Jenny : Mais j'ai ressenti une telle colère tout à l'heure, que je n'arrivais pas à me résoudre d'arrêter. Ce n'est que lorsque que T'Challa m'a coupé dans mon élan que je me suis calmé.

Pietro : Ce n'est rien, ça va maintenant (dit-il en passant sa main dans mon dos)

          Je vois le visage de mon père soucieux. Je l'interroge du regard, mais il me fait qu'un sourire pincé

Jenny : Papa? (je demande inquiète)

Bucky : Rage, douleur et incapacité à t'arrêter?

Jenny : Oui mais comment...

Bucky : Je connais ce sentiment...

Pietro : Le Soldat de l'Hiver?

Bucky : Oui (dit-il baissant la tête) J'ai été conditionné comme ça. Une programmation efficace, qui peut être contrôlé.

Jenny : Et pour moi? (je demande, comprenant où il veut en venir)

Bucky : ça a l'air inné... Il va falloir que tu métrise tes émotions ma chérie.

          Je ne sais pas quoi répondre, mis à part une larme qui roule sur ma joue. Je demande à Shuri si je peux sortir de l'infirmerie, avant de partir seule vers ma chambre ; n'ayant pas voulu qu'on m'y accompagne. Je passe une bonne partie de la journée installé sur mon lit avec la musique à fond dans les oreilles.


PDV de Pietro

         Des heure qu'elle est enfermé dans sa chambre. Je reste planté là comme un idiot devant sa porte à guetter le moindre bruit suspect. J'aurai tant voulu être à ses côtés, là tous de suite ; la soutenir sur l'annonce qui lui a été faite . Je suis sortie de mes pensées par un bruit de pas.

Bucky : Tu es là depuis quand? 

Pietro : Depuis qu'elle est sortie de l'infirmerie (dis-je en baissant la tête)

Bucky : Il lui faut du temps pour encaisser et puis avec ses côtes cassé, il lui faut du repos.

Pietro : Tu penses que je vais pouvoir aller la voir quand?

Bucky : Je ne sais pas. Désolé.

Pietro : Ce n'est rien.

Bucky : Merci d'être là pour elle (me dit-il avant de partir)

          Je suis de nouveau seul, mais pour combien de temps. Je prend mon téléphone.


PDV de Jenny

          La musique de mon téléphone se coupe pour m'annoncer l'arrivé d'un message.

**messages**

Pietro : Moya Printsessa???

Jenny : Oui? (j'entend le bruit de sa sonnerie de téléphone de l'autre côté de ma porte)

Pietro : Je ne veux pas te déranger, juste savoir si tous vas bien?

**fin messages**

Jenny : Entre (je crie)

          La porte de la chambre s'ouvre doucement sur un Pietro la mine inquiète. Il avance doucement attendant je ne sais quoi...

Pietro : Je ne voulais pas te déranger, mais...

Jenny : Vient là idiot rapide (dis-je en lui tendant les bras)

          Il ne fallut pas une seconde pour qu'il vienne s'allonger sur mon lit dans mes bras. Je fais une grimace à chaque mouvement que je fait. Il pose sa main sur ma joue, avant de m'embrasser doucement.

Pietro : Tu souffre beaucoup?

Jenny : ça peut aller. Pas de mouvent brusque et se sera bon...

Pietro : Tu veux manger quelque chose?

Jenny : A vrai dire, oui. Je suis affamé...

Pietro : Je vais te chercher un truc à manger. (dit-il en se levant)

          Je le retiens par le bras, ce qui m'arrache une nouvelle grimace. Il se retourne doucement.

Jenny : On y va ensemble?

Pietro : Tu es sûr? (demande t-il tendrement)

Jenny : Oui, si je reste ici ; je vais devenir folle...

Pietro : Ok

          Il me prend avec délicatesse dans ses bras. Je m'accroche à lui pensant qu'il allait se mettre à courir, mais étonnement, il avance d'un pas calme. Il me fait un sourire ravageur, que je lui rend en caressant la naissance de ses cheveux dans la nuque. Je ne peux m'empêcher de remarquer le frisson qui le parcourt. Mes lèvre s'étire un peu plus et il le remarque.

Pietro : Il n'est pas l'heure de jouer Printsessa... Et avec ta blessure ce n'est pas recommandé.

Jenny : Tous vient à point à qui sait attendre mon cher. Mais dois-je vraiment renoncer au plaisir de voir l'effet que ça te fait (dis-je en recommençant mon geste)

          Sa main libère mes cuisses pour me reposer au sol. Il m'enlace doucement, faisant attention à ne pas me faire mal. Nos lèvre se rejoignent avec ferveur dans un tendre et langoureux baisé.

Pietro : Tu vas me payer ça quand tu sera rétablie (dit-il avec envie)

Jenny : Je ne vois pas de quoi tu parles (dis-je innocemment)

          Il ne dit rien de plus et embrasse doucement mon cou, avant que nous entrions dans la salle à manger.

The little Soldier (Terminé)Where stories live. Discover now