1-Dalia

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Dalia

Dans l'ombre des ruelles sineuses de la ville de Khan , je frayais un chemin avec ma mère, portant sur nos épaules le fardeau de notre pain quotidien. Le visage de maman Fatima représentait un livre ouvert où l' on pouvait clairement lire le déséspoir, la fatigue et surtout la misère.

Maman Fatima: Rentrons Dalia, il n'y a plus personne dans la rue , nous allons vendre le reste demain.

Nous parcourons donc le chemin du retour. À la maison, il y avait comme d'habitude papa Do et la petite Fatma réunis autour du feu qui nous servait à la fois de chauffage et de lumière. Ils mangeaient le riz blanc qu'avait préparé maman Fatima ce matin.

Je rentrai donc à l'intérieur de la petite chambre et me débarbrouilla. J'étais très épuisée et mon corps me fesait très mal. On avait parcouru des kilomètres afin de vendre nos fruits . Cette situation me fesait très mal . Avec l'âge, maman ne peut plus faire ce travail de plus avec ces arthroses c'est encore plus difficile. Je soupire .

Assis sous le petit manguier,nous admirons le coucher du soleil. À cet instant , Malick , mon petit frère , fit son apparition . Il sortait de l'école. Avec les parents, nous faisons tout pour lui offrir une meilleure éducation lui et Fatma. Je suis très fiere de lui.

Malick: Man, pa, Da, Comment allez-vous?

Papa Do: Très bien mon fils.

Maman Fatima: Mon fils, va te changer et va manger.

Malick s'en va .

.................

J'étais dehors avec ma mère entrain d'étaler nos petits marchandises.

Moi: Maman, je vais voir si je peux aider papa. Il est chez le voisin entrain d'arracher de l'herbe.

Maman Fatima: Vas-y ma fille. Fais attention.

Moi: Ne t'inquiète pas .

J'allais donc de ce pas chez notre voisin d'en face.

Sadio: Dalia! Ça fais un bail ma fille, comment ça va à la maison?

Moi: On fait avec tonton. Mon père est là? Je peux entrer?

Sadio: Oui, bien sur.

Je pénétrai dans la cour et vit mon père recriquevillé sur lui même ,arrachant les petits herbes.

Papa Do: Que fais-tu là Da'?

Je ne lui reponds pas et m'accroupie à mon tour pour l'aider. Qu'il est courageux mon papa. C'est un grand homme. Dommage que la vie ne lui a pas fait de cadeau. Mais je l'aime ainsi, c'est mon petit papa à moi.

Papa Do: Pourquoi tu souris?

Moi:Rien....rien....

.................

En rentrant à la maison, on trouva maman Fatima entrain de pleurer. Subitement, mon cœur se mit à battre. C'était un drôle de sentiment. On s'est accouru vers elle.

Moi: Qu'est ce qu'il y a maman?

Elle me regarda avec se regard. Se regard perçant. Si perçant qu'elle peut atteindre ton cœur. Je lisais toute son déséspoir à travers ses yeux.

Maman Fatima: c'est.....c'est Ma... malick.

M'as-t-elle dit entre deux sanglots. Papa Do alla chercher de l'eau à l'intérieur.

Maman Fatima:.Ton frère a eu un accident. Il est très grave .. je..je ne sais pas ce que je dois faire. Et les soins sont si chers .....

Je souffle fort.

je sors dehors. J'erre dans les rues parceque je ne savais quoi faire. J'ai tellement mal. Mon cœur , mon pauvre cœur se consumme de jour en jour. Chaque jour pour moi représente un defis , un défis que je relèverai. Je pleurais à chaudes larmes et je me rendis chez Marieta, mon amie, ma sœur.

................

Marieta: Vraiment ma belle, t'as pas de chance. Je te prêterai mes economies.

Moi: Non!... hors de question Marie!. Je sais à quel point tu as besoin de cet argent pour ta fille.

Marieta: Tu en a plus besoin que moi. Allez prend le au moins pour débuter les soins. Tu me rembourseras. Et puis tu as tellement fait pour moi. Ce n'est rien comparer à ce que tu as fais pour moi dans le passé.

Je la prends dans mes bras. Que je l'aime cette femme!

~ Marieta etait encore à l'école lorsqu'elle a dérapé avec un homme et résultat, elle a eu sa fille Rachel. Tout le monde la rejetait . Et , sans me venter je l'ai aidé. J'ai été son soutien. On s'est soutenue mutuellement~

Sortir de cette situation, mon combat!

Au-delà des préjugésWhere stories live. Discover now