𝐓𝐨𝐮𝐭 𝐜̧𝐚 𝐧'𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐮 (𝐭𝐨𝐦𝐞 𝟏)

-5-

Ça y est. On est enfin arrivé. Los-Angeles. Bon on a prit quand même beaucoup de retard sur la route car un pneu du camion a crevé en plein milieu de nul part. Et on a du attendre une éternité avant qu'il ne soit enfin changé... mais, je dois l'avouer, latente n'était pas si pire que ça...

En effet, il y a une très bonne ambiance entre nous. On s'entend tous bien. Mike, pour faire passer le temps, me montrait des photos et de vidéos de sa moto sur son portable. C'était cool. 

Mais on a finalement réussi à arriver ! D'après mon père dans quelques tournants on arrivera à notre maison.

Et effectivement, 3 tournants plus tard nous y sommes. Je suis ébahie.... La maison l'air génial, elle est immense ! Je l'avoue, je suis contente sur le moment.

-c'est incroyable ! elle est immense !

Dad: t'as vu ça, j'étais sur qu'elle te plairait, dit-il avec un grand sourire.

J'entend au loin le camion arrivé. Je m'assoie sur le troitoir le temps qu'il arrive jusque devant la maison. Une fois garé, c'est Mike qui sort en premier :

M: alors c'est ici ?

-yep

M: la maison est folle 

-bien d'accord avec toi 

Vendredi 4 août 7h30

Je me réveil toute seule, je n'ai absolument aucune idée de l'heure qu'il est, sachant que mon réveil est dans les cartons. Je cherche mon téléphone avec ma main, je finis par le trouver.

J'allume l'écran et je vois 7h30, attend 7h30? Mais c'est bien trop tôt ça, hors de question de sortir du lit à une heure pareille...

J'ai beau essayé toutes les positions inimaginables, je n'arrive pas à me rendormir. Je finis par me lever péniblement. Je descend dans la cuisine accompagnée de Pop. Personne. Normal, il est 7h30... Papa doit surement encore dormir.

Je nourrie Pop, bois mon verre d'eau et je remonte me changer.

Une fois habillée, je décide de sortir Pop.

Comme je connais pas le quartier, je vais à l'improviste. Un coup à gauche, un coup à droite, un coup au milieu, bref, je suis pas sûre de savoir revenir. J'arrive à une sorte de parc, ça à l'air sympa. Je continue de marcher jusqu'à ce que j'arrive à un grand espace sans arbre. Je vois un chien, un épagneul, y courir, il se stop net quand il nous voit et il vient vers nous, fin plutôt vers Pop. Il se renifle et partent courir ensemble. Je les observe avec un regard amusé, Pop à une bien plus grosse vie sociale que moI, mais c'est qu'un détail. Je vois un type s'approcher de moi, il avait une laisse autour du cou, donc je suppose que c'est le maître  de l'épagneul.

Il me salue et je fais de même. On parle un petit peu et on fait connaissance. Il part ensuite vers la sortie du parc et Pop reste courir toute seule.

J'essaye de l'appeler mais en vain. J'ai finalement la bonne idée de faire comme si je partais sans elle.

Après 100 mètres je l'entend courir derrière moi, je me tourne et je m'accroupis en tendant mes bras. Elle vient se jeter dedans, ce qui me fait beaucoup rire.

Une fois rentrée à la maison, je me dirige vers la cuisine où se trouve mon père entrain de petit-déjeuner.

-salut

Dad: salut, alors bien dormi ? 

-mouais on peut dire ça comme ça

Dad: faut qu'on aille faire les courses

-ouais , je suis déjà prête moi

Dad: excuse-moi miss parfaite

-enfin on sait reconnaître mes vraies valeurs...

Il se moque de moi en plus se fou

Une fois que mon géniteur à finit de se préparer, il est vraiment lent, je vous jure genre je pourrais faire le tour du monde en attendant qu'il finisse de se préparer.

On part pour les courses, on a laissé Pop dans la maison, y a plus qu'à espérer qu'elle ne fasse pas de connerie.

On finit pas arriver, on prend tout ce qu'il faut, on paye, et on repart.

Sur le trajet du retour, une question me trotte en tête

-tu l'aimes bien Nathan, pas vrai ?

Dad:il est sympa franchement 

-non mais je veux dire t'avoir l'air de t'être attacher à lui, plus qu'aux autres

Il y a un long silence.

Dad: ça te plaît pas c'est ça ?

-quoi ? non mais j'ai jamais dis ça !

Dad: non mais tu le penses !

-non c'est faux !

Je ne comprend pas ces soudaines reproches. Je lui ai juste demander quelque chose...

Dad: tu crois je vais le remplacer ? tu crois que je vais l'oublier comme ça ?

Je sens beaucoup de colère dans sa voix, et quand mon père s'énerve c'est assez impressionnant

-mais non ! j'ai jamais dit ça !

Dad: bah pourquoi tu poses ce genre de question alors ?

-mais comme ça pour savoir ! parce que ça m'a fait plaisir de te voir heureux ! pourquoi tu prends tout à cœur ?

Dad: pardon ? c'est de ma faute en plus ?

-bah oui ! merde accepte que tu peux avoir tort !

Dad: non mais j'hallucine !

On est à présent garé devant la maison mais aucun de nous ne sort.

-toujours dans l'abus !

Dad: pardon moi dans l'abus ? t'as qu'à dire que je suis chiant aussi !

-bah oui excuse moi mais là c'est toi qui es en tord. tu me fatigues ! tu prends tout à cœur ! merde ouvre les yeux ! ça va pas le faire revenir !

De ce pas je descend de la voiture, je rentre dans la maison et je ressors avec Pop quelques secondes plus tard. 

Au moment où je passe devant la voiture, je me rend compte que mon père n'a pas bougé d'un poil. Je ne lui jette pas un regard et pars dans une direction inconnue.

Au bout de je sais pas combien de temps de marche j'arrive sur un petit chemin qui prend à gauche, il est vraiment caché par la végétation, il est presque invisible.

Ayant besoin de tranquillité , je décide de le suivre. Après environ 15 minutes de marche, j'arrive à une crique, c'est magnifique. C'est à coupé le souffle. Elle est déserte, je m'assoie finalement sur le sable chaud.