• Chapitre 8 •

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Il est dur pour moi de me projeter dans le futur, toutefois j'arrive de temps en temps à imaginer l'avenir. Victor en couple n'est pas une chose que j'avais réussi à imaginer. Non pas parce que j'espère qu'il finisse avec moi, mais parce que pendant tant d'année, il a été un Don Juan, enchaînant conquête sur conquête. A mes yeux, il était impossible qui laisse cette vie. Je ne devais pas le connaître aussi bien que je pensais.

Dans la cuisine, je finis de laver les quelques couverts que nous avons utilisé, alors que Victor ramasse la nourriture. Marjorie est partie à son travail, s'excusant de ne pas pouvoir rester plus longtemps. Bien qu'elle soit adorable, j'ai été heureuse qu'elle s'en aille, car, maintenant, je n'ai plus aucune raison d'être dans le salon. Je finis ma tâche et re-bonjour ma chambre !

– C'est agréable de voir un peu la lumière du jour, non ?

Je lève les yeux au ciel. Victor ne peut s'empêcher de parler et de briser ce silence agréable. Surtout que je sens déjà que cette discussion va mal tourner.

– Tu pourrais au moins prendre la peine d'ouvrir tes volets.

– Je ne verrai pas mon écran correctement.

Il lâche un petit rire.

– Tu aères un peu, au moins ?

Je laisse retomber mes épaules et soupire.

– Oui, maman. Je laisse la fenêtre entrouverte toute la nuit. Ne t'inquiète pas, ma chambre ne sent pas le chacal.

Cette fois, il rigole franchement et je sursaute. Il est bien plus près que ce que je pensais. Il s'accoude au comptoir à côté de moi.

– Tu fais bien de me le préciser, je commençais à douter de ton hygiène.

Outrée, je lui lance un regard noir. Il s'empresse de dire :

– C'était une blague, Néra, j'essaye de détendre l'atmosphère.

Je reporte mon attention sur la vaisselle, espérant pouvoir en finir au plus vite.

InconcevableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant