Partie 4

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C'est démoralisée et pas du tout motivée que je me prépare à entamer cette nouvelle journée. J'émerge doucement de ce cauchemar et me décide à descendre pour le petit-déjeuner. J'arrive dans la cuisine où toute la famille est déjà réunie. Je m'installe nonchalamment à ma place habituelle, totalement décidée à ne faire aucun effort. Détail qui n'échappe bien sûr pas à l'œil de ma mère.

- Tu as l'air mal en point aujourd'hui ma fille. Tu as mal dormi ?

- Non non. Ne t'en fais pas.

- Si tu le dis. Angeline ne descend pas ?

- Non, elle a dû rentrer tôt.

Ce mensonge m'est venu tout seul. S'ils savaient ce que je sais...

Avant de partir Yaëlle vient me chercher pour que l'on puisse faire la route ensemble. Elle a beau essayer de me distraire, rien n'y fait. Je suis plus maussade que jamais. Yaëlle l'a bien vu et me demande ce qui se passe.

- Oh rien. Je ne t'ai pas dit mais Angeline est ma petite amie.

- Je sais, j'avais remarqué.

- Elle est repartie chez elle et veut réfléchir à certaines choses.

- Oh, dur.

- Je l'ai bien cherché.

- Attends, tu n'as rien fait de mal. Elle n'a même pas dit un mot quand je suis venue. On aurait dit qu'elle m'avait à l'œil.

- Ce qui est vrai. Elle m'a fait une crise de jalousie le soir-même. Le lendemain matin elle était partie en prenant toutes ses affaires. Maintenant je reste seule comme une andouille.

- Mais non, tu n'es pas toute seule.

Elle me sourit en mettant son bras autour de moi. Je lui souris en retour en échangeant avec elle un regard timide. Nous arrivons à la fac où s'ensuit une longue journée de travail, de doutes, d'heures complètement à l'ouest et de solitude totale. A la fin je rentre chez moi fatiguée et déprimée. Ce soir-là je me couche tôt sans même prendre le temps de préparer mes affaires pour le lendemain. Je n'en ai aucune envie et je ne compte sûrement pas me forcer. Cette nuit-là il se passe quelque chose d'étrange.

On sonne soudain à la porte. Ma surprise est totale quand je vois Yaëlle en ouvrant la porte. Elle n'hésite pas à entrer et met sa main sur ma bouche, m'empêchant ainsi de parler. Cette tigresse en décolleté m'entraîne dans le salon et nous fait allonger sur le canapé. Mon regard est plongé dans le sien. Elle m'hypnotise. Elle pose ses lèvres sur les miennes, m'offrant leur goût suave et sucré. Nous nous embrassons longuement. Un désir se crée en nous. Yaëlle descend sur mon cou. Tout en le couvrant de baisers, elle entreprend de déboutonner mon chemisier. Elle me l'enlève et revient sur ma bouche. La sienne s'ouvre, m'invitant à faire de même. Nos langues se rencontrent, s'entremêlent dans une ardeur mutuelle. Nos baisers se font de plus en plus sauvage. Je frisonne. J'ai envie d'elle. Elle enlève sa veste et la balance à terre. Je commence à lui enlever son chemisier. Je le lui déboutonne et le fais glisser. Elle m'aide en roulant des épaules pour le retirer complètement. Elle enlève mon soutien-gorge pendant qu'elle embrasse langoureusement ma poitrine toute entière. Comme si elle voulait me posséder, ne rien perdre de moi. J'aime ça. La chaleur monte en moi à une vitesse phénoménale. Elle pose ses mains sur mes épaules, descend doucement sur mes bras jusque sur mes hanches. Puis elle arrive sur mon pantalon, défait la fermeture éclair et s'y glisse délicatement. Je sens ses doigts effleurer ma peau au fur et à mesure qu'elle descend. Elle me libère du tout et remonte vers moi. Nos yeux se croisent de nouveau. Je ne peux rien faire. Je suis tétanisée. Elle embrasse plusieurs fois ma joue sur toute sa longueur. J'attrape ses lèvres au vol pour qu'elles s'unissent une nouvelle fois. A ce moment là, je sens sa main se poser sur ma partie sensible. Elle la chatouille par dessus ma fine culotte. Elle passe finalement par dessous et la presse. Je me cambre. J'en veux plus. Son doigt la titille doucement sans aller plus loin pour l'instant. Des légers gémissements sortent spontanément de ma bouche. Je suis au bord de l'explosion. Puis je sens deux de ses doigts entrer en moi. Je pousse un cri. Elle entreprend des va-et-vient à l'intérieur de moi et va de plus en plus vite. Je suis proche de la jouissance.

Une rencontre d'été [girlxgirl]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant