Bellarke One Shots

נכתב על ידי Marina-Blake

113K 3.3K 1.1K

Recueil de one-shots sur la série The 100. Des histoires courtes ou longues sur Bellamy Blake et Clarke Griff... עוד

Forgive Her
Make A Choice
Say Goodbye
Runaway Wanheda
Je T'aime
We Need Each Other
Soulmates
More Than A Friend
The Earth's Secrets
Let Me Help You
Knocking On Heaven's Door
Love In Arc
You Chose Her
Clarke's Wedding
Christmas Light
The Snow Queen
(Je T'aime) (Moi Non Plus)
(Je T'aime) (Moi Non Plus) (2)
A Disturbing Attraction
Merry Christmas
Come Back Home
Avec Amour, Pour Toujours...
Put Your Arms Around Me
It's Called Love
I Like Me Better When I'm With You
Look At Yourself In A Mirror
The Things I Have Never Said

Together... Remember ?

5.5K 185 31
נכתב על ידי Marina-Blake



Clarke n'a pas quitté le camp Jaha après le génocide du Mont Weather, elle est restée et elle a assumé ses actes. Mais au fil du temps, elle s'éloigne des autres et ses cauchemars deviennent de plus en plus persistants. Seulement, Bellamy sera là pour elle... comme il lui avait promis.

________________________________

Dans un bruit sourd, Clarke Griffin tomba au sol en se débattant dans son sommeil perturbé. Il lui fallu quelques secondes pour remettre ses idées en place. Elle passa une main légèrement tremblante sur son front en sueur.

Elle n'arrivait pas à croire qu'elle s'était endormie, malgré ses multiples efforts pour se maintenir éveillée.

Elle errait dans le camp, parfois même en sortait en douce, elle travaillait seule à l'infirmerie le soir jusqu'au lever du soleil... N'importe quoi pour éviter les cauchemars. C'était au-dessus de ses forces.

Elle n'arrivait pas à croire qu'elle s'était assoupie alors qu'elle voulait uniquement s'allonger quelques secondes.

« Juste un cauchemar » se répétait-elle inlassablement.

Qui était-elle devenue ? Où était passé l'apprentie médecin qui voulait sauver des vies ?

« Notre plus grande menace, ce n'est pas eux, mais toi. » avait dit Jasper, l'un de ses meilleurs amis autrefois.

Il avait raison, elle était toxique.

Elle pensait que les voir heureux et vivants lui suffirait. Elle pensait que si elle restait elle verrait que tout en avait valu la peine.

Elle aurait dû partir. Sans se retourner.

Après le Mont Weather et le reste, les 100 se réduisaient à une quarantaine désormais. Plus de la moitié du groupe était mort.

Ils restaient tous ensemble maintenant, comme le groupe à part qu'ils étaient.

Clarke s'était isolée. Elle le préférait et en avait besoin. La solitude.

Elle n'avait jamais mis le pied dans la partie de l'Arche où ils étaient regroupés, bien qu'elle y avait sa propre couchette.

Un mois depuis le Mont Weather, un mois depuis le génocide, depuis l'éradication du peuple de la montagne. Un mois qu'elle les évitait tous sans exception, y compris Jasper, Octavia, sa mère.

À chaque fois qu'elle se voyait à travers ses yeux, se reflétait le monstre que sa génitrice voyait en elle, même si elle ne le montrait pas. Alors elle fuyait.

Clarke se laissait sombrer, elle dérivait et personne n'y pouvait plus rien. Elle ne voulait pas d'aide, pas de compagnie. Elle se refermait sur elle-même, devenant peu à peu sa propre ombre.

Elle se sentit étouffée dans l'infirmerie, pièce qui était devenue sa tanière. Elle avait besoin d'air frais, de sentir la brise froide sur sa peau. De toute façon, elle ne croiserait pas grand monde à ce stade avancée de la nuit.

Elle sillonna le camp et s'installa à l'endroit précis où elle avait franchi la clôture électrique avec les Blake pour retrouver Finn et Murphy, désobéissant volontairement aux ordres de sa mère, la chancelière.

Elle ne devait pas penser à Finn, il la hantait bien assez dans ses cauchemars. Sa conscience se tourna plutôt vers Jake, son père.

Elle l'imaginait vivant, sur terre. Ayant traversé avec eux toutes ces catastrophes.

Quelles décisions aurait-il pris ? Lesquels aurait-il désapprouvé ? Qu'aurait-il fait de différent ? Mais surtout, que pensait-il d'elle, depuis le ciel obscur ?

Elle n'avait aucune idée de ces réponses. Elle l'avait toujours senti à ses côtés, lui procurant ainsi une force invisible, celle de combler le vide que sa mort avait laissé en elle. Depuis sa plus tendre enfance, elle s'était toujours imaginée qu'elle tenait davantage de lui que de sa mère. Il l'avait toujours compris, peu importe ses choix.

En était-il de même à présent ?

Perdue dans ses pensées, elle ne distingua pas immédiatement la présence à ses côtés. Elle n'avait cependant pas besoin de vérifier pour voir qui était cette personne. Elle le sentait.

Elle retarda ce moment le plus longtemps possible, avant de relever les yeux vers Bellamy.

Son ami. Le garçon qui l'avait toujours suivi dans ses plans foireux, qui avait eu confiance en elle, qu'elle avait probablement blessé, qui lui pardonnait sans réserve. Celui qui avait toujours été à ses côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments sur terre. Le seul en qui elle avait confiance.

Pourtant il s'était détourné d'elle. Quand il se posa et repensa aux conséquences de ses actes, au fait qu'elle avait laissé Octavia mourir alors qu'elle lui avait pourtant assuré qu'elle allait bien. Il tentait de dissimuler la déception après cette trahison – car oui, s'en était une – mais il avait été différent. Distant. Plus vraiment l'homme sur lequel elle pouvait compter.

Lui qui était le seul qui pouvait encore l'atteindre, lui avait inconsciemment tourné le dos. Alors elle a fait ce qu'elle avait fait avec tout le monde : l'éviter sans réserve.

C'était plus facile que de le voir lui échapper, petit à petit, lentement et douloureusement. L'accepter oui, y assister non.

— Tu devrais partir, murmure-t-elle.

Il ne bougea pas, alors elle décida que ce serait elle qui partirait. Seulement, il ne comptait pas la laisser faire cette fois-ci.

Il agrippa fermement sa main et planta son regard sombre dans le sien, visiblement blessé qu'elle veuille encore partir loin de lui. Ce contact la brûlait presque, elle voulait s'arracher à sa poigne.

— S'il te plaît Clarke...

Il relâcha son poignet lorsqu'il vit que ce contact la dérangeait.

— Reste.

— Juste... laisse-moi tranquille Bellamy, ne me fais pas subir ce calvaire, l'implore-t-elle.

Sa voix était dangereusement déformée, rauque de ne pas avoir parlé réellement avec quelqu'un depuis une éternité.

Un instant, il la dévisagea avec incompréhension. Comme s'il était la cause de son fardeau, cette prise de conscience fut comme une gifle pour lui. La profonde détresse mêlée au pur désespoir dans ses yeux bleus.

— Je ne comprends pas, affirme-t-il.

Elle n'avait plus aucun éclat. Rien chez elle ne lui rappelant cette fille entêtée et sûre d'elle qu'il avait connu. Elle était dévastée, dévorée par les remords, la culpabilité, hantée par ses actes.

Plus de malice, d'autorité. Elle était éteinte et vide.

— Je sais qu'une partie de toi me déteste, et tu en as tout à fait le droit, mais ne m'oblige pas à y faire face.

— Je ne te déteste pas, dit-il au bout d'un moment. Je ne pourrais pas même si je le voulais.

Elle refusait toujours de croiser ses yeux, même à cet aveu.

— Regarde-moi.

Il fit légèrement pression sur son menton pour relever son visage vers lui.

