Chronique d'Inaya : « Jusqu'à...

Por ina_bsh

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« Y'a eu des bons moments mais beaucoup moins qu'ceux noirs » Chronique réelle avec des passages fictifs. Más

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Suite.

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Por ina_bsh

✍🏼

00h40

J'ai entendu du bruit qui venait de dehors.. des cries.

Puis j'ai entendu un autre bruit pas longtemps après, mais c'était pas un crie.. j'ai sursauté, le bruit a même réveillé Imene..

Moi: C'est quoi ce..

On a entendu le même bruit une deuxième fois.

Imene: Eh Allah..

Moi: Imene c'est quoi ces bruits?

Je le sentais mal.. mon coeur battait de plus en plus vite.

Elle a attrapé mon bras et elle l'a serré de toute ses forces, elle tremblait.

Moi: Imene?

Imene: Des coups d'feux.

Juste après qu'elle ai dit ça on a entendu deux autres coups de feux.. on sursautait à chaque fois.. puis plus aucun bruit.

J'suis resté figé, Imene non plus ne bougeais pas et ce long silence a été coupé par des cries, j'ai entendu des gens hurler, mais vraiment vraiment fort.

Mon coeur allait lâcher, il battait beaucoup trop vite, j'ai à peine réfléchi, j'ai courue et je suis sortie de l'appartement.

J'ai dévalé les escaliers, plus d'une fois je suis tombée, mes jambes ne tenais pas, je sais même pas comment j'ai eu la force d'arriver jusqu'en bas.

Quand j'ai poussé la porte du hall je suis tombé, j'étais dehors..

Y'avait énormément de monde, j'entendais des gens hurler, j'ai regardé partout autour de moi, je chercher Ibrah, Ali et Aymen.

Je voyais rien, mes yeux étaient remplis de larmes et y'avais trop de monde, y'a même des gens qui me marchaient dessus, tout le monde couraient, je comprenais rien.

J'ai sentie quelqu'un me prendre par le bras et me tirer pour me lever, j'ai tourné les yeux vers lui.. c'était Saïd.

Saïd: INA RENTRE, DÉPÊCHE TOI.

Moi: Saïd il se passe quoi?

Ma voie tremblait, il me tenait par les poignets, s'il me lâchait je tombais, mes jambes ne tenaient plus.

Saïd: RENTRE INAYA.

Je regardais partout autour de moi, je voulais juste voir Ibrahim, Ali et Aymen, c'est tout ce que je voulais.

Moi: Ils sont où?

Mon coeur allait lâcher.

Saïd: FAUT QUE TU RENTRES.

Je regardais partout, j'ai vue une dizaine de personnes autour d'un mec, un mec qui était au sol, il avait ses mains sur sa cuisse recouvert de sang, j'étais choqué.. il hurlait de douleur.. y'a des gens qui essayaient de l'aider.

Je tourné ma tête dans tous les sens, y'avais trop de monde, j'arrivais pas à les trouver..

Je pourrais pas supporter qu'il arrive quelque chose à l'un d'eux.. je peux pas..

...

Puis.. je les ai vue, devant mon bâtiment..

Ali et Ibrahim à genoux.. dos à moi..

Et puis j'ai posé mes yeux sur lui..

...

Ibrahim avait ses mains posé sur ses joues, il secouait sa tête, Ali était torse nue entrain d'appuyées avec son t-shirt sur le ventre d'Aymen..

Il était allongé par terre.. recouvert de sang.

Moi: Non.. non..

J'ai hurlé, j'ai retiré mes poignets de l'emprise de Saïd, je sais même pas d'où sortait cette force.

J'ai courue jusqu'à lui, j'entendais des bruits de fond mais c'était comme des bourdonnement, j'étais dans les vapes.

J'ai poussé tout le monde avant de m'écrouler devant lui, j'ai pris son bras j'essayais de le relevé mais il était inconscient.

Moi: NOOON AYMEN.. AYMEN JE T'EN SUPPLIE.. AYMENN LÈVE TOI.

J'hurlais. Je peux pas.. c'est pas possible, c'est un cauchemar..

Ibrahim le secouait dans tous les sens, Ali était en pleurs, y'avais pleins de gens autour, j'étouffais j'arrivais plus à respirer, ma tête tourné, mes larmes coulaient à flots, j'avais extrêmement chaud, j'arrêtais pas d'hurler son prénom, je me suis accroché à lui, j'ai posé ma tête sur son torse, j'avais les mains recouvertes de son sang, j'hurlais comme une hystérique.

Moi: PARDON, PARDON, J'SUIS DÉSOLÉ.. AYMEN J'SUIS DÉSOLÉ.

Ibrah: PUTAIN RÉVEILLE TOI TU PEUX PAS ME LÂCHER FRÈRE, RÉVEILLE TOI

Moi: JE TE LAISSERAI PAS PARTIR, JE PEUX PAS SANS TOI AYMEN JE T'EN SUPPLIE..

J'entendais Ali pleurer, j'entendais les cris de sa mère, de ses frères, de tout le monde! Et j'ai entendu la sirène des pompiers.

Moi: AYMEN RÉVEILLE TOIII MAIS POURQUOI IL SE RÉVEILLE PAAAS??

Je me suis accroché de toute mes forces à son corps, je voulais pas le lâcher.

Moi: Je t'aime.. je t'aime.. je t'aime.. je t'aime...

J'ai fermé très fort les yeux, y'avait énormément de bruit mais j'entendais plus rien, on m'avait tué avec lui.

Moi: Je t'aime.. Aymen part pas, je t'en supplie reste avec moi, j'suis désolé.. je t'aime..

Ali: Non kho.. j'ai besoin d'toi..

Des bras on entouré mes hanches et on m'a tiré pour me séparer de lui.. j'ai crié le plus fort possible, j'essayais de me débattre, je voulais pas le lâcher, je voulais pas..

C'est un pompier qui m'a séparé de lui.

Moi: NON LÂCHE MOI, JE T'EN SUPPLIE.. JE PEUX PAS... JE PEUX PAAAS

Je frappais le pompier avec mes jambes pour qu'il me lâche, deux policier son venu pour me tenir..

J'étais entrain de vivre le pire moment de ma vie.. C'est horrible, c'est la première fois que je raconte ça en détail.. c'est juste horrible..

Les pompiers on mis Aymen sur un lit d'hôpital, tout le monde a vue la scène, les hurlements ne s'arrêtaient pas, ils on mis aussi une autre personne sur un lit et ils les ont emmené dans le camion puis ils sont parti...

Il est parti..

Les policiers m'on lâché, je me suis écroulé au sol, j'étais en sanglot.

J'ai vu sa mère écroulé dans les bras de ses fils qui pleuraient, je l'entendais crier « ils on tué mon fils.. » je crois qu'aucune phrase n'est pire que celle-ci...

Ali était assis par terre avec ses mains devant son visage, Ibrah avait disparu..

J'ai vu ma mère arriver et me prendre dans ses bras, elle pleurait tout autant que moi, elle m'a serré de toute ses forces.

Moi: Je veux mourrir.. je veux mourrir..

J'ai répété sa une vingtaine de fois dans les bras de ma mère..

Ma mère.. elle entendait sa fille hurler qu'elle voulait mourrir.. j'ai dû lui faire tellement mal..

Moi: Yemma je veux mourrir..

Je voyais des gens qui étaient entrain de prier dehors.

J'étais morte de l'intérieur.. j'avais pas répondu à ses appels, ils sont venu et ils lui ont tiré dessus. Ce soir là si j'avais répondu à Aymen il ne serait jamais sortie, j'ai tué l'homme que j'aime..

Il est parti alors qu'on ne se parlait plus..

...

Tu te réveilles un matin sans savoir que c'est le dernier jours de ta vie.. tu a fais des erreurs toute ta vie et tu t'es jamais repenti.. tu laisses derrière toi une mère, un père, des frères, et l'amour de ta vie..

J'avais qu'une envie c'était de disparaître ou m'endormir et qu'on me dise que c'était juste un putain de cauchemar..

Mais les pleures ne se sont jamais arrêté. Ali est parti à l'hôpital, il a emmené la mère d'Aymen et ses frères.. moi je ne voulais pas partir d'ici, j'étais par terre, à côté de son sang...

Tout le monde partait petit à petit.. sûrement à l'hôpital mais moi et ma mère on est resté là, à pleurer sans se lâcher..

Moi: J'y arriverais pas..

Mama: C'est mon fils..

Moi: J'y arriverais pas putain..

J'ai vue Selim et deux autres mecs venir vers nous, ils on pris le bras de ma mère pour la relever.. Selim à voulu me relever aussi

Selim: Viens Inaya on va a l'hôpital.

Moi: Non j'peux pas..

Il m'a porté sur son épaule, j'avais plus la force de me débattre, c'était comme si j'étais morte.

Ma mère est monté dans la voiture d'un des gars, Selim m'a assise à côté d'elle, ils on pris la route pour aller à l'hôpital, personne parlait pendant le trajet, on entendait juste moi qui hurlais.. j'arrivais pas à m'arrêter, c'était horrible, horrible..

Le pire jour de ma vie..

Y'avait beaucoup de monde à l'hôpital, j'avais pas de force pour marcher, c'est Selim qui a dû me porter jusqu'à l'intérieur.

Tout le monde pleurait, y'avais des gens écroulé par terre, la mère d'Aymen se tirait le visage, et y'a Ali.. Ali qui a commencé à tout retourner, toutes les chaises ont volé, y'a des infirmiers qui sont venu pour le tenir, il était incontrôlable, il hurlait des insultes de tous les côtés.. il avait perdu son frère.. je veux même pas imaginer ce qu'il ressentais.. la douleur devait être immense..

Selim m'a posé sur une chaise, j'ai mis ma tête en arrière et j'ai fermé les yeux.. mes larmes ne s'arrêtaient pas de couler, je récitais du coran, j'étais dans ma bulle, j'entendais les cries en bruit de fond..

Il était bientôt 2h00 les infirmières ont demandé à tous le monde de rentrer et de revenir demain pour avoir des nouvelles.

Moi j'ai pas bougé de ma chaise, personne me fera sortir d'ici, j'avais les yeux fermés mais j'entendais les gens quitter l'hôpital petit à petit, y'avais de moins en moins de bruit, la mère d'Aymen et ses frères sont restés et les parents de l'autre mec qui a été emmené à l'hôpital était aussi resté. Je crois qu'on pouvait pas rester ici mais moi j'en avais rien à foutre.

C'était la nuit la plus longue de ma vie, j'ai pas dormi une seule seconde, j'suis resté assise, j'avais pas changer de position, j'avais pas ouvert les yeux et j'avais pas arrêter de pleurer, pas une seule fois, mes larmes coulaient sans arrêt.

J'ai fait que penser à lui.. son sourire, son rire, son visage, ses yeux, son caractère..

C'est terminé...

Très tôt le matin les proches étaient déjà là, une infirmière est venue pour nous donner des nouvelles, je me suis directement levé, elle a appelé la famille de l'autre mec puis elle est parti dans une pièce avec eux et pas longtemps après une autre infirmière est venu et elle a demandé à la famille d'Aymen de la suivre, tout mes membres tremblait, y'avais sa mère, ses frères, ma mère, la mère d'Ali, Ali et d'autre gens.

Ibrah n'était pas là, ma mère m'a dit qu'elle l'avait pas vue depuis hier soir.

On s'est installé dans la salle, j'étais encore une fois en sanglots, putain mais j'y arriverais pas..

Tous le monde pleuraient c'était horrible..

L'infirmière nous expliquait ce qu'il s'était passé mais j'en avais rien à foutre.. je veux juste qu'elle me dise qu'il était pas partie, qu'il était encore là, avec nous..

D'après ce que j'ai compris il a reçu une balle dans le ventre, je ne sais pas à qu'elle niveau.

Puis elle l'a dit.. la phrase que je redoutais le plus.. la phrase qui m'a tué..

Infirmière: On l'a opéré d'urgence hier soir, on a fait tout notre possible mais il s'est pas réveillé..

...

Elle avait pas fini sa phrase mais tous le monde hurlaient déjà..

Je voulais pas l'entendre.. je voulais pas entendre que l'homme que j'aime était parti.. je supporterais pas d'entendre cette phrase..

Je suis sortie de la pièce, j'ai quitté l'hôpital et je me suis mise à marcher.. les larmes ne s'étaient toujours pas arrêtées de couler sur mes joues.. j'ai marché jusqu'au quartier à pied c'était interminable mais j'en avais rien à foutre.

Je me suis pas arrêté, j'allais tout droit, je regardais droit devant moi, j'avais qu'une envie c'était de disparaître, de plus rien ressentir, la douleur était insupportable, j'y arriverais pas.. je pourrais jamais me relever..

Putain.. Aymen.. il me manquait déjà tellement, je peux pas tenir jusqu'à la fin de ma vie sans lui..

...

« Alala Inaya » je donnerais n'importe quoi pour entendre ces deux mots sortir de sa bouche..

On se parlait plus à cause de moi..

Ibrah et lui ne se parlaient plus à cause de moi..

Je lui avais fait du mal quelques jours avant..

Je suis la pire des personnes..

J'avais qu'une envie c'est qu'une voiture me rentre dedans.. Astaghfirullah.. j'étais dans un état horrible, j'arrêtais pas de me répéter que j'étais la seule fautive de tout ça.. j'me sentais tellement coupable..

J'ai marché sans m'arrêter, je sais même pas comment c'était possible, j'avais rien dans le ventre, j'était faible..

Je voyais pas le temps passer, les gens dans la rue me regardaient avec pitié..

Au bout de très longues heures je suis arrivé au quartier, j'ai même pas réfléchi, je suis partie dans mon bâtiment, j'ai monté tous les escaliers, j'ai été jusqu'en haut, sur le toit du bâtiment..

Là où tout à commencé avec Aymen.. là où on s'est embrassé la première fois.. là où j'ai vécu le plus beau moment de ma vie, le début de notre histoire..

Et aujourd'hui c'est fini..

J'ai vue Ibrahim... il était là.. assis, les yeux fixés vers l'horizon, il n'a pas bougé, il devait être ici depuis hier soir..

Je me suis avancé jusqu'à l'endroit où on s'est embrassé pour la première fois avec Aymen avant de m'écrouler, j'ai hurlé, j'ai hurlé encore plus fort qu'hier.. j'avais jamais était dans cette état.. j'étais au plus bas... je voulais disparaître pour ne plus jamais ressentir cette douleur qui était insupportable.. je voulais être avec lui.. c'est tout ce que je voulais.

J'suis resté par terre à pleurer jusqu'à ce que le Soleil se couche.. et c'est à ce moment qu'Ali est arrivé.. il s'est assis à côté d'Ibrahim, il s'est aussi mis à fixer l'horizon.. ils étaient tous les deux côte à côte

Il manquait Aymen..

Y'a eu un long silence.. je crois qu'on était tous les trois perdu.. puis Ali s'est mis à parler..

Ali: Depuis hier y'a tous les souvenirs qui me reviennent..

J'ai vue une larme couler sur sa joue.

Ali: On a passé toute notre vie ensemble, depuis mino on est trois.

...

Ali: On a fait tous nos coups ensemble..

...

Ali: On a raté notre bac ensemble, on a eu nos premières heures de colles ensemble, on a fumé nos premiers joints ensemble, on a eu notre première cuite ensemble, on a fait notre première gardav ensemble, nos premières courses poursuite ensemble, on a commencé à vendre ensemble, on a fait notre premier braquage ensemble, on a eu nos premières meufs ensemble, on s'est battu ensemble, on est tombé ensemble, on s'est relevé ensemble...

Ils avaient une putain d'amitié depuis toujours, ils sont comme les trois doigts de la main, y'en a pas un sans les deux autre, ils s'aiment comme des frères et même encore plus que ça, ils se complètent trop bien eux trois..

J'ai vue un sourire sur le visage d'Ali..

Ali: Tu te rappels en CP quand Lucas m'avait frappé?

Ibrah: Ptdr Aymen il est parti lui enfoncer un putain de stylo dans le nez ce fou..

Ça m'a fait sourire.. ça m'étonne même pas d'Aymen.. il ferait n'importe quoi pour les gens qu'il aime.

Ali: Et quand tu t'es embrouillé avec lui parce qu'il avait dit qu'il était Clover dans les totally spies mais que toi aussi tu voulais être Clover.

Ibrah: Ah ouais.. toi mskn t'étais Alex.

Ils arrivaient à me faire rire même dans le pire moment de ma vie..

Ibrah: Et notre première gardav..

Ils se sont mis à rire.

Ali: On avait même pas 10 ans zbi on a fugué parce qu'on avait trop peur des daronnes.

Ibrah: On avait dit à une dame qu'on était abandonnés elle nous avez accueilli chez elle comme des rois..

Ali: Ma mére elle m'avait tué ce jour là...

...

Ibrah: Et dire qu'on a voulu se lancer dans le rap..

Ali: J'avais oublié ça.. il s'appelait comment notre groupe déjà?

Ibrah: Les bandits

Ali: Ptdr ah ouais wAllah c'était ça.. les bandits.. putain j'avais fait écouter un de nos son à ma meuf de l'époque, la hchouma..

Ibrah: Laquelle?

Ali: Mélissa.

Ibrah: C'était une grosse salope elle.

Ali: Grave..

Ibrah: Tu te rappel quand Aymen il avait acheté un lapin? Il l'avait caché dans sa chambre mais le lapin il avait pissé partout, ça l'a tellement zehef qu'il l'a jeté par la fenêtre..

Ali: C'est un fou.. il avait appelé le lapin carotte.

Ibrah: Putain.. carotte le sang, on l'a retrouvé mort sur la route mskn..

Ali: Ptddr mon accident en trottinette..

Ils étaient mort de rire, d'ailleurs je l'ai jamais dit ici mais Ali il lui manque la moitié de son petit orteil gauche.. ne faite jamais de trottinette pieds nue..

Ali: C'était que des bons moments en sah..

Ibrah: Y'en a aussi eu des mauvais.. son accident en moto.. 3 semaines dans le coma..

Je me souviens qu'Aymen m'avait raconté cette histoire un jour à la salle de boxe..

Ali: Et aussi le jour du procès de son père.. il est parti en dépression mskn.. on l'a jamais lâché..

Il est passé par tellement d'épreuves.. il méritait d'être heureux toute sa vie.. il méritait tout le bonheur du monde..

Ibrah: Puis y'a eu le jour où cette putain de guerre de quartier à commencer..

****
FIN







Noon j'rigole wAllah c'est pas fini

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