Deltarune : Flammes des rêves et Racines de l'espoir

Chapitre 1

"Essaye de m'attraper"

Parmis les arbres aux feuilles d'or, non loin du lac, deux jeunes filles se poursuivaient. La plus agée, une monstre, feignait l'agacement face à la plus jeune, humaine, qui venait de lui prendre son carnet et se sauvait en riant.

Elles avaient beau avoir un an de différence, Aurelys était incontestablement plus énergique que Nirila.

Cherchant à jouer avec son ainée, elle trouvait toujours un moyen de la faire sortir de sa bulle. Nirila ne l'avait jamais avoué, mais elle aimait bien découvrir les nouvelles stratégies de sa cadette.

Elles filèrent ensemble vers l'arbre où les parents d'Aurelys avaient construits une cabane, et jouèrent autour, sur les branches et à l'interieur pendant un long moment.

Puis vint le temps de rentrer.

Alors que Aurelys rendait le carnet qu'elle avait caché à Nirila, celle-ci l'interpella.

"Dis, tu pense qu'on jouera encore ici, quand on sera grandes ?"

"Bah oui, Nira ! Pourquoi ?"

"...J'ai encore fait un cauchemard."

"Et tu fais aussi des rêves incroyables ! ... C'était quoi, ton cauchemar ?"

"J'étais seule, dans un endroit sombre. Il y avait aussi une scène où tu te cachais ici, je ne sais pas pourquoi. Puis une autre où tu restais dans ton coin dans la cour de l'école, je t'appelais, et tu partais vers les arbres."

"Et tu me dis aussi que tu rêve d'aventures étranges et héroïques ! Nous, plus grandes, ensemble, dans un autre monde, combattant côtes à côtes ! Concentres-toi sur ceux-là"

Le regard dubitatif de Nirila fit rougir Aurelys.

"Oui, c'est mes parents qui me l'ont dit... Oui, je ne suis pas la mieux placée pour dire ça..."

"En fait, ce qui serait bien, ce serait que tu fasse vraiment des efforts pour les écouter, et pas seulement que tu te dénigre vis à vis de ton inaction."

"J'essaie"

" ... Sinon, trouve d'autres techniques. ... 'fin je sais pas, je ne peut pas le faire à ta place..."

"Je vais y réfléchir à la maison. Mais je vais devoir me dépêcher de renter, le soleil se couche."

"Oh ! Tu as raison ! Bon bah, à demain !"

"A demain ! N'oublie pas de me ramener une part de la tarte de Toriel !"

"J'y penserais ! À plus !"

Sur ce, les deux jeunes filles partirent toutes deux de leur coté, vers leurs familles respectives.