Chapitre 1

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Les cartons s'empilaient sur le sol de ma nouvelle chambre. Mon père déchargeait l'ensemble de nos biens personnels. Pendant ce temps, moi je plaçais les boîtes dans les différentes pièces de la maison. Le plafond semblait si haut de mon petit 1,70 mètre. Je déviais mon regard vers une boîte sur laquelle il était inscrit "boîte souvenir". Un sentiment de tristesse remonta tout au fond de moi. Cette boîte contenait les seuls souvenirs que je possédais de ma mère. Celle-ci était morte au moment de ma naissance. Mon père avait souffert de sa perte. Elle était la femme qu'il avait le plus aimé dans sa vie. Mon père ne se gênait pas de me rappeler à quel point je lui ressemblais. J'étais incapable de me souvenir d'elle. Les seules images que j'avais vu était celle que mon père m'avait montré lorsque j'étais plus jeune. Ma longue chevelure châtaine et mes yeux vert forêts était la chose que j'aimais le plus sur mon physique. Je me perdis dans mes pensées, lorsque mon père déposa une grande boîte près de moi.

-Ma puce, es-tu sur la terre?

Je levais le regard vers mon père qui me fixait semblant attendre une réponse de ma part.

-Ça va, papa, ce nouvel endroit me rends anxieuse.

Mon père avait eu une offre deux mois plus tôt dans une petite ville dans le comté de l'Oregon.

L'offre permettait à mon père d'accédait au poste qu'il désirait depuis toujours. Il est infirmier , et il a été promu afin d'être à un poste à temps plein avec des horaires stables. Mon père travaille de soir, et donc je ne le vois pas souvent. Mon père a choisi une petite maison sous laquelle il n'y avait pratiquement aucune maison voisine. Une maison ornait la rue avec la nôtre, et elle était majestueuse. À voir les voitures qui ornaient l'entrée, il était possible de déduire que nos voisins étaient fortunés. Mon père finit d'apporter la dernière boîte vers sept heures. Je passais le reste de ma soirée à défaire mes boîtes dans ma chambre, et aider- mon père à défaire les siennes.

Le lendemain matin, le cadran sonna de bonheur pour mon petit corps meurtris des efforts donnés de la veille. Je pris les premiers vêtements que j'avais sous la main. Mon ensemble était composé d'un chandail simple, et d'une paire de jeans style mom. J'aimais bien ces jeans qui n'était pas trop serré, mais qui était suffisamment ajusté pour mettre mes formes généreuses en valeur. Je fis attention à ne pas réveiller mon père qui dormait. Je pris les clés de la voiture que mon père m'avait cadeau l'été passé. Une petite Toyota écho blanche ornait notre entré. Elle était fiable, et elle ne coutait presque rien en essence. Je l'adorais! Le chemin fut long jusqu'à université qui était à vingt minutes de ma maison. Je pris soins de me stationner loin afin d'éviter le regard de tous sur ma personne. Habituellement, être la nouvelle était synonyme d'être le centre d'attention pendant un petit moment, et j'haïssais ce sentiment. Je traversais le parking, et je sentis des regards sur ma personne. Je vis que les filles de ce bahut portaient toute des petites jupes, et des chandails courts. Ou étais-je tombé? Je sentie le regard des filles me dévisagé. Je semblais piqué la curiosité des jeunes hommes qui me regardaient troubler. Je finis par trouver le bureau de la secrétaire qui était écrit en grosse lettre "SECRÉTAIRE". Je soufflais nerveuse à l'idée de demandé à la secrétaire ma liste de local pour mes cours. Elle me regarda lorsque je franchis le cadrage de porte, et me renvoya un sourire étincelant.

-Tu dois être Aurora Smith?

Ses yeux bleu océan attendait une réponse de ma part. Un sentiment m'envahit quelques instants plus tard. C'est comme si l'air dans la pièce semblait soudain lourd. La secrétaire se déviât de mon regard, et fixa une personne derrière moi. Une voix grave empli la pièce.

-J'ai besoin de voir mon père tout de suite.

La secrétaire baissa le regard, et l'incita à rentrer dans son bureau afin de se diriger vers une porte derrière-elle. Je déduis que le père de ce jeune homme était le directeur. Mais quelle impolitesse? Je n'attendis aucun merci de la part de celui-ci. Je repartis avec mon horaire, et fis le tour des corridors à la recherche de mon local. La feuille affichait A-125 pour le local de psychologie. J'étais concentré sur ma feuille, lorsqu'une personne me frappa l'épaule de plein fouet. Mon pied perdit pied, et je me retrouvais à terre sur les fesses. J'entendis les ricanements des autres élèves. Une main me fit face près de mon visage. Je lançais mon regard vers le destinataire, et je fus surprise de voir le jeune homme de tout à l'heure encore.

ImpasseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant