Et un jour, on s'est retrouvé...

De fan-fictiondetout

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Francesca Caviglia x Federico Paccini Federico a disparu du jour au lendemain, sans prévenir personne, laissa... Mais

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Epilogue

Chapitre 20

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De fan-fictiondetout

À ce moment-là, c'est comme si je n'étais plus moi, comme si je ne contrôlais plus mes sentiments, comme si... j'en avais moi-même envie... Non ! Il faut que je me contrôle. Souviens-toi de tout ce qu'il t'a fait, Francesca ! Ça serait trop facile sinon. Souviens-toi ! Je ferme les yeux, histoire de me remettre de mes émotions, et me dégage de lui.

Moi : Arrête de me regarder comme ça.

Federico : Comment ? Je te regarde normalement.

Moi : Non, je connais ce regard, alors arrête.

Cette fois, c'est lui qui me lança un coussin.

Moi : Mais !

Federico : Hehe.

J'étais à ça de craquer. Mais bon, tout va bien. Il ne s'est rien passé. On a juste chanté comme deux bons amis le font ensemble. Bon, c'est vrai, on était un peu trop proches, mais... les amis aussi le sont entre eux... Bon d'accord, j'arrête parce que je suis ridicule à essayer de me trouver des excuses à moi-même.L'après-midi était un mélange d'émotions. Tout a commencé par une ambiance légère et joyeuse, avec des éclats de rire et des taquineries entre amis. Federico m'a surpris avec un cadeau d'anniversaire qu'il avait gardé, évoquant des souvenirs. Cependant, une complicité inhabituelle s'est installée entre lui et moi, suscitant des sentiments complexes que j'ai tenté de dissiper. La journée s'est conclue avec une note plus paisible alors que nous chantions ensemble, rappelant nos liens. Malgré l'ascenseur émotionnel, nous avons tous partagé des moments agréables, mettant de côté les tensions passagères. Le lendemain, les garçons sont venus à la maison, et nous avons décidé de nous lancer dans le défi de cuisiner ensemble. La cuisine était remplie de rires, de farine éparpillée et d'odeurs délicieuses. Ensemble, nous avons préparé un festin dont nous étions fiers, dégustant notre création tout en riant des erreurs commises en cours de route. Après le repas, nous avons opté pour une activité plus détendue. Federico a sorti sa guitare, et nous avons improvisé une petite session musicale, égayant l'atmosphère avec des mélodies joyeuses. La journée s'est finalement conclue au bord d'un lac voisin, avec un magnifique coucher de soleil en toile de fond. Nous avons partagé nos pensées, évoquant des souvenirs et des rêves. Après ça, les garçons sont rentrés chez eux, car demain on avait tous cours. J'ai arrangé encore 2, 3 trucs sur la déco du spectacle (et que personne ne me dise que je ne travaille pas), puis me suis endormie en repensant à cette journée. Quand j'arrivai au studio avec 15 minutes d'avance, Maxi me tomba dessus.

Maxi : Francesca !

Moi : Wow, calme-toi, qu'est-ce qu'il y a ?

Maxi : Violetta te cherche.

Moi : Qu'est-ce qu'elle veut encore ?

Maxi : Je ne sais pas.

Moi : Je ne compte pas la chercher. Ne me regarde pas comme ça, elle viendra elle-même. Il manquerait plus que ça, tiens. C'est elle qui me cherche, et c'est moi qui dois aller la trouver, la blague.

Maxi : Ok, ok.

Moi : Bon, je vais montrer mes changements à Pablo. Tu ne l'as pas vu par hasard ?

Maxi : Mmmmh, par là et là, donc salle de chant.

Moi : Merci.

Je montrai à Pablo tous mes changements, qu'il valida avec joie. Je me retrouvai seule pendant quelques instants en feuilletant toujours mon classeur. Quand visiblement, la personne qui me cherchait me trouva.

Violetta : Francesca ?

Moi : Tu me cherchais ? Eh bien, tu m'as trouvée. Qu'est-ce que tu veux ?

Violetta : Je te dérange peut-être ?

Moi : Non, j'ai fini.

Violetta : Je voulais juste te remercier de m'avoir laissée avec Leon samedi.

Moi : Je ne vois pas pourquoi tu me remercies. Je ne l'ai certainement pas fait pour toi. Je sais qu'il t'aime malgré vos disputes, alors je lui ai laissé cet après-midi avec toi.

Violetta : Oui, je sais que ce n'est pas pour moi. Je voulais juste te le dire quand même.

Camilla : Francesca !

Camilla débarqua de nulle part.

Camilla : Elle t'a simplement remerciée, c'est de la politesse, même si ce n'est pas pour elle. Pas obligé de l'agresser.

Moi : Tiens, Madame l'avocate, je t'ai agressée ? Non, alors arrête de tout déformer, Camilla. Je lui ai simplement répondu ce que je pensais. Il n'y avait aucune forme de cris, d'insultes, ou autre.

Camilla : Non, mais la forme des choses, je te dis. Il y a des manières de politesse, que visiblement tu n'as pas, vu qu'elle te remercie. Même si ce n'est pas pour elle, tu aurais pu dire "ok" et partir. On aurait pu éviter tout ça.

Moi : Je te signale que c'est toi qui me tombes dessus.

La tension commence à monter super haut. En plus, on se rapproche de plus en plus. Pile à ce moment-là, les garçons sont arrivés.

Leon : Wow, wow, wow, wow, qu'est-ce qui se passe ?

Leon me recule, et Broadway recule Camilla.

Camilla : C'est juste qu'elle n'est pas polie !

Moi : Elle se mêle juste de ce qui ne la regarde pas !

Leon : Hey, c'est bon, viens.

Il m'emmena loin des filles, et on alla parler dehors.

Leon: Tu peux me dire ce qui s'est passé ?

Moi : Violetta est venue me trouver en me remerciant de vous avoir laissé l'après-midi. Je lui ai simplement dit que je ne voyais pas pourquoi elle me remerciait, étant donné que je ne l'ai pas fait pour elle, mais pour toi, parce que je savais que t'en avais besoin. Et là, Camilla m'est tombée dessus en me disant que je n'avais pas besoin de l'agresser, de juste dire "ok" et partir, etc. Et voilà.

Leon me lança un regard bourré de sous-entendus.

Moi : Ouais, j'aurais pu dire ça et partir, mais ça faisait trop hypocrite. Alors je lui ai dit la vérité, mais je lui ai parlé normalement. C'est l'autre qui déforme tout et n'entend que ce qu'elle veut entendre. Et puis, je ne vois pas pourquoi elle a débarqué. Si Violetta voulait, elle m'aurait dit ça sans qu'elle s'en mêle.

Leon : Alala, tu me fatigues. Il n'y a que toi qui te mets dans des situations pareilles.

Moi : Oui, mais c'est comme ça. Tu m'aimes.

Lui dis-je en lui lançant mon plus grand sourire. Il rit en mettant son bras autour de mes épaules, et on retourna à l'intérieur.

Maxi : J'ai rien compris vos histoires.

Leon : Ce n'est pas grave, on s'en fiche. Tu viens avec nous ?

Maxi : Ouais.

On passa tous les trois devant les filles et nous sommes allés dans la salle principale où pas mal de personnes étaient déjà présentes.

Antonio : Bonjour à tous, un peu de calme s'il vous plaît. J'ai entendu des cris tout à l'heure. Je voulais savoir si tout allait bien ?

Moi : Oui, ce n'était rien, désolée.

Antonio : Très bien, dis-moi, tu as apporté tes préparatifs ?

Moi : Oui.

Je lui donnai mon classeur.

Antonio : C'est du très bon travail. Je suis persuadé que tu feras très bien ton travail après tes études ici.

Moi : Merci.

Ce que je veux faire après mes études ici ? C'est travailler ici en tant que prof, et il m'a toujours dit que ce serait avec plaisir de m'engager au Studio.

Antonio : Bon, vous êtes libres pour la fin de la journée

La semaine qui a suivi est passé beaucoup trop rapidement à mon goût, pour mon plus grand malheur. Aujourd'hui, c'est le jour J, celui du départ de Léon ; celui des adieux. J'ai pleuré toute la journée, et voilà que je me retrouve face à lui, toujours en larmes. Mes yeux me font mal tellement j'ai pleuré. Je ne savais pas qu'un être humain pouvait contenir autant d'eau dans son corps. J'ai juste envie de dormir pendant huit jours. C'est la première fois que l'on me sépare de lui. Je veux retourner dormir et me réveiller comme si rien de tout cela n'allait arriver. Comme si tout cela n'était qu'un banal cauchemar.

Leon : Arrête de pleurer, Francesca. On se reverra, et puis il y a le téléphone.

Moi : Oui... Je... Je sais...

Il me sourit affectueusement et s'éloigne de moi avec Violetta. Il la prend dans ses bras comme si sa vie en dépendait, puis l'embrasse pour la dernière fois... un baiser d'adieu. Rien que de penser à ce mot... c'est horrible ! Savoir que je ne reverrai plus mon meilleur ami dans quelques minutes, et que je ne peux rien faire pour l'empêcher, me fend le cœur. Ensuite, il s'adresse à Federico avec un sourire amical aux lèvres.

Leon : Merci d'être venu.

Federico : C'est normal.

Federico, toujours avec le sourire aux lèvres, prend Leon dans ses bras. Leon, l'air triste, rentre rapidement dans la voiture. À peine est-il à l'intérieur que je m'effondre en larmes. Leon sort de la voiture et me relève.

Leon : Hey, écoute-moi, d'accord ? On va se parler tous les jours. Tu sais que tu m'appelles à n'importe quel moment, même la nuit. On s'en fout, t'es ma meilleure amie, tu sais que je t'aime. On va se revoir, tu le sais très bien."

Je le serre chaleureusement dans mes bras pour la dernière fois, et il s'en va pour de bon. Cette fois-ci, c'est dans les bras de Federico que je m'effondre.

Federico : Allez, viens, je te ramène.

Il me ramène chez moi. Toujours en pleurs, je n'arrive pas à m'arrêter. Une fois arrivée chez moi, je monte rapidement à l'étage et me couche dans mon lit, la tête lourde. Federico s'apprête à sortir de ma chambre et à me laisser seule, mais je n'en ai pas envie. Rester seule après ce qui vient de se passer est la dernière chose que je souhaite.

Moi : Reste, s'il te plaît...

Il se couche derrière moi et m'enveloppe de ses bras d'un geste délicat, puis dépose un léger et doux baiser dans le cou.

Federico : Je suis là, ne t'inquiète pas. Tout à l'heure, il va t'appeler pour te dire qu'il est bien arrivé, ensuite vous allez parler de tout et de rien comme d'habitude, et tout ira bien...

Je m'endors au son de sa voix réconfortante et de ses belles paroles.

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