Chapitre 1

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Hi! J'espère que vous allez bien!

On se retrouve aujourd'hui avec le premier chapitre de cette nouvelle fiction spécial vacances d'été !

J'espère sincèrement qu'elle vous plaira, elle et les sujets qu'elle traitera!

Merci infiniment à ceux qui prendront le temps de laisser un petit commentaire, un petit retour qui fait toujours plaisir. ❤️

Bonne lecture, je l'espère!

...

CHAPITRE 1

"J'ai discuté avec la vie et puis
Ce qu'elle m'a appris c'est qu'on regrette moins d'être monté dans le train que de pas l'avoir pris" -Bigflo et Oli

(When You Love Someone_James TW )

-"Le train entre en gare Saint Roch Montpellier. Nous vous remercions pour votre fidélité et vous souhaitons une agréable journée!"

Je soupire et retire un des mes écouteurs tout en mettant mon téléphone dans la poche de ma veste. Je donne un léger coup de coude au vieux à côté de moi afin qu'il se réveille et me laisse quitter ce putain de siège où je suis depuis des heures. Le vieux sursaute et me sourit gentiment en se levant pour me laisser passer.

Je marmonne un "merci" et passe en mettant mon sac sur le dos. Je récupère ma grosse valise au passage avant de soupirer à nouveau. Je ne fais que ça, en fait, depuis que je suis dans ce train. Foutue idée de ma mère. M'envoyer pendant trois mois voir mon père que je n'ai jamais vu à part sur une vielle photo où il me tient alors que j'ai quoi, trois jours?

Il s'est barré une semaine après cette photo.

Et dix-sept ans après il revient soudainement. Non mais c'est quoi son problème? Qu'est-ce que j'en ai à foutre moi maintenant de le rencontrer et d'en plus cohabiter avec lui dans un trou paumé dans le sud de la France? Parce que, oui, Montpellier est une métropole mais mon père habite apparemment plus loin. A la Grande Motte, une ville près de la plage et en pleine, euh..comment ils appellent ça déjà?

Ah oui! En pleine Camargue. Avec des taureaux, des chevaux, des flamants rose et des moustiques. Plein de moustiques.

Je soupire, encore, et sors du train avec mon sac sur le dos et ma grosse valise que je tire derrière moi. Autant vous dire qu'elle est extrêmement lourde. Si je dois rester ici pour trois mois, je devais ramener un peu de Paris avec moi pour survivre seul ici. Oui, seul. Parce que je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans la tête de ma mère pour qu'elle croit que je vais sauter dans les bras de mon géniteur en criant et pleurant "Papa!" .

Quelle idée j'ai eu d'accepter moi aussi? Je ne me comprends pas moi-même.

Une fois dans l'immense gare, je sors du quai et prends les escalators qui mènent à la sortie principale. Mon père m'avait dit par message qu'il serait près d'un macdo, juste à côté des rails de trams qui s'entrecroisent. C'est la seule chose que l'on s'est dit par messages, parce que j'ai rapidement coupé court à la discussion pour qu'il comprenne qu'il n'aura sûrement pas les retrouvailles dont il rêve.

Lorsque je relève la tête et que je vois enfin le macdo, je regarde rapidement s'il n'y a pas de tram qui arrive et traverse le passage. Qu'est-ce qu'il fait chaud ici. Je retire rapidement ma veste en posant ma valise en face de moi et à peine ai-je terminé de la retirer qu'une voix m'interpelle:

RIPTIDE {L.S} ✓ AUTOÉDITÉजहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें