Prologue

151 4 0
                                    

Toc Toc Toc

Oh, serait-ce mes fils et Nolan ?

La porte s’ouvre délicatement, et une infirmière en blouse blanche pénètre ma chambre avec le sourire au bout des lèvres.

- Bonjour Mademoiselle Swenson, comment allez-vous ce matin ? Me demande-t-elle tout en posant un plateau sur la table au dessus de mon lit.

- Ça va. Répondis-je.

- Aujourd’hui, vous allez avoir tout une tripotée de test et un rendez-vous avec le psychologue de l’hôpital. Si les résultats sont bons, vous pourrez sortir d’ici ce soir. M’anonce-t-elle.

- D’accord, merci. Dis-je.

Elle me fait un bref mouvement de tête avant de quitter la pièce.

Désormais livrée à moi-même, j’attrape la petite table à roulette que je rapproche de moi pour inspecter la nourriture qu’il y a à l’intérieur.

J’attrape la minuscule plaquette de beurre pour l’étaler sur sur pain avant de rajouter par dessus de la confiture de fraise et l’enfourner dans ma bouche.

Je finis mon petit déjeuner par le chocolat chaud préalablement prêt.

La même femme revient à peine quelques minutes après que j’ai finis.

Elle repart, et un homme, toujours en blouse blanche, entre dans ma chambre.

- Bonjour Arianna, je suis le radiologue, je viens te chercher pour faire une radio et un scanner.

J’hoche la tête en me levant de mon lit.

Je le suis à travers les couloirs, et il fait ce qu’il a à faire.

Tout un tas d’autres examens se font à la suite, par différents médecins, coupés par la pause déjeuné.

Au final, à 15h01, je me retrouve assise devant le psychologue, à attendre qu’il lise rapidement mon dossier.

- Bien. Déclare-t-il avant de poser ses yeux sur moi.

Un silence passe, puis il reprend la parole.

- Sais-tu pourquoi tu es ici ? Me demande-t-il.

- Non.

- Tu as été assommée, chez un certain Nolan, alors que tu changeais la couche d’Ashton il me semble. Ils t’ont amenée ici mais nous t’avons mis sous coma car tu étais trop mal en point.

J’hoche la tête suite à son récit.

- Si tu sors aujourd’hui, qui aimerai-tu appeler pour qu’il vienne te chercher ? Demande-t-il.

- Catherine, la mère de Nolan.

Il hoche la tête, le marquant sur un petit carnet orange.

- Comment imagines-tu ton retours ?

- Une fois descendu de la voiture, j’irai voir Nolan pour lui parler et lui dire à quel point il m’a manqué pendant ses jours, puis j’irai voir mes fils, je leur donnerai le biberon et m’occuperai d’eux jusqu’à entendre leur premier maman. Imaginé-je.

- Arianna, es-tu au courant que tu as été dans le coma pendant quatres années entière ? Il se peut que ce Nolan ai trouvé une autre femme, et tes fils ont grandi, ils ont quatres ans Arianna.

- Quoi ?! Quatres ans ?! Crié-je.

- Oui !

- Puis-je avoir la totalité de ce que vous connaissez s’il vous plaît. Demandé-je.

- Et bien, j’ai appris que Nolan avait été habiter avec Ashton dans sa colocation avec ses amis, il y a déjà un bout de temps, Ashton avait été kidnappé mais heureusement, il a été retrouvé et il n’a rien... par contre... Tyron... est décédé Arianna... j’en suis désolé.... il a été kidnappé et battu à mort... c’est tout ce que je connais...

Les larmes qui était apparu au début de son discours dévalent désormais mes joues, apprenant brutalement le décès de mon fils.

Nous discutons encore une demi-heure avant que l’on me renvoie dans ma chambre.

Je reste sur mon téléphone, à regarder toutes les photos que j’ai pris autrefois de mes jumeaux.

Un homme barbu rentre dans la pièce, des papiers dans les mains.

- Arianna, bonsoir, j’ai les résultats de tes tests et la décision du psychologue. Me déclare-t-il.

Il s’assoit sur le siège à ma gauche.

- Alors, parmis toute la batterie de test que nous t’avons fait, nous avons juste trouvé une perte de la mémoire minime, qui te fait oublier ta vie du kidnapping de Tyron à ton réveil. Bien sûr, petit à petit, des flashs te reviendront, te faisant souvenir ce qu’il t’ai arrivée, seul le moment du coma risque d’être flou. Et concernant le psychologue, il veut bien ta sortie.

À peine a-t-il dit cela que je saute de mon lit, empoignant ma valise déjà faite, et part en trombe de l’hôpital, sans porter de valeur aux soignants qui m’appellent.

Une revenante entourée Where stories live. Discover now