Chapitre 17

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Oh...

... J'ai mal...

... partout.

Après notre duel de tennis brutale, et surtout après avoir été soigné par Kirumi et Ryoma. Ceux-ci, nous avais reconduit respectivement dans nos chambres avec l'aide des autres.

Non. Pas tout à fait... Vu que Ran et moi dormons toujours ensembles.

Nous somme tous les deux dans un état lamentable... Je ne pensais pas avoir été touché autant de fois par cette balle stupide. Je n'avais rien ressentie. Par contre, une fois l'adrénaline retombé, c'était une autre histoire. Mon corps est tellement recouvert de bleu que je ne savais même plus marcher convenablement, Kaede et Miu ont dû m'aidée à retourner aux dortoirs.

Quant à Rantarô, il s'était écroulé juste après sa victoire. Dans le même état que moi cas-y.

Kokichi, en plus de ses bleus, a reçu la marque de sa raquette imprimé sur son visage, en voulant se protégé d'une balle forte.

Et Tenko, je ne sais pas trop... A part la petite éraflure sur son genou qu'elle s'est faite en tombant. Elle allait plutôt bien. Ou elle est comme nous mais le cache très bien. Dans tous les cas, elle est rentrée toute seule dans sa chambre.

Et nous voilà maintenant en heure de nuit, essayant tant bien que mal à s'endormir... Autant dire qu'il est difficile de trouver une position adéquate sans trop bougé... Mon dos fait face à Ran, tandis que lui garde ses mains à ma taille, sans trop serrer pour éviter de se faire mal mutuellement.

J'allais enfin commencé à fermer l'œil, lorsqu'un bruit me garda éveillé.

Je ne bouge pas. Et écoute attentivement.

Des bruits de pas...

... Quelqu'un est entré dans la chambre.

Doucement, je sens une des mains de Ran remonté à mon visage et posé son doigt sur ma bouche.

Lui aussi à entendu.

Nous restons calme et faisons semblant de dormir.

Les intrus chuchotent, mais ne sont pas très discret...

-« C'est bon, ils dorment ? »

-« Oui, a poings fermés. »

-« Depuis quand ont peu dormir chez les autres ? »

-« Cela n'a jamais été interdit. »

-« Peu importe, on dépose ça et on s'en va ! »

-« Ne me bouscule pas comme ça... Déjà qu'il fait noir et que je n'y vois rien du tout. »

Et ils partirent.

Qu'est-ce que c'est fichu ours nous ont rapporté ?

Trop mal et trop fatiguée pour bouger, ça attendra demain matin.

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Nous nous réveillons au doux son de l'appel vidéo des Monokumers. Tiens ça faisait longtemps... Ils parlent encore et encore, juste pour nous dire qu'ils nous avaient laissé un petit cadeau dans nos chambres. C'est vraiment pénible. S'ils commencent à bouger, cela veut certainement dire que Monokuma prévoit un nouveau meurtre.

Il est temps de voir ce fameux cadeau...

C'est avec douleur que je me lève, et tel un robot, je fais comme je peux pour rejoindre la petite de salon ou se trouve deux tablettes...

La voix des morts | DanganronpaWhere stories live. Discover now