Disclaimer : Cette histoire est sortie tout droit de mon imagination, et a été écrite par mes mains, si ce n'est que pour l'occasion, j'ai emprunté l'univers de Naruto, sans espérer la moindre compensation monétaire.
(commentaires bienvenus)
Fanfiction commencée en 2016, achevée en 2023 ... Donc bon, elle me sort un peu par les yeux ! j'espère que ça ne s'en ressentira pas trop... mais je n'aime pas laisser une histoire inachevée alors j'ai voulu la finir coute que coute.
Genre : KakaIru, humour, séduction.
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DE SOLIDES ARGUMENTS
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« Vite, une issue ! »
Le cœur battant à tout rompre, Iruka s'engouffra dans une pièce en retenant son souffle, puis s'adossa à la porte pour se reprendre.
Ici au moins, il était en sécurité.
_ ...Tout va comme vous voulez, Sensei ?
Au fond de ce qui s'avéra être la bibliothèque personnelle du Hokage, Hatake Kakashi potassait un pavé lourd de plusieurs centaines de pages.
_ Ah, ce n'est que vous. Souffla de soulagement le jeune professeur.
_ ...'Que' ?
_ Ce n'est pas ce que je voulais dire, ne vous méprenez pas. C'est juste que...
Iruka s'approcha pour nier ce que l'on pouvait prendre pour du mépris envers son sempai, puis regarda nerveusement la porte qu'il venait de franchir.
_ ...Qui fuyez-vous ?
_ Quoi ? ...Mais personne ! ...Héhé ! Qu'est-ce qui vous fait croire ça ?
« Mauvais menteur, en plus d'être mauvais observateur ». Kakashi se détourna alors de son ouvrage, et s'amusa du trouble de son vis-à-vis.
_ Vous avez mis Tsunade sama en rogne ?
_ Moi ? Non ! Bien sûr que non !
Une voix se fit entendre derrière la porte épaisse.
_ Excusez-moi, vous n'auriez pas croisé Iruka sensei ?
L'épouvantail leva un sourcil intéressé, tandis qu'une goutte de sueur perla sur la tempe du plus jeune.
_ ...Shizune san ?
_ C'est-à-dire que...
Iruka paru gêné. Comment pouvait-il avouer que... ?
La voix de la jeune femme se fit de nouveau entendre. Avec un rapport de cause à effet immédiat, les pulsations cardiaques du shinobi redoublèrent, puis il s'élança vers Kakashi et le supplia sans pudeur, aucune, conscient de sa faiblesse.
_ Je vous en prie Kakashi sempai, elle me poursuit depuis des jours et cherche des prétextes pour se retrouver seule avec moi. Sakura est même venu me vanter ses qualités avant-hier, pendant plus d'une heure !! Dit-il en insistant, pour faire partager son calvaire. Je le jure, plus jamais je ne ferais la moindre remarque à une femme sur son parfum !
Le sourcil du Juunin s'exprima pour lui.
Iruka se sentit alors obligé de compléter son argumentation.
_ Pour ma défense, elle portait le même que ma mère, et je n'ai pas fait exprès de... . Je ne sais plus comment m'en sortir. Elle croit que je m'intéresse à elle, et je ne veux surtout pas lui faire de peine, mais... je ne veux p...
_ Du calme du calme. J'ai saisi l'essentiel.
_ Iruka senseiiii ??? Reprit la voix que l'on devinait s'éloigner.
_ On dirait qu'elle s'en va vers le bureau des missions, vous allez pouvoir...
_ SENSEIIIII ???
Et non, elle était de retour, juste devant la porte.
Ni une ni deux, les réflexes du ninja copieur étant ce qu'ils sont, il empoigna Iruka et le plaqua contre un des pilonnes porteurs de la grande pièce pour se coller à lui, une de ses jambes entre les siennes, leurs visages à un pouce l'un de l'autre.
_ Qu'est-ce que... ?
La porte s'ouvrit, et Iruka eu juste le temps de voir cette étincelle de vivacité d'esprit dans l'œil de Kakashi, que déjà, leurs lèvres se rencontrèrent pour partager un baiser... . ...Baiser oh combien surprenant, puisque sans détour, et sans masque.
Le corps entier du ninja aux cheveux argentés se rapprocha de celui d'Iruka, tandis qu'une tête passa l'encadrement de la porte.
Le Chuunin laissa échapper malgré lui un petit gémissement, quand une cuisse inquisitrice remonta entre les siennes, pressant doucement son entrejambe, puis une main gantée passa sous son gilet, à l'orée de la couture de son pantalon, là ou la peau est si sensible qu'elle sursaute au moindre contact.
Shizune resta sans voix, incapable de bouger. L'acteur principal (de dos), en rajouta donc une couche en soulevant le brun pour l'amener à sa hauteur, brisa le baiser enflammé, et se perdit dans le creux du cou, avant de mieux revenir à la charge.
Le cœur d'Iruka battit si fort qu'il lui sembla être passé en mode continu. ...Il se serait bien arrêté pour demander à Shizune s'il faisait une attaque, mais le moment ne s'y prêta pas, puisque les lèvres de Kakashi mangeaient de nouveau les siennes avec appétit.
_ ...Hnn ! Laissa-t-il échapper, résistant quelque peu, alors que la langue du ninja copieur s'infiltra dans sa bouche, à la recherche de la sienne, tandis qu'un corps se frottait doucement contre le sien.
La brune baissa les yeux, et partit sur la pointe des pieds. Elle était terriblement déçue et regretta de s'être fait autant de films.
« ...C'est de la faute de Sakura chan qui s'amuse à jouer les cupidons à tort et à travers depuis quelques jours ! »
Pendant ce temps, seuls dans la pièce encombrée et poussiéreuse, le shinobi aux cheveux argentés mit fin à ce baiser avec honneur, c'est-à-dire, en prenant tout son temps, savourant chaque soupir, comptant les secondes qui sépareraient le moment où la jeune femme était partie, de celui où le professeur se rendrait compte de la situation.
Ce qui fini fatalement par arriver.
_ ...Elle ne vous ennuiera plus maintenant. Dit le pervers, afin de prendre les devants.
Iruka était sans dessus-dessous, et une barre rouge sur ses deux joues trahit une certaine confusion. Il tâcha de se reprendre, essuya sommairement sa bouche, adressa un regard assassin au ninja de nouveau masqué et à l'œil rieur, puis remit de l'ordre dans ses vêtements.
_ Que... Qu'est-ce qu'il vous a pris ?!?
_ C'est la méthode la plus radicale que je connaisse.
_ Mais enfin je ... je ne voulais pas que tout Konoha pense que...
_ Que vous êtes gay ?
_ Je ne suis pas gay !
_ Si vous le dites. Ajouta Kakashi sans y croire. ...Je garderais ça pour moi, reste à savoir si Shizune san fera de même.
Le jeune professeur implora Kami sama de faire en sorte que rien de tout ceci ne soit jamais arrivé.
_ ...Sensei ?
Il allait se réveiller sous peu, et se rendrait compte que tout ceci n'était qu'un cauchemar.
_ ...A charge de revanche. Conclut l'épouvantail, avant de disparaitre.
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La nuit qui suivit fut une des plus longue de sa vie. Iruka repensa au contact des lèvres chaudes de Kakashi sur les siennes, à cette langue espiègle qui avait forcé le passage de sa bouche (pas si difficilement que ça d'ailleurs), au son mouillé de leur baiser, à ces petits gémissements volés, à ces mains douces mais fermes sur son corps, et à ses cheveux argentés, prisonniers de ses doigts serrés.
Une bonne douche lui ferait le plus grand bien !
Le professeur se hâta de se déshabiller, arrachant presque ses vêtements depuis la chambre jusqu'à la salle de bain, n'attendit pas que l'eau soit à température et s'engouffra sous le jet glacé. ...Mais une fois de retour dans son lit, ses pensées continuèrent à errer sans son autorisation.
De rage, il lança son oreiller qui rebondit contre le mur d'en face, brisant une lampe sur son passage.
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Le lendemain matin, l'enseignant se réveilla plus fatigué qu'autre chose, et sa journée fut une des plus loooongue de sa carrière. Quoique, la sieste octroyée malgré lui en pleine interrogation écrite raccourci considérablement son calvaire, et fit le bonheur de ses élèves.
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La semaine suivante, Shizune remit ses tâches administratives à Iruka pour la soirée. Elle tenta bien d'aborder un certain sujet avec lui, mais y renonça de peur de le mettre mal à l'aise. Après tout, le pauvre n'y était pour rien si chaque fois qu'un homme lui montrait un tant soit peu d'intérêt, il se retrouvait au centre de ses fantasmes...
La porte s'ouvrit en grand. Tsunade fit une entrée remarquée, et quelque peu alcoolisée.
_ Shizune, où est la caisse ?
_ La caisse ?
_ La caisse, celle de ... Ahhhh Iruka sensei, vous êtes là ? Quelle bonne surprise.
Ca n'en avait pourtant pas l'air.
_ Tsunade sama. Salua ce dernier. Je vais vous laisser, j'ai du travail.
Alors qu'il allait franchir le seuil de la porte, une main se posa sur celle-ci et la referma sous son nez.
_ Attendez une petite minute, Sensei.
La blonde avait vidé plusieurs bouteilles, son haleine et le trouble dans ses yeux ne mentaient pas.
_ Vous qui avez de l'autorité sur vos élèves, donnez donc quelques heures de colles à ce Konohamaru de malheur !
_ Qu'est-ce qu'il a encore fait ?
Shizune cru bon de répondre à la place du chef du village.
_ Ils ont parié sur une course de limaces avant hier.
_ Maudites bestioles, je les croyais pourtant de mon côté ! Jura la blonde entre ses dents. Vous leur donnez tout ce que vous avez, et en retour elles quittent la maison en vous traitant de vieux réac !
_ Vous n'avez pas d'enfant, Tsunade sama. Cru bon de préciser Iruka.
_ ...Ah, c'est vrai.
_ Ne vous inquiétez pas, les jeux d'argent sont interdits à cet âge, alors Konohamaru kun n'est pas en droit de vous réclamer quoi que ce soit.
Tsunade se redressa et attrapa Iruka par le col de sa veste.
_ C'est vrai ?
_ C'est une loi qui a été instauré par le Deuxième en vue de...
Pouvait-il lui dire honnêtement, et à une distance aussi réduite, que l'ainé avait voulut protéger la jeune fille qu'était Tsunade Hime à l'époque ?
_ C'est vrai. Conclut-il simplement.
Elle l'embrassa sans détour.
L'Hok...
L'Hokage était en train de...
_ Merci sensei, vous pouvez disposer. Dit-elle en reprenant le cours normal de sa vie, comme si rien n'était jamais arrivé.
En mode 'bug', le brun sortit du bureau comme un automate traumatisé.
Deux fois ...deux fois qu'il se faisait embrasser contre son gré en pas moins de sept jours...
_ Pourquoi tu fais cette tête, Shizune ?
_ C'est à dire que....
Après de longues secondes, la tour entière vibra sous les rires du chef suprême du village caché de la feuille.
Iruka lui, avança tête baissée.
...Pas de doute, tout le monde serait au courant très rapidement de son tête-à-tête avec un certain obsédé.
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