils sont partis. Mais ne fait aucun bruit" chuchota t-il, toujours perdu dans sa contemplation de la grande rue a leurs gauche. La jeune femme approuva avec un hochement de tête, pourqu'il desserre l'étreinte, et que elle puisse se retourner lentement vers son agresseur. Ce serait un mensonge de dire qu'il n'est pas beau comme ça, plaqué au mur, la tête tournée sur le côté avec son air sérieux. Et Missignow aurait pu s'évanouir lors ce qu'il passa ses longs et fins doigts dans sa chevelure noire, ce qui était pour lui juste un signe qu'il commençait à relâcher la pression en soupirant. Sa petite amie le pris pour un signal. "Qu'est ce que tu fait là Sam ?!"ce n'était pas un cri, mais trop bruyant pour un chuchotement. "C'est une longue histoire..." Sa collègue commença a perde patience "Déjà commence par m'expliquer comment ça se fait que on est au même endroit au même moment. Je sais que il n'y a jamais de hasard avec toi." à ce niveau là, hurler aura le même effet, se fichant de ce que l'homme lui ait dit plus tôt. Il tourna la tête pour la regarder fixement pour la première fois depuis cette étrange rencontre. "Baisse d'un ton, ils vont nous repérer." "Je ne suis pas prête à m'arrêter tant que tu ne m'aura tout dit. Et puis, tu fuis qui? Tu sais bien que je déteste quand tu le cache des chose. Tu me suivait ou..." Elle se fit interrompre par un baiser inattendu. "Je te l'ai déjà dis, calme toi." Missignow était trop embarrassé et confuse par le geste pour répondre, et joues rouges suffisaient. "En plus tu est mignonne comme ça." La 'mignonne' voulut riposter en lui criant dessus comme quoi il devait arrêter de faire ça, mais aucun son sorti de sa bouche avant de se remémorer de la fête et de ces histoires de paris. "Ça a été plus facile que je ne le croyais" pensa t'elle. La gêne menaçait de refaire surface, et l'ancien sujet de conversation fut cité. "J'attends toujours une réponse." L'homme semblait dépassé par sa détermination et finit par céder. "Je ne sais pas trop par où commencer..." "Peut être par la raison de ta venue ici Einstein !" "Je t'ai entendu gueuler en tombant. Et je vais pas te mentir, ton cut scream était epic." Gloussa t'il. "En plus, il y a Creator qui m'a dit son flux de pouvoir n'était pas normal. J'ai voulu te suivre, mais si elle ne peut pas contrôler ce monde, je reste un ennemi d'Eclesia. Je me suis dit que je ferais paniquer ce village si ils me voient. En attendant, il faut attendre une durée indéterminé pour qu'elle puisse regagner ses pouvoirs et que tout rentre à la normale." "Mais alors comment ça se fait que le temps continue de se dérouler ?" "Elle m'a aussi dit que quelqu'un d'autre s'en occupera de manière provisoire." "Tu sais que je ne fait pas confiance à cette phrase..." Le grand blanc fut place a des rires silencieux. "Je dois t'avouer quelque chose." Dit Missignow. L'autre semblait curieux, et la laissa continuer. "J'ai fait un pari avec Akera, et j'ai perdu. Alors, je devais t'embrasser. Mais je vois que tu l'a fait a ma place!" Et d'autres rires, plus bruyants, s'élevèrent. "Je pense que il est temps de rentrer." Et le plus grand tandis la main. Elle était grande par rapport à celle de sa petite amie, ce qui reflétait une exclamation. "Je peux toujours me téléporter, mais tu dois venir plus près." Non sans arrières pensées, elle s'approcha encore, jusqu'à que le plus grand la tire pour que leurs poitrines se collent. Et un flash blanc leurs traversa la vision. Un baisé sur la tête lui fit ouvrir les yeux, et elle commença a se séparer de lui. Ils étaient dans un grande chambre, peut être un salon. "La prochaine fois, rappelle moi de te demander où tu me ramène avant." Ils furent tout deux pris d'un frisson l'ors ce que un voix se fit entendre non loins de là, peut-être dans un chambre alentours. "Et cette PÉTASSE eût le CULOT de m'insulter en plein cours, sérieux, on peut pas la tuer ?!" Cela sonnait familier, très familier. Un autre voix, entretenait la discussion : "Nan, moi aussi elle me fait chier, mais elle est un indice important pour la suite. Mais si tu veux, je peux demander à ton père si je pourrais m'en débarrasser." La voix féminine semblait exaspéré. "Chéri, tu sais bien a quel point je t'aime, mais pour la gloire d'Icare, il n'est pas mon père, c'était juste une galère de documents ok? En plus je suis majeure, donc ils les a annulés." "Mais tu veux que je l'appelle comment? Mon bEaU-PèrE? En plus il est flippant..." "Tu l'appelle Samuel, et voilà !" Maintenant, c'était clair ; le couple se trouvait dans l'appartement de Onor, qui discutais avec Akera. Arrivés à cette conclusion, ils s'avancèrent vers la source pour déboucher sur ce qui semblait être une cuisine. L'eclesienne  qui était assise à table se étouffa de se boisson en les voyant, trop plongé dans sa conversation pour faire attention aux bruits autours malgré son ouïe fine. Tandis qu'elle récupéra ses esprits, son compagnon lui lança une serviette avant de se figer en remarquant Samuel, sa bouche formant une ligne parfaite en lançant des regards discrets à Missignow, comme un appel à l'aide. "Alors comme ça je fait peur ?" Demanda l'intéressé. Un rire nerveux s'arrachait du plus petit homme. "Heyyy, salut les gens !" Cria Akera, comme si elle ne venait pas de s'étouffer en y laissant une vie. "Qu'est ce que vous faîtes ici?" Elle se retourna pour poser une question au propriétaire. "C'est toi qui leurs a donné les clés ?" Il répondit par un simple non de la tête, toujours terrifié par le regard blasé et un sourcil levé du plus grand. Missignow s'occupa de la discussion. "Il a eut la merveilleuse idée de me suivre en balade " et elle pointait Samuel en accentuant les deux premières lettres de la phrase. "Et après une téléportation, nous voilà ici. T'imagine pas de scénarios chelous, je sais que t'en est capable." Akera se leva pour mettre sa tasse vide a côté de lavabo. "Ok, j'ai capté, j'vous raccompagne. Je parle surtout pour toi Sam, je sais que toi et l'orientation sur terre, ça fait deux mille..." Elle se pris une reproche comme quoi ce n'est pas vrai, et elle donna un baiser sur la joue à Onor, qui n'était toujours que à moitié conscient, avant de s'avancer vers la porte d'entrée, Missignow et Samuel la suivant de près. "Depuis quand tu l'appelle chéri ?" Demanda la récente invitée un fois sortie. "Juste une technique pour qu'il fasse ce que je lui dise." Répondit l'intéressée avec un sourire narquois. Le trio s'avança dans les pâtés d'appartements, les seuls sons provenant des talons de Akera, et des bijoux pendants du chapeau de Missignow, obtenant un sujet sur quoi débattre seulement quelques minutes après. "Y'a Tyna qui veux que vous passiez dans son labo" Dit Akera "Vous connaissez pas le chemin jusqu'à chez vous, alors vous êtes en quelque chose forcés." Les deux autres acquièrent par un 'pourquoi' fusionnel. L'eclesienne ne pris pas la peine de répondre, se contant d'un simple soupir exaspéré. "C'est à propos de Creator ?" Demanda le seul homme du groupe. "Si j'ai rien dit, c'est pas parce-que je t'aime pas ducon." Dit Akera, "si je savais la réponse, je te l'aurais dit." Il roula simplement les yeux, ne voulant pas créer plus de drama dans la soirée. Il se concentra simplement sur la douce brise du début printemps et des derniers rayons de soleil terrien, en ne portant aucun intérêt à une nouvelle distraction verbale des filles.
(+_-_._-_+)
Samuel ne venait pas souvent à Eclesia, et il ne put s'empêcher d'être émerveillé devant la grande place. Même un dimanche, les eclesiens s'avéraient nombreux sur leurs lieux de travail, en face des nombreux bureaux décolorés penchant vers toutes sortes de teints grisâtres. Le plus intéressant était l'énorme statue de cuivre en plein milieu, se logent dans une des plus grandes fontaines artisanales qu'il est jamais vu. Les ailes déployées du massif phénix se dirigeant vers le ciel de toutes leurres grandeurs, son torse était bombé de fierté. Son visage semblait figé dans le temps, mais aucune peur ne se dégageait de son expression, au contraire. Le bec luisant de l'animal criait à la victoire, d'autant que ses yeux grands ouverts inspirait la détermination. Il tenait sur les multiples et légères plumes de sa queue, s'enroulant autour d'une version minimaliste de la Terre à l'infini, d'autres motifs ressemblant à des sortes de flames d'or en ressortant, ne prouvant que plus le talent du créateur de cette œuvre. Samuel ne s'était jusque là pas rendu compte qu'il demeurait, immobile, a seulement quelques centimètres du bord du bassin, avant de se faire asperger d'eau fraîche. Le choc le fit revenir à lui même avant de crier par surprise. Sa chemise était maintenant extrêmement humide, provoquant un grognement d'inconfort à cause que la température froide. "Icare n'aime pas les autres dieux à ce que je vois" La voix d'Akera retentit dernière lui "pour tout te dire, il aime personne" Dit-elle, un sourire malin dessiné au crayon fin. À sa gauche, Missignow échoua à sa mission pour retenir son rire. Elle éclata comme un ballon, ne se gênant pas à se moquer de la situation. L'homme trempé était maintenant plus embarrassé suite aux regards qu'il se pris des passants, il rêvait de leurs dire à tous de se faire foutre. Akera s'avança en regardant l'eau claire et pure, en gloussant. Samuel en profita : "Cette cervelle de moineau n'était-il pas une forme humanoïde d'origine ?" La femme pris un air faussement offensé, mais se fichant totalement de l'insulte à une des divinités Eclesiennes "Il pouvait prendre la forme d'un oiseau, c'est une des raisons du nom des Phoenixes." Missignow attendit qu'elle finisse sa phrase pour annoncer : " alors, ça veut dire qu'il t'a chié dessus ?" Et toutes deux rirent à pleins poumons. Samuel se situait entre la colère et le foux rire, mais son haut l'empêchait d'émettre une émotion correcte. Akera sembla remarquer cela, et ils continuèrent tout les trois leurs chemin.