Extrait

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Les drogues sont comme les chaussures, tout le monde en a besoin, mais elles ne vont pas à tout le monde. Elle m'avait bien piqué cette salope d'infirmière. Je ne sais plus trop à quel moment ni comment elle s'y était pris et encore moins ce que ce pseudo Docteur Folamour lui avait ordonné de m'injecter, mais j'avais l'impression d'avoir la moitié de mon cerveau dans une boite mail. Je voyais des objets, des destinations, des bribes de corps de textes, des copies cachées et des spams virevolter devant mes globes oculaires qui à cette heure devaient être dilatés au maximum. Des mots, des sensations, des pensées et autres odeurs s'emmêlaient et finissaient par s'extirper par tous les pores de mon corps. J'avais les fesses à l'air à cause de cette chemise de nuit d'hôpital fermée par l'arrière avec un simple cordon. Je devrais au plus vite me mettre en route en quête d'habits dignes de ce nom si je ne souhaitais à retourner à la case départ. Il m'apparaissait urgent, vital de m'éloigner de cet établissement qui ressemblait plus à un asile de fous qu'à un centre de cure thermale.

La ronde de GlorvdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant