Chapitre 2

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Aujourd'hui, je me suis réveillé à 6h30. Je me prépare, je m'habille, puis je prends mon petit-déj comme d'habitude. Ensuite, je pars réveiller mon père parce que c'est lui qui m'amène à la salle. Mon frère est parti avant avec son pote, il me rejoint là-bas. Lui aussi il fait du judo avec moi, mais il a plus d'expérience, il est à la ceinture jaune-orange et moi j'ai la ceinture jaune et blanche.

Je sors, je monte dans la voiture et on démarre. Mon père met de la musique. Mais j'ai oublié de vous dire que mon père n'est pas comme les parents modernes comme ceux de mes amis, c'est plus des blédards mais je les aime comme ils sont. Donc, il met de la musique staifia.

Je me suis déjà habillé avec l'uniforme de judo chez moi parce que je ne suis pas à l'aise de me déshabiller devant des gens, même si c'est des meufs.

Avant d'arriver à la salle, mon père passe à la banque pour sortir quelques billets pour faire des courses. Puis il me dépose à la salle.

Quand je débarque dans la salle, tout le monde me regardait et me fixait du regard en parlant de moi, je ne sais pas pourquoi, j'en ai aucune idée, mais ça commençait à m'énerver. Mais je décidai de rester zen et de ne pas leur rentrer dedans.

Puis, un grand garçon, il devait avoir 14 ans, Ilyes, est venu me parler. Ça fait plusieurs séances qu'il me tourne autour, mais je le trouve chelou. Ce n'est pas qu'il me tourne autour comme un garçon amoureux l'aurait fait, c'est plus tourné autour comme si c'était un gros pédophile. Mais je ne craignais rien parce que mon grand frère est dans la même salle que nous. Ilyes me dit : "Dans une semaine, je vais voyager avec des amis à moi : tu ne veux pas venir avec nous ? Tu vas kiffer ma jolie !"

Je l'ignorai et alla vers les autres enfants.

Après le sport, il était déjà midi. Je décidai avec mon frère d'aller dans le snack à côté. C'est un pote de mon père qui gère le magasin. Du coup il ne nous a pas fait payer. On a pris juste des escalopes de poulet.

Mon père vient nous chercher. Ça fait plusieurs mois qu'il ne sent pas bien. Je crois que c'est la nostalgie du bled qui le rend triste. Il ressent le besoin de quitter la France. Moi aussi d'ailleurs, l'Algérie me manque beaucoup.

Arrivé chez nous, je décide de prendre ma douche. Mes cheveux roux ont frisé. Ma mère me les lisse tout le temps. Je l'aime de tout mon cœur.

Puis, je pars dans la chambre de mon frère, et on prit quelques photos avec les filtres snaps. On a bien rigolé.

YANIS : Oh regarde ta tête avec le filtre tu ne ressembles à rien avec ou sans filtre.

Moi : Tais-toi t'es pas mieux avec ta tête de bouledogue là

Yanis : haha ahah

Ma sœur arrive

Maïssa : Vous faites quoi sans moi là ?

Yanis et moi : on fait des photos

Maïssa : Et vous m'avez oublié

Moi : c'est bon fais pas ta jalouse

Je vais dans ma chambre. Je sais très bien qu'elle est jalouse et qu'elle veut faire l'intéressante. Je la comprends d'ailleurs : on est très proches moi et mon frère alors elle se sent souvent mise de côté. Donc, je l'ai laissé avec Yanis.

Je me suis habillée avec une blouse et je vais dans le jardin. J'allume la Co sur ma tablette. Je repense au deal que mon prof m'a dit. Faut que je réfléchisse bien.

Je rentre dans le salon. Mon père regarde déjà la télé : un match de foot. J'aime bien jouer au foot pour l'éclate mais c'est tout. Je ne regarde presque jamais les matchs à part quand c'est l'Algeria qui joue.

Soudain, ça toque à la porte. Mon père ouvre la porte. Il voit que c'est un gars de mon âge.

PAPA : Tu veux quoi ?

? : Je veux juste parler à votre enfant.

Papa : Quel enfant ?

? : Le vôtre... enfin...

Puis, je passe ma tête par l'encadrement de la porte

? : Salut mon amie...

Moi : On se connait ?

? : Bien sûr qu'on se connait, tu ne te rappelles pas de moi. On était enfin... euh...

Il a vraiment un comportement chelou. Et mon père dans tout ça, il nous observait et se disait surement mais c'est qui ce mec et qu'est-ce qu'il veut de ma benti.

Ma mère, intéressée et curieuse, proposa au garçon de venir manger un petit truc. Il accepta, nerveux. Je dois l'avouer, il est plutôt craquant. Il a les cheveux bruns, il a des yeux magnifiques, entre le vert et le bleu. Il a l'air d'avoir à peu près mon âge. Il est plutôt fort. Il porte un pull simple et sale et un jean déchiré. Ses chaussures aussi étaient déchiré au bout.

Il rentra, et, quand je commençai à lui poser des questions sur notre connaissance, il me demanda où se trouvait les toilettes. Je lui indiquai les toilettes du haut, parce que ma sœur était dans les toilettes du bas. Il est monté. Au bout de 1h, il n'était toujours pas descendu. Ma mère commença à s'inquiéter. Je décidai donc de monter. J'ai monté les marches des escaliers, puis j'ai toqué à la porte des W.C. Personne ne me répondit. Puis, une idée me submergea la tête. D'habitude, dans les toilettes du haut, quand la lumière est allumée, l'aération fait du bruit. Or, là, l'aération ne fait pas de bruit, ce qui veut dire que la lumière n'est pas allumée, ce qui veut dire que notre invité n'est pas dans les toilettes. J'ai alors fouillé les chambres. Il ne restait plus que la chambre de mes parents. Logiquement, l'inconnu devrai être là-dedans. Je défonce alors la porte. Ce que je vis alors me choqua : la chambre était en désordre, tout avait été décalé, cassé, comme si quelqu'un avait fouillé toutes les cachettes de la chambre. De plus, la fenêtre est grande ouverte.

Je sentis la colère monter en moi. Je viens de me faire arnaquer sous mes yeux. Quelle idiote je fais !

Puis, je regardai par la fenêtre grande ouverte si notre inconnu mignon est dans les parages. Mon instinct est parfait : en regardant l'arbre arrivant jusqu'à la fenêtre, je vois mon joli invité descendre l'arbre sans difficultés. Je ne sais pas si c'est une impression, mais je crois que ses poches sont remplies !

SUITE Bientôt N'hésitez pas à écrire vos avis dans les commentaires ciaooooo 

La vie d'une vaillanteजहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें