Évidences

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Tu respires, donc tu vies.
Tu souries, donc tu es heureux.
Tu dors, donc tu rêves.
Ton cœur bat, donc tu aimes.
Tu aides les autres, tu n'as donc pas de problèmes.

Les gens croient que c'est acquis, que c'est évident.
Et pourtant c'est faux.

Oui je vie, en attendant la mort.
Oui je souries, pour oublier mon sort.
Les cauchemars me suivent même éveillée.
Oui mon cœur bat, pour que chaque battements me rappellent qu'elle est morte.
Oui j'aide les autres, et pourtant personne ne veut savoir comment je vais.

100 poèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant