Dernier poème.

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Je m'efface de la mémoire des gens
Comme la flamme d'une bougie placée au vent
J'ai perdue ma maison
Au file des saisons
Mais jamais je ne pleurs
Jamais je ne meurs
Je reste quelque pars
Cachée là, dans le noir
Et c'est très bien comme ça
Je reviendrai peut-être une autre fois
Mais pour l'instant je dois partir
Je dois cesser d'écrire
Pourtant il me reste tant de choses à dire
Tant d'émotions à d'écrire
Mais je n'ai plus d'inspiration
J'ai brisé mon crayon
Et puis mon roman doit ce terminer
Cent poèmes tel qu'annoncé
Cent chapitres insatisfaisants
Mille mots écrits de mon sang
Et voilà mon dernier trait
Je m'éteins à jamais
Je me suis noyé de mes larmes
J'ai crée une guerre sans armes
J'ai souffert à chaque nouveaux poèmes
J'ai souffert de la peur de la haine
Mais j'ai fait mon possible
J'ai voulu décrire l'indescriptible
J'ai voulu faire savoir que personne n'est seul
Ou faire comprendre que personne n'est parfait
De mes rimes j'ai tenté d'atténuer la douleur
Faire disparaître le malheur
Et aujourd'hui je veux tourner une page
Je veux sortir d'une cage
Je veux trouver un moyen d'oublier
Je veux fermer les yeux sur le passé
Donc je vous dis au revoir mes lecteurs
Vous resterez dans mon cœur
Cent poèmes, ce roman est terminé
Soyez forts, parlez fort, existez!

Je vous aime

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