palpitations du cœur après un destin avorté

partie 15

Cette distinction flegmatique qui entretiendrait encore longtemps l'illusion d'un père meilleur m'a poussé a faire des recherches érudites vers d'autres hommes religieux dans le sens de rester intacte sur le bon chemin et éviter les outrages et les blasphèmes pour octroyer une éducation meilleure a ma famille ultérieurement.

Moi aussi je ne suis pas une bonne personne avec tout ce colis de péchés que satan m'a expédié et que j'ai accepté dans le prétexte de me cacher sous l'ombre du destin.
Tantôt les prostituées que je faisais travailler dans l'ex demeure de Sarah pour avoir de quoi mettre sous la dent,tantôt la mère de pascal avec ses tentatives qui pouvaient faire de moi un gigolo,tantôt aussi la manière impolie que je rétorquais a mon père et l'acte de coucher avec la femme de mon DG comment est ce que je me suis parvenu à être l'unique victime de tous ces bassesses de la société ? Heureusement que mon destin a avorté dans le vrai sens du terme sinon je pouvais faire les adieux avec mon avenir. Les notables du quartier ont beau essayer de persuader mon père a célébrer le mariage religieux dans les brefs délais mais il jugeait anormal de marier la femme qu'il ignorait ses racines a son fils recouvert de sang noble de la famille royale de Coumba ndofféne famaak bien qu'il n'arrêtera jamais de le décevoir honteux.

J'avais le soutien moral de ma mère de mes frères et sœurs pour valider la date de mon mariage dans les jours à venir sans me soucier de cet nihilisme de valeurs que balisait mon père devant tout le monde.

J'ai trouvé l'élue de mon cœur dans la chambre à-côté d'elle se trouvaient Anita et Sonita elles étaient tous sous les bras de Morphée,un pas puis un autre lentement je me suis penché sur elle et la caressait dans les joues par le bout de la rose qui était dans ma main gauche,elle se réveillait,fait ses ablutions avant de prendre la natte de prière.

Jour de bonheur chez nous
Au fil des jours je m'attendais a celui-ci,le soir de notre mariage religieux,une foule bigarrée comme l'arc en ciel se retrouvait dans une grande salle a l'attente des mariés,des hôtesses élégantes servaient les amuse-bouches les boissons et les mignardises. Pour honorer les envies Fulgence Gakou assurait le show,devant une grande table bien nappée et bien décorée moi,Sarah et pascal le cavalier étions tous debout avant d'esquiver quelques pas de danse pour ouvrir le bal aux invités.
Le lendemain matin, les oiseaux gazouillaient en tissant leurs nids dans le fromager Sarah était toujours au lit j'ai ouvert les fenêtres et le soleil laissait pénétrer le peu de ses rayons qui illuminaient les parties sombre de la chambre je m'approchais de ma Sarah elle me regardait les yeux dans les yeux avec sa sublime beauté fascinante et remplie d'idylle j'introduisais ma langue dans sa bouche on s'embrassait sur une emprise d'étreinte avant que la peur d'un coup de tonnerre décolla nos lèvres, le ciel était nuageux et les gouttelettes d'eau perlaient les feuilles des fleurs du jardin qu'on apercevait à-travers les vitrines avant de reprendre aisément notre plaisir charnel.

FIN de la chronique