Chapitre 1 - 4

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"- Je pense qu'il est prêt docteur, il ouvre les yeux

- Merci pour ce boulot laissez moi seul avec lui... Nous voici seuls, en tête à tête, j'ai pris une petite liberté pour toi mon gars, t'es différent, tu es la pièce maîtresse qui fera tomber ces enculés, mais avant tout je vais te dire quelques petites règles de vie :

Règle 1 : Ne jamais faire confiance à personne.
Règle 2 : Plus tu es sais sur l'autre, mieux c'est, plus l'autre en sait sur toi, plus c'est dangereux, voilà un des avantages à ne pas avoir de passé.
Règle 3 : Oublie tout ce que je t'ai dit et suis ton instinct.
Règle 4 : Tu es le meilleur."

J'ouvre les yeux, mon oreiller imbibé de sueur, mon visage aussi, rêve étrange, il semblait si... réel...

Je reste allongé dans mon lit, cherchant le sens de ce rêve étrange, je n'ai pas pu distinguer clairement le visage des protagonistes ni le lieu du rêve.

- Roh et puis tant pis ! dis-je en tirant ma couverture d'un coup sec et en me relevant. Je me dirige vers l'armoire située dans ma chambre, je pose ma main sur la poignée dorée et ouvre la porte. Une garde robe tout en bleu.

- C'est certes un peu cliché mais cela reste néanmoins une belle couleur.

Il fait frais, j'enfile un t-shirt avec un pantalon et des baskets bleues. En me dirigeant vers la cuisine je remarque qu'aucune tasse de café n'est magiquement apparue sur la table, j'en suis légèrement contrarié mais ce n'est pas si grave, je remarque un petit veston en jean sans manche sur une chaise dans la cuisine, je le met, il me va à merveille, qui n'a jamais rêvé d'avoir un veston un jean ?

Je sors de mon appartement et entend un satané boucan en sous sol, je prends un couteau de la cuisine et le mets dans ma poche par prudence et me dirige vers la cave.

La voici, petite porte inclinée, elle est ouverte, je marche à travers les couloirs avant de voir une lumière venant d'une porte ouverte, je fais passer ma tête à travers l'encadrement, et vois Axel et notre nouvelle venue en train de bricoler parmi un bric à brac d'ordinateurs, de radars et de machines aux nombreux voyants allumés.

- Le voilà enfin réveillé, dit-elle.

- Ouais, malheureusement je n'ai pas trouvé de café sur la table, je suis déçu.

Je décide de ne pas parler du rêve.

Axel lâcha un de ces fameux rictus tout en soudant je ne sais quoi avec des lunettes qui couvrait la moitié haute de son visage.

- Belle touche personnelle le veston, dit-il sans daigner se retourner.

- Tu trouves ?

- Ça rajoute le côté rebelle qu'il te manque, ajouta-t-il en enlevant ses lunettes tout en se retournant. Tu as entendu parler du concours d'échecs et du concours d'humour qui ont lieu aujourd'hui ?

- Non pourquoi ?

- C'est parce qu'ils n'existent pas, Sam et moi, elle a choisi comme nom Sam au passage.

- Samantha, rectifia-t-elle.

- Je sais mais Sam est plus rapide à dire, et puis c'est beaucoup plus joli je trouve.

- Eh ben, on est pas près de faire tomber le KSK, murmurait-je dans ma barbe.

- Bref, Sam et moi avons placé des affiches factices, les clones n'ayant pas de travail ou d'études ont du temps a perdre, quoi de mieux pour perdre son temps que ses hobbys !

- C'est totalement farfelu comme plan ! m'exclamait-je .

- Ils devraient tout deux arriver dans quelques minutes, d'ailleurs le premier va sonner à la porte de l'immeuble. dit-il en regardant un petit appareil qu'il sortit de sa poche, une sorte de téléphone sur perfectionné.

- Mais oui bien sûr ils vont son....

La sonnerie retentit.

- Je te hais Axel.

- Installer des caméras de surveillance dans tout l'immeuble ca sert tu sais. s'excalma-t-il tout en gardant son rictus.

Axel s'empresse d'ouvrir et de faire entrer un homme assez âgé, la cinquantaine, malgré ses cheveux blancs il avait une posture et une carrure imposante, de taille moyenne, entièrement habillé de vert.

Quelques minutes après que le premier soir entré le second sonna à la porte. Un jeune homme, à peine la vingtaine, brun, habillé de violet.

Nous somme tous partis au sous sol.

Après qu'Axel leur ai expliqué le bla bla habituel l'homme en vert déclara se prénommer Ludovic sans même que l'on ne lui demande.

- Qu'est-ce que je gagne à vous aider ? demanda-t-il.

Je prît la parole d'une manière impulsive.

- Tu n'aura ni gloire ni trophées, tu vas mener une vie en étant poursuivi par une secte gouvernementale, si jamais tu trouve que tu ne gagnes pas assez dans cette histoire dis toi que plus on perd de temps plus on laisse quartier libre au KSK pour créer d'autres clones, plus on attend et de plus en plus de clones seront en notre situation.

- Mais je ne vois pas comment moi, simple cinquantenaire peut vous aider en quoi que ce soit.

Je voulu répondre mais Axel, d'un geste de la main prît la parole.

- Toutes les personnes dans cette pièce sont extrêmement spéciales, moi même je ne sais pas comment ni pourquoi, mais vous êtes les seuls à pouvoir faire tomber le KSK, mais l'on doit être au complet.

Il a l'air de réfléchir.

Ludovic tendit sa main :

- Je vous suis.

Le jeune garçon en violet prît la parole sans prévenir :

- Cette aventure s'annonce carambolesque et très drôle, je marche à une condition, que vous m'hébergiez, c'est pas que je déteste les hôtels miteux avec des taches de sperme sur le lit mais je peux m'en passer on va dire. J'ai choisi Otto comme nom au passage.

Axel se leva :

- Très bien, il ne manque plus qu'une seule personne. Je vous revois dans 2h ici on a du boulot. Le sous sol est devenu notre QG, compris ?

- Au passage on peut abandonner ce concept de "couleur" ? Je trouve ça moche, ridicule et très con. demanda Sam.

Pour ma part le bleu ne me gênait pas.

- Très bien demain vous irez tous changez votre garde robe, soupira Axel.

Après que tout le monde soit sorti du sous sol Axel me chuchota.

- Johan, sois patient.

L'homme En Bleu Where stories live. Discover now