— J'avais juste besoin d'un peu de temps. Je suis toujours là. On est toujours là-dedans ensemble.

— Non, on ne l'est pas, réplique-t-elle. Je t'ai pratiquement forcé à le faire, mais c'était ma décision.

Elle le mettait dans le même sac que les autres, comme si le lien qui les unissait n'était pas différent. Comme s'ils n'avaient pas traversés des épreuves que les autres ne pouvaient comprendre. Elle ne le traitait pas différemment. Lui.

— C'est pour ça que je suis là justement. Pour partager le poids de tes décisions, pour te rendre tout plus supportable. Et surtout, pour te rattraper lorsque tu tombes.

Un bref instant, le souvenir de lui la retenant alors qu'elle était tombée dans le piège lui revient en mémoire. C'était vrai, il avait toujours été là pour elle, inconsciemment il l'avait toujours rattrapé.

Mais cette fois c'était différent, elle ne voulait pas être sauvée.

Il avait respecté son désir de solitude jusque là, mais cette nuit lorsqu'il l'avait vu sortir de l'infirmerie les yeux rougis et l'allure fantomatique, il avait décidé qu'il en avait assez. Contrairement aux autres, il n'allait pas laisser passer ça.

— Quel importance à présent ? murmure-t-elle. C'est trop tard.

Pourtant son corps ne pensait pas moins, lorsqu'il posa sa main sur la sienne.

— Pourquoi tu fais ça ?

— Par habitude. Par besoin aussi. Tu étais là toi, quand j'en avais besoin. J'ai envie d'être ta force, pas ta faiblesse.

« J'ai été faible.»

— Tu te souviens ?

— Bien sûr. Comme si en m'envoyant loin de toi, tu pouvais enfin faire taire cette part qui te rattache à ton humanité, tes sentiments. J'ai assimilé tes paroles en les joignant à tes actes, puis tout s'est éclairé.

« Il aurait fait n'importe quoi pour elle, pour la protéger.»

Gustus aurait fait n'importe quoi pour la native, tout comme lui ferait n'importe quoi pour Clarke.

"L'amour est une faiblesse", récite-t-elle mécaniquement comme si elle l'avait déjà dit des centaines de fois. Qu'est-ce que tu en pense ?

— Je pense que l'amour est autant une force qu'une faiblesse. Et même si cela m'a fait prendre beaucoup de décisions discutables, cela a toujours été ma force, l'amour de ma sœur, de ma mère. Je pense que la véritable faiblesse est prétendre ne rien ressentir. C'est juste de la peur, personne ne peut rien ressentir.

— Donc tu avais tout compris, souffle-t-elle.

— Oui, parce que je te connais. Tu n'es pas elle, Clarke, tu as beau avoir essayé, tu ne seras jamais comme elle.

— Ce n'est pas ce que je souhaitais. Je voulais simplement faire partir la douleur, c'est plus facile lorsque je laisse le vide m'envahir.

— Je sais, mais la solution n'est pas là.

— Alors comment tu fais ?

— Je fais face à mes plus grandes peurs et je les affronte. Je ne gagne pas toujours.

Elle resta pensive un instant, avant d'avouer :

— Je revois constamment ce moment, celui où je suis devant le barrage, impatiente, à mes côtés l'armée de Lexa, celle pour laquelle Finn est mort. J'avais tout sacrifiée, y compris mon humanité, pour ce moment. Celui où j'allais vous revoir, où nous avions gagnés. Pendant un court instant, les sacrifices en avaient valu la peine. Deux secondes plus tard, je suis seule, plus personne autour de moi et je cherche désespérément quoi faire. Je cherche toujours.

— Arrête de le faire, on ne peut pas revenir en arrière. Sans compter que, il n'y avait pas de bonne solution. Et même si c'était le cas, nous n'aurions jamais eu le temps de la trouver. Il fallait agir vite. La prochaine fois que tu seras face à ce choix, imagine que nous n'ayons pas pris le dessus, que nous soyons tous morts. Lorsque tu te réveilleras, tu pourrais te dire que ce n'était qu'un cauchemar.

Il se rapprocha un peu plus d'elle.

— Laisse-moi t'aider à porter ce fardeau.

Soudainement, des larmes apparurent aux coins de ses yeux fatigués. Il la laissa se vider contre lui, alors qu'elle agrippait son t-shirt. C'était bienfaisant, de pleurer un bon coup, d'extérioriser tout ce qu'elle gardait pour elle, mais surtout, de l'avoir toujours à ses côtés. Elle ne savait plus comment s'arrêter maintenant.

Leur premier vrai contact depuis un mois. Chacun d'eux étaient toujours significatifs.

«On ne choisit pas qui doit vivre ou mourir.» repensa-t-elle. Elle voulait redevenir cette fille.

Bellamy savait désormais qu'il pouvait faire revenir Clarke. D'une certaine manière, elle était tout pour lui. Le lien qui le rattachait à elle était plus puissant que tout.

Tout comme sa sœur, elle était aussi sa responsabilité.

— Viens avec moi.

Elle se laissa guider, sa main toujours entremêlée à la sienne. Elle eu un mouvement de recul lorsqu'elle compris où il escomptait l'emmener.

— Non, c'est au-dessus de mes forces.

Elle ne voulait pas les voir, cela lui rappèlerait encore une fois ce qu'elle avait dû faire pour les ramener. Elle n'avait pas le courage nécessaire.

— Est-ce que tu me fais confiance ?

Elle n'argumenta pas davantage et hocha la tête. C'était tellement évident à ses yeux.

Ils avancèrent ensemble dans l'Arche, une boule d'angoisse présente dans le ventre de Clarke. Comme s'il l'avait senti, il resserra un peu plus sa main.

Les jeunes ne dormaient pas, en fait ils buvaient. Lorsque les deux leaders apparurent, les conversations se stoppèrent, puis ils se précipitèrent vers eux.

Ils regardaient leur amie comme si elle revenait d'entre les morts. Ils la touchaient, lui parlaient, la serraient et Clarke fut un peu dépassée par toute cette attention, néanmoins réconfortante. C'était une étape nécessaire.

Alors qu'elle le regardait par-dessus les épaules de Monty, Bellamy lui rendit un sourire discret.

— Tu veux voir ton lit ? Demanda joyeusement l'asiatique.

Elle s'apprêtait à accepter, mais Bellamy l'en empêcha.

— Je pense que Clarke dors avec moi cette nuit, affirme-t-il.

Les deux garçons la dévisagèrent, dans l'attente de sa réponse.

— Effectivement, je lui ai dit que je ne voulais pas être seule ce soir.

Ensuite, les autres rejoignirent chacun leur petit coin en leurs souhaitant une bonne nuit, pour ce qu'il en restait.

Derrière elle, Bellamy entoura sa taille avec possessivité et elle sentit son souffle dans son cou. Pour la première fois, elle ne craignait pas le sommeil et elle se sentait paisible. Les décisions qui l'attendaient de l'autre côté, il les affronterait avec elle.

Bellamy avait raison, l'amour était une force, et lui était inévitablement la sienne.

המשך קריאה

You'll Also Like

34.4K 2.6K 46
Izuku et Katsuki sont tous les deux issus de familles d'alphas. Passant tout leur temps collés l'un à l'autre ils n'ont pas qu'une envie: s'éveiller...
32.1K 1.5K 41
La Star Academy est de retour en cette année 2023 pour une 11ème saison. 13 élèves vont ainsi intégrer le château mythique de Dammarie-les-Lys. Parmi...
46K 1.2K 40
Maria Sainz petite sœur du grand Carlos Sainz décide sur un coup de tête de rejoindre son frère à une de ses course, être avec Carlos et ses amis lu...
96.1K 2.2K 73
Depuis 1 mois mes rêve sont hanter par ce garçon..et depuis 1 mois à la tomber de la nuit je le retrouve à le regarder toute la nuit. Mais qui est-ce